Dimanche dernier à Mbandaka, chef-lieu de la province nord-occidentale de l'Equateur ,au moins dix civils ont été tués dans les combats entre Enyele et Monzaya. Ces civiles ont été tués par balle tandis que les autres sont morts dans le mouvement de panique suscité par l'attaque. Ce bilan est sans doute provisoire des victimes civiles vient s'ajouter au celui de 18 morts, dont trois casques bleus de la Monuc ( mission locale de l'Onu ), quatre militaires et deux policiers congolais et neuf insurgés Enyele. Selon nos informations, ces nouveaux affrontements pourraient dériver, comme cela s'était vérifié en 2009, de la volonté de contrôler les sources d'eau de la zone de Dongo. Si les soldats loyalistes congolais soutenus par les soldats de l'Onu à Mbandaka ont à nouveau investi l'aéroport de chef-lieu de l'Eéquateur, dont s'étaient emparés plusieurs heures durant par les Enyele. Les opérations de recherches des combattants Enyele se poursuivent dans la périphérie de Mbandaka, à la frontière du Congo-Brazzaville voisin.
Après quatre jours de psychose en ville, qui ont conduit un grand nombre d'habitants à s'enfuir et à s'abriter ailleurs. Tous les civils restés à Mbandaka ont néamoins d'immenses difficultés pour se procurer de quoi mangeret des biens de première necessité; Les insurgés sont arrivés de la rivière Oubangi et de la peur de nouvelles paralyse le transit et les activités fluviales depuis plusieurs jours, empêchant tout ravitaillement de la ville. Au moment où nous publions cet article, tous les prisonniers de la prison de Mbandaka ont pris la fuite.