Un jour après avoir annoncé qu’elle déposerait les armes, la rébellion M23 qui sévissait depuis 18 mois dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a commencé à désarmer.
A Rutshuru, des soldats ont pu s’emparer de pièces d’artillerie et d’armes déposées par des miliciens du M23. Selon un porte-parole de l’armée congolaise, Oliver Hamuli, la déclaration du M23 n’est qu’un répit. Une quarantaine de groupes armés opèrent dans l’Est de la RDC, où persiste une crise humanitaire chronique.
Les forces congolaises vont devoir poursuivre d'autres groupes armés qui opèrent sur le territoire congolais, notamment les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), une milice issue du Comité de coordination de la résistance, un groupe d'exilés rwandais hutus dissident de l'Armée de libération du Rwanda. Le chef des FDLR, Sylvestre Mudacumura, a été inculpé pour crimes de guerre par la Cour pénale internationale (CPI).
Mardi, le chef du M23, Bertrand Bisimwa, a déclaré le groupe allait démobiliser et poursuivre ses objectifs par la voie politique. Cette déclaration est intervenue quelques heures après que les forces congolaises eussent chassé ses miliciens des deux derniers secteurs toujours sous leur contrôle dans l'est de la RDC.
Bisimwa avait réclamé un cessez-le- feu unilatéral, dimanche, pour permettre la poursuite des négociations de paix avec le gouvernement, mais l'administration Kabila a rejeté cet appel, affirmant qu'elle n'accepterait que la fin de la rébellion armée du M23.
Le M23 est composé de combattants qui ont rejoint l'armée congolaise suite à un accord de paix en 2009, avant de faire défection, après s'être plaint de mauvais traitements. Ils ont lancé leur rébellion en avril 2012 et saisi des territoires dans la province du Nord-Kivu.
La RDC a accusé le Rwanda et l'Ouganda de soutenir le M23 – des allégations démenties par ces deux pays.
A Rutshuru, des soldats ont pu s’emparer de pièces d’artillerie et d’armes déposées par des miliciens du M23. Selon un porte-parole de l’armée congolaise, Oliver Hamuli, la déclaration du M23 n’est qu’un répit. Une quarantaine de groupes armés opèrent dans l’Est de la RDC, où persiste une crise humanitaire chronique.
Les forces congolaises vont devoir poursuivre d'autres groupes armés qui opèrent sur le territoire congolais, notamment les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), une milice issue du Comité de coordination de la résistance, un groupe d'exilés rwandais hutus dissident de l'Armée de libération du Rwanda. Le chef des FDLR, Sylvestre Mudacumura, a été inculpé pour crimes de guerre par la Cour pénale internationale (CPI).
Mardi, le chef du M23, Bertrand Bisimwa, a déclaré le groupe allait démobiliser et poursuivre ses objectifs par la voie politique. Cette déclaration est intervenue quelques heures après que les forces congolaises eussent chassé ses miliciens des deux derniers secteurs toujours sous leur contrôle dans l'est de la RDC.
Bisimwa avait réclamé un cessez-le- feu unilatéral, dimanche, pour permettre la poursuite des négociations de paix avec le gouvernement, mais l'administration Kabila a rejeté cet appel, affirmant qu'elle n'accepterait que la fin de la rébellion armée du M23.
Le M23 est composé de combattants qui ont rejoint l'armée congolaise suite à un accord de paix en 2009, avant de faire défection, après s'être plaint de mauvais traitements. Ils ont lancé leur rébellion en avril 2012 et saisi des territoires dans la province du Nord-Kivu.
La RDC a accusé le Rwanda et l'Ouganda de soutenir le M23 – des allégations démenties par ces deux pays.