«Au niveau de la situation humanitaire en tant que telle [à Rutshuru et Nyiragongo], les principaux besoins sont surtout la protection [des civils] et surtout aussi le nettoyage des zones qui ont été concernées par les combats de tout ce qui est engin explosif», a affirmé Imane Gana Sherif.
Par la suite, selon la même source, les humanitaires devraient procéder à des évaluations de la situation «pour voir quels sont les autres besoins. Il se peut que certaines personnes aient eu leurs maisons détruites. Il faudra voir dans quelle mesure les assister pour la reconstruction de leurs maisons.»
L’autre urgence est de permettre assez “que l’école reprenne dans les délais les plus courts“. Cette évaluation, selon Imane Gana Sherif , devrait également déterminer si d’autres infrastructures, comme les centres de santés et adductions d’eau, ont été détruites pendant les combats.
Elle a attesté que les gens, qui avaient fui mêmes dans les villages environnants, étaient en train de rentrer chez eux. Un mouvement de retour spontané des déplacés vers les villages du territoire de Nyiragongo est observé, trois jours après la reprise, par les FARDC de l’ensemble de ce territoire du Nord-Kivu.
Tous les sites occupés spontanément par des déplacés, comme les écoles et églises par exemple de Kanyarutshinya, 10 km au nord de Goma, sont vides. Jusqu’au au 28 octobre, ces sites comptaient près de cinq mille ménages, selon le récent rapport de Ocha.