Le directeur général de Kibali Glodmines, Louis Watum, explique que ce colis a été saisi tout simplement par mande d’information :
«Les autorités kenyanes ont voulu savoir si l’expédition de ce colis a été faite dans les normes et en toute légalité. Elles se sont adressées à notre ambassadeur à Nairobi, qui ne semblait pas très savoir de quoi il s’agissait.»
Kibali Glodmines mène des démarches nécessaires pour décanter la situation.
«Nous sommes en train de constituer toute la documentation au niveau de Kinshasa pour confirmer à toutes ces autorités que tout a été fait dans la parfaite légalité», a indiqué Louis Watum.
A la question de savoir si le colis saisi était accompagné de documents certifiant sa sorti du territoire congolais en toute légalité, il a répondu :
«Absolument ! Et c’est là que le bas blesse un peu. On ne siat si c’est la mauvaise foi ou une simple ignorance. Toutes ces autorités [kenyanes] disent avoir vu ces documents, mais elles doutent de leur authenticité. Il faut que nous saisissions les plus hautes instance de notre pays pour qu’elles puissent enfin confirmer que ces documents sont authentiques.»
Ce colis de 180 kilos d’or devrait ramener au trésor public 3,5% de son prix de vente, soit 280 000 dollars.
Kibali Goldmines sprl, détenue pour moitié à la RDC et pour l’autre moitié à l’entreprise Sud-africaine Anglo Gold Ashanti (Aga), est opérationnelle au nord-est de la République démocratique du Congo.
Cette entreprise minière avait produit, mardi 24 septembre dernier, son premier lingot d’or dans son usine de traitement à Doko, dans le territoire de Watsa (Province Orientale). Cette usine de Kibali Gold Mining devrait produire dans un premier temps 15 à 10 tonnes d’or par an, avait annoncé à cette occasion le ministre provincial des Mines, Paulin Odiane, persuadé que cette production aurait un impact sur l’économie provinciale.