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L'émissaire spécial américain Russ Feingold
Lors d'un briefing, M. Feingold s'est par ailleurs félicité " des niveaux d'attention diplomatique soutenue, de concert avec les efforts des États-Unis, qui sont sans précédent" pour mettre fin au conflit dans l'Est de la RDC. " Et ce qui est vraiment frappant, c'est que nous sommes là tout le temps. Ce n'est pas comme si nous avons une réunion à New York ou nous allons à l'Afrique de temps en temps. Les dirigeants, en particulier les participants aux pourparlers Kampala, ont remarqué que nous étions toujours là, même à 2 ou 3 heures du matin parfois, pour observer la procédure'', a poursuivi l'émissaire américain.
''Je crois que tout cela, y compris, bien sûr, les appels téléphoniques du secrétaire d'Etat Kerry, étaient utiles pour faire comprendre qu'on ne s'en irait pas jusqu'à ce que le problème soit résolu'', a fait valoir M. Feingold.
Dans le même temps, le Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU) a tenu une réunion sur les nouveaux développements dans l'est de la RDC.
Les accords-cadre d’Addis Abeba devraient ainsi reprendre le devant de la scène, alors que les discussions de Kampala n’ont plus aucune raison d’être, estime de son côté Thierry Vircoulon, directeur pour l’Afrique centrale à l’International Crisis Group (ICG).