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Titre du blog : CONGO- INFO FLASH - EXPRESS
Auteur : DIVANGUES
Date de création : 07-10-2008
 
posté le 09-12-2009 à 14:07:25

LES NOUVEAUX COMBATS A L'EST DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

La situation est très tragique dans la province de l'Equateur dans l'Est du Congo. En l'espace de quelques jours, 20.000 civils congolais en provenance de la province de l'Equateur ( nord-est ) ont encore traversé la rivière Oubangi pour se réfugier en République Populaire du Congo,venant s'ajouter aux précédents exodes de civils commencés le 29 octobre dernier, pour un total de 74.000 personnes,indique le Haut Commissariat aux réfugiés de l'Onu à l'issue d'un week-end de nouveaux combats entre soldats de l'armée congolaise et les hommes armés de la communauté Enyele dans le village de Bozene. En plus de 40 ans de conflits entre communautés locales pour le droit à la pêche ou le contrôle des lacs, les affrontements n'ont jamais duré aussi longtemps et n'ont jamais impliqué autant de personnes,poursuit le Haut Commissariat aux réfugiés,précisant qu'aux 74.000 réfugiés présents en R.D.Congo, il convient d'ajouter les 38.000 déplacés restés en territoire national et réépartis dans les villages souvent reculés et d'accès très difficile. En dépit d'une forte mobilisation internationale entre les instances de l'Onu,l'Union européenne et les organisations non gouvernementales, la situation humanitaire reste toujours très précaire :on manque de matériel essentiel, de nourriture,d'eau, de médicaments et surtout de place pour loger dans des structures moins spontanées a conclu le Haut Commissariat aux réfugiés. Les lieux publics, comme les écoles par exemple, doivent être rapidement évacués afin de permettre aux activités de reprendre normalement a encore souligné le Haut Commissariat aux réfugiés; indépendamment des aides matérielles, les réfugiés ont besoin d'un soutien psychologique : dans 70% des cas, il s'agit de femmes et d'enfants qui vivent dans la peur et ne veulent pas revenir dans leurs villages où sont restés le plus souvent leurs maris et pères pour surveiller les champs et les maisons,redoutant de nouveaux pillages. En tout cas, la situation est très préoccupante dans cette partie du territoire congolais.