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Titre du blog : CONGO- INFO FLASH - EXPRESS
Auteur : DIVANGUES
Date de création : 07-10-2008
 
posté le 13-01-2014 à 15:18:14

LA COLERE DE LA POPULATION DE NYIRAGONGO SUITE A LA MORT DE DEUX JEUNES GENS

 
 
Armes à main, les militaires de Fardc concentrés lors du défilé du 30 juin 2010. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Une tension est perceptible depuis dimanche 12 janvier entre les militaires et la population civile dans certaines localités du territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu). Selon des sources locales, la population accuse les Forces armées de la RDC (FARDC) d’être à la base du meurtre de deux jeunes garçons dans deux groupements du territoire. Les responsables militaires affirment que les présumés tueurs sont aux arrêts.

 

Les habitants en colère ont marché jusqu’au bureau du chef de groupement Kibumba, à 30 kilomètres au Nord de Goma avec le corps de Samuel, le petit garçon d’environ 10 ans tué par balle au domicile de ses parents.

Selon des témoins, l’auteur de ce meurtre qu’ils identifient comme militaire, cherchait le grand père de la victime, chef de localité Hehu de Kibumba vers 21 heures locales, pour le tuer. Lorsqu’il a tiré sur lui, la balle a atteint son petit fils qui a succombé sur-le-champ. Le grand-père a pu se sauver.

L’autre victime : un jeune garçon d’environ 20 ans aurait été tué par un militaire vers 9 heures locales le même dimanche dans la localité Ngangi 2, groupement Monigi aux environs de Goma, ajoutent les mêmes sources.

Un militaire se disputait avec son créancier sur une affaire de dette. Furieux, le militaire a tiré dans la foule des curieux qui assistaient à la scène. Un jeune homme a reçu une balle et est décédé sur le coup.

La police et les militaires ont dû intervenir pour calmer les manifestations qui ont suivi ce meurtre.

Les responsables militaires du secteur FARDC à Nyiragongo qui confirment les faits, disent que les deux présumés meurtriers seraient aux arrêts et qu’entre temps les enquêtes se poursuivraient pour élucider les circonstances et les mobiles de ces meurtres.

La socité civile locale, pour sa part, demande aux autorités militaires d’intervenir pour sauver la cohabitation entre civils est militaires affectée par ces événements dans ce territoire qui sort d’un an de guerre.