La Cour militaire opérationnelle qui siège à Beni, dans la province du Nord-Kivu est déterminée à fouiller pour découvrir tout ce qui est à la base non seulement de l’insécurité, mais aussi de plusieurs tueries. C’est dans cette optique qu’un autre procès s’est ouvert hier, en marge de celui du Colonel Mamadou Ndala. Et déjà, une plus grande révélation du jour a été faite au cours de ce procès.En effet, le Colonel Birocho accusé dans le procès de Mamadou Ndala, s’est encore retrouvé dans cette nouvelle affaire où le Ministère public met en cause ceux qui ont égorgé les civils dans la ville et territoire de Beni, au Nord-Kivu. Un des instigateurs de ces tueries arrêté par la population dans les champs de Muyangos dans la périphérie de la ville de Beni, M. Kakule Makambo Richard est passé hier aux aveux pour affirmer être du groupe de ceux qui égorgent la population et dont le dernier exploit a été vécu dans le quartier de Bel air.
En République démocratique du Congo, l'armée met en cause les banques dans le non paiement des salaires de certaines unités déployées dans l'est du pays. Cela concerne trois bataillons en poste dans le territoire de Beni face aux ADF-Nalu, ainsi que deux autres bataillons présents dans les territoires de Rutshuru et du Nyiragongo. Des discussions sont en cours pour permettre le paiement au plus vite des salaires, assure le colonel Olivier Hamuli, porte-parole adjoint des FARDC.
Selon diverses sources, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, leader de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, a quitté Kinshasa ce samedi 16 août 2014, vers 7h00, à bord d’un avion médicalisé. Destination : Bruxelles. "Incapable de marcher, il a été transporté à bord de l’appareil", note RTL. Depuis plusieurs semaines, l’état de santé de l’opposant congolais est au centre de toutes les spéculations. "Il va bien mais trop affaibli", disaient les proches de "Tshitshi". "Au lendemain du "malaise" qu’il avait eu lors des obsèques d’un de ses amis mieux connu sous le surnom de Louis XIV, Tshisekedi a reçu une forte dose d’un médicament qui a failli le tuer, dit une source proche de la famille contactée par la rédaction de Congo Indépendant. Il devait être évacué vers Bruxelles depuis longtemps mais la famille estimait que le malade ne pourra pas supporter huit heures de voyage en position assise". Selon la RTBF, l’avion médicalisé transportant "Tshitshi" fera plusieurs escales avant de rejoindre la capitale belge.
La République parle d’une panique qui sévit à Gemena et Gbadolite, dans la province de l’Équateur, où sont déployés des hommes armés non identifiés.
Les habitants en colère ont marché jusqu’au bureau du chef de groupement Kibumba, à 30 kilomètres au Nord de Goma avec le corps de Samuel, le petit garçon d’environ 10 ans tué par balle au domicile de ses parents.
Selon des sources militaires, plusieurs membres du convoi ont également été tués. Pour l’instant, les Casques bleus népalais de la Monusco, arrivés sur les lieux, s’activent à éteindre le feu mis par les assaillants à l’un des véhicules du convoi. Celui-ci aurait perdu plusieurs autres de ses membres dont le nombre reste à déterminer.
Un militaire et un motard ont été exécutés dans une embuscade tendue lundi 16 décembre par les rebelles des ADF/Nalu, explique-t-il, ajoutant que dans la même journée, un officier du 801 régiment de Mwenda a échappé de justesse à une embuscade des mêmes assaillants.
Ces arrestations font suite à un mandat d’arrêt délivré par le juge unique de la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale (CPI), Cuno Tarfusser, qui a retenu les mêmes charges contre Jean-Pierre Bemba Gombo, détenu depuis juillet 2008.
Dans une déclaration de l’ambassadeur chinois Liu Jieyi dont le pays assure la présidence tournante du conseil de sécurité, l’ONU demande qu’un texte final qui prévoit le désarmement des combattants du M23 et la poursuite des auteurs des violations des droits de l’homme, soit adopté et mis en application.
Pour que l'ensemble du territoire congolais retrouve la paix et la sérénité, il faut terminer avec tous les groupes qui opèrent jusqu'à ce jour dans l'Est du Congo, aussi, il faut un grand nettoyage au sein de l'armée et de la police congolaise, car il y a au jour d'aujourd'hui encore beaucoup d'officiers militaires et de la police des hommes et femmes étrangers ( rwandais ) à Kinshasa même qui sont restés fidèles avec les rebelles du M23, Kagamé et Munseveni. Tant qu'il y aura toujours ces hommes étrangers au sein de l'armée et la police congolaise voire même dans nos institutions, la paix ne sera pas possible. Les congolais ne sont pas dupes, ils savent très bien que Kigali, Kampala et leurs complices se trouvant à Kinshasa au plus haut niveau restent en contact avec les rebelles pour pouvoir continuer à déstabiliser la République Démocratique du Congo et piller les richesses congolaises . La paix au Congo ne viendra pas de Washington ou Kampala, elle sera possible seulement par les armes pour nous faire respecter par nos voisins. Nous en avons assez des réunions, conclaves et accords, il est temps de prendre nos responsabilités en tant que nation. Les traîtres congolais et leurs maîtres rwando-ougandais ne méritent pas le respect du peuple congolais. Tous ces congolais aux mains remplies du sang de nos martyrs qui savent qu'ils ont trahi leur peuple et leur patrie en acceptant l'argent de l'ennemi seront tous arrêter et juger un jour, leurs actes ignobles ne resteront pas impunis.
Ce qui s’est passé hier à Entebbé, localité située à quelques kilomètres de la capitale ougandaise, dénote de la confusion et du déficit de confiance qui prévalent entre les protagonistes du conflit dans le Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo. La rébellion du M23 et la délégation du gouvernement congolais ont poussé leurs caprices jusqu’à poser un lapin aux observateurs européens, américains, de l'ONU et de l'Union africaine ! Ils avaient effectué le déplacement pour être témoins de la conclusion de l’accord stratégique qui devait y être signé. Et le comble, c’est que les deux délégations l’ont fait parce qu’elles ont une divergence sémantique ! Forts des dernières défaites cuisantes infligées aux rebelles, les représentants de l’Etat congolais ne voulaient pas du tout que le terme « accord » figure sur le document qui devait être signé. Ils voulaient que la cérémonie se réduise à une simple déclaration de capitulation de la part du M23. Ce que ce dernier, dans un ultime sursaut d’orgueil n’entendait pas accepter. Du coup, la signature est reportée à une date ultérieure. La signature de cet accord dont la communauté internationale aurait été particulièrement fière, a cependant échoué, parce qu’en réalité, elle n’était pas voulue par les autorités congolaises. La querelle sémantique n’est qu’un prétexte...
Le 11 novembre 2013 est passé comme une date ordinaire du calendrier romain. Aucun document n’a pu être signé à Kampala entre Kinshasa et le M23 ; pas d’accord de paix, encore moins une déclaration de reddition. Entre les deux protagonistes, c’est du sur place. Ce raté, un énième après plusieurs tentatives, passe pour un mauvais présage.
Selon lui, la délégation du gouvernement congolais, bien que présente dans le palais présidentiel d’Entebe n’a pas souhaité rencontrer celles des rebelles du M23 et de la communauté international déjà présentes dans la salle.
« Le gouverneur de province m’a demandé de partir là bas [à Murambi]. Je suis parti, j’ai moi-même vu un nombre important de troupes rwandaises. Ce qui m’a inquiété c’est qu’ils ont quitté [les soldats rwandais] la frontière et sont maintenant sur le sol congolais », affirme Dominique Bofondo.