posté le 29-03-2010 à 15:02:26 GMT +1
L'IMPUISSANCE DU REGIME DE KINSHASA VIS-A-VIS DES REBELLES OUGANDAIS AU NORD-EST DU CONGO.
Dans un rapport publié hier ?Human Rights Watch affirme que les rebelles ougandais de l'Armée de résistance du Seigneur ( LRA ) on tué au moins 320 civils congolais et enlevé 250 autres personnes, dont au moins 80 enfants au cours d'un massacre qui a duré quatre jours en décembre 2009. Selon les informations d'une source bien informée sur place, ce massacre a été perpétré dans la région de Makombo, située dans le nord-est de la république Démocratique du Congo. C'est l'un des pires jamais commis par les rebelles ougandais en vingt-trois ans d'histoire sanglante. Pourtant il n'a pas été signalé pendant des mois, souligne madame Anneke Van Woudenberg, chercheuse senior pour la division Afrique à Human Rights Watch. Ces quatre jours d'atrocités démontrent que la LRA reste une ménace grave pour les civils et non un groupe affaibli, comme le prétendent les deux gouvernements complices deKinshasa et Kampala. Les autorité de Kinshasa sont toujours impuissantes de pouvoir prendre une décision pour en finir avec ces énérgumènes qui continuent à tuer les pauvres civils congolais. La rébellion de la LRA , active depuis 1988 dans le nord de l'Ouganda est réputée pour sa brutalité. Depuis 2005, ses combattants se sont installés dans l'extrême nord-est du Congo-Kinshasa, mais aussi en Cetrafrique et au Sud-Soudan. Le gouvernement fantoche de Kinshasa avec la complicité avec le régime sanguinaire de Munseveni est incapable de chasser les rebelles ougandais sur le sol congolais.
posté le 15-03-2010 à 16:51:54 GMT +1
L'OCCIDENT PREPARE LE DEPART IMMINENT DE KABILA DU POUVOIR EN R.D.CONGO
Kabila et son équipe ont sollicité la mission de la Monuc au Congo de s'apprêter à quitter la République Démocratique du Congo. Mende-Omalanga, porte parole de Kabila et de sa bande de voyous a précisé que Kinshasa souhaitait voir la démobilisation des casques bleus commencer en juin 2010 pour se terminer en juin 2011. Mende-Omalanga a indiqué la proposition de Kabila avait déjà été communiquée aux Nations Unies et qu'elle était actuellement à l'étude des parties.
Nous rappelons à nos aimables lecteurs que la semaine dernière monsieur Alain Le Roy, responsable du département des missions de paix de l'ONU, avait précisé que les Nations Unies travaillaient à un plan de retrait du Congo des soldats de l'Onu échelonné sur plusieurs années La Monuc, forte de près de 20.000 effectifs, la Monuc représente la mission de paix la plus importante et plus coûteuse de l'Onu.
La Monuc a fait l'objet de multiples critiques pour ne pas avoir suffisamment protégé la population civile congolaise pendant les phases les plus difficiles du conflit. Aujourd'hui, tous les spécialites se demandent pourquoi seulement maintenant que Kabila demande le départ des soldats de la Monuc? Que cache Kabila derrière cette demande ? Seul l'avenir nous le dira.
posté le 26-02-2010 à 12:08:46 GMT +1
MUZITO ET SON GOUVERNEMENT DE LA HONTE
Muzito et son gouvernement préparent les élections pour le maintien de son chef au pouvoir. Muzito n'a jamais vu ni comprendre que l'Est de la République Démocratique du Congo appartient maintenant aux rwandais. Ce même Muzito qui se dit " premier ministre " du Congo n'a en aucun moment levé son petit doigt pour dénoncer l'influence politico-économique de notre pays aux sales mains rwandaises. Notre terre et toutes ces inflitrations massives des rwandais dans nos institutions pour Muzito c'est tout à fait normal. Cette balkanisation du Kivu par les rwandophones est une grosse erreur que Muzito et sa bande payeront très cher car le peuple congolais ne va pas cautionner leur trahison. Ce que Muzito ainsi que toute sa bande de traitres oublient :< on peut tromper une partie de nos concitoyens tout le temps;on peut aussi tromper tous les congolais certains moments, mais jamais on ne peut pas tromper toute la population du Congo tout le temps>. L'heure arrivera où cette population va se prendre en charge par tous les moyens. Enrichissez-vous Muzito sur les dos des congolais; vous avez une pierre à la place de votre coeur. Comment pouvez-vous avoir le sommeil au moment où le pays et sa sa population sont pris en otage à cause de vous ? Les congolais savent que vous êtes entrain de courir derière l'argent. Vous et votre bande d'aventuriers, vous n'avez jamais été crédibles aux yeux de nos compatriotes. Le jour où Kanambe va se fatiguer de vous, il va vous éliminer comme il a toujours fait avec les autres traitres qui ne sont plus de ce monde. Sachez bien que le Congo restera un et indivisible.
posté le 25-02-2010 à 10:48:22 GMT +1
LA SURVIE TRES DIFFICILE DES DEPLACES EN ITURI
Les conditions d'existence des personnes déplacées présentes dans le district nord-oriental de l'Ituri, théâtre d'une recrudescence des tensions entre groupes rebelles et soldats réguliers congolais,suscitent toujours une grande inquiétude. Environ 7000 déplacés n'ont pas d'assistance alimentaire à BUKIRINGI ( à 90 kilomètres environ au sud de Bunia ). Ils font face à plusieurs autres difficultés, notamment pour l'approvisionnement en eau potable. Ces civils congolais se trouvent confrontés à un sérieux problème de survie,indique Radio Okapi,rapportant les conclusions d'une mission de vérification menée sur place par la Monuc et des organisations humanitaires. Selon les chefs de communautés locales, des familles entières seraient régulièrement amenées à fuir les violences, dont les plus sont devenues dans les zones de MUKATONGAZI et MATARATARA. Le centre de santé de Bukiringi a déjà enregistré plusieurs cas de dysenterie et de victimes de viol,précise encore Radio Okapi. Plus de 25.000 déplacés ont été recensés dans le district de Kibali-Ituri en décembre dernier.
posté le 17-02-2010 à 17:02:43 GMT +1
KAMPALA MODIFIE LA STRATEGIE CONTRE SES REBELLES EN R.D. CONGO
Les forces armées ougandaises ont installé des avant-postes en Province Orientale ( RDCongo ) où elles pourchassent les rebelles ougandais de l'Armée de résistance du seigneur (Lra) qui s'évissent dans dans cette région orientale en République Démocratique du Congo depuis 2005, demandé aux militaires congolais de rester confinés dans leurs bases et entrepris leurs recherches dans les bois en direction de DURU et NGILIMA, à une quarantaine de kilomètres de DUNGU. Le changement de tactique adopté par l'armée ougandaise a été rapporté par des sources locales bien renseignées, selon lesquelles les rebelles restent extrêmement dangereux malgré leur nombre de plus en plus restreint. Selon les mêmes sources,la situation humanitaire semble maîtrisée,mais les gens ne vont plus travailler aux champs car ils redoutent d'y être agressés par les rebelles. Le problème c'est qu'on ne pourra pas éternellement continuer avec l'aide humanitaire dans un climat d'insécurité constante. De plus, nous ignorons ce qu'il en est dans les aires périphériques. Depuis qu'une offensive militaire a été lancée dans la cette région en décembre 2008 contre les bases de la Lra, une partie des rebellles s'est transférée au Sud-Soudan et en République Centrafricaine, tandis que ceux qui sont restés au Congo-Kinshasa se sont divisés en petits groupes , restant en contact au moyen d'équipements très sophistiqués, comme des téléphones satellitaires. Selon l'armée, il ne s'agirait que d'une centaine d'hommes au maximum à opérer encore en Républiique Démocratique du Congo,mais le véritable problème réside dans les centaines d'otages qu'ils ont pris : les rebelles capturent des mineurs pour les éduquer, c'est -à-dire les former et les intégrer dans leurs rangs. S'ils continuent à ce rythme, on pourrait bientôt être confrontés à une nouvelle petite armée, malheureusement financée par certains pour déstabiliser la région. Selon les derniers chiffres diffusés par le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'Onu, 849 personnes ont péri l'année dernière dans des attaques de la Lra; pendant la même période , 1486 civils ont été enlevés tandis que 365.000 autres ont pris la fuite.
posté le 03-02-2010 à 14:24:56 GMT +1
LES REBELLES OUGANDAIS CONTINUENT A ATTAQUER A ISIRO
Chaque jour, des civils congolais affamés obligés de quitter leurs terres et leurs villages se présentent pour demander de l'aide dans les locaux de CARITAS à Isiro, principale ville du Nord-est où sévissent les rebelles ougandais de l'Armée de résistance du seigneur ( LRA ),c'est ce que le père Baudouin -Tatsima a dit dimanche dernier pendant la messe dédiée aux victimes des incursions rebelles.
De même, la jeune fille Aimée, seule rescapée d'un massacre commis début décembre près de Trapili, dans la localité de Mavazukuda, dans la zone marchande de Mabanga ya talo,soutient n'avoir été épargnée par les rebelles que parce qu'elle parlait leur langue, le swahili. Selon elle, 116 femmes, enfants et civils au total auraient été tués dans les souffrances les plus atroces. Six jours durant, Aimée a erré dans la forêt en se cachant, avant de rencontrer des militaires congolais qui l'ont emmenée à Isiro. Cent personnes minimum auraient été tuées depuis fin décembre par les rebelles de ( LRA ), indique le bilan diffusé par l'Onu en vertu des informations collectées sur le terrain par le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies
posté le 18-01-2010 à 17:52:51 GMT +1
LA COUR SUPREME RWANDAISE REPORTE LE PROCES DE NKUNDA
Nous apprenons que la cour suprême du Rwanda a décidé de reporter au 1er mars prochain le procès du chef de la rébellion rwandaise du CNDP Laurent-Nkunda, qui avait été arrêté au Rwanda en janvier 2009. Ce report, ont expliqué les magistrats sollicités sur la légalité de l'arrestation de Laurent-Nkunda advenue à la suite d'une opération militaire conjointe entre les armées du Congo et du Rwanda,est dû à l'absence du témoin-clé James- Kabarebe chef d'état-major de l'armée rwandaise accusé par la défense d'avoir ordonné la capture et la détention de l'imputé. Selon ses avocats, l'arrestation du rebelle rwandais Nkunda,considéré principal responsable des violences et de l'insécurité qui sévissent toujours au Nord et Sud-Kivu ( Est du Congo ), y compris depuis la cessation officielle des hostilités serait advenue en l'absence d'un mandat d'arrêt et la détention de l'intéressé en territoire rwandais s'avèrerait de ce fait illégale. Laurent-Nkunda, détenu en lieu secret sous contrôle des autorités de Kigali,le rebelle Nkunda qui, lors de son arrestation commendait le CNDP, accusés d'abus et de violences sur la population civile de l'Est de la République Démocratique du Congo n'a toujours pas été autorisé à comparaître physiquement devant les juges ni à rencontrer ses proches. Son avocat, Séphane - Bourgon s'est dit contraint de recourir à la cour suprême après que toutes les demandes pour détention illégale qu'il avaient présentées devant les tribunaux civils et militaires du Rwanda n'ont pas été en considération.
posté le 13-01-2010 à 16:08:02 GMT +1
UNE LETTRE AU PRESIDENT OBAMA POUR LA PAIX EN R.D. CONGO
Une nouvelle politique dans les relations internationales , notamment à l'égard de la République Démocratique du Congo et de ses régions orientales, en état d'urgence et de guerre depuis plus de 15 ans a été invoquée dans une lettre ouverte au président OBAMA par les membres du Réseau Paix pour le Congo. Les signataires du document constatent que la violence qui se sévit dans l'Est du Congo découle de l'exploitation frauduleuse des ressources minières de la région ( cassitérite, coltan,or,wolfram, pétrole, méthane...etc...). la missive poursuit : Les gens se demandent: Pourquoi tout cela ? Jusqu'à quand doit-on attendre pour qu'il y ait la paix et quelle paix nous sera-t-elle accordée ? C'est la question que nous voudrions poser aussi, Monsieur Le Président, qui êtes le représentant d'un pâys impliqué, directement dans le conflit et les déséquilibres des pays des Grands Lacs, à cause du soutien accordé aux régimes de la région, le Rwanda et l'Ouganda en particulier et à cause du profit tiré par les multinationales qui alimentent cette guerre et qui jouent un rôle très important dans l'économie de votre pays. Les auteurs de la lettre soutiennent également que dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, l'exportation frauduleuse ( des métaux ) est augmentée de manière significative depuis janvier 2009, soit depuis les accords passés par les gouvernements congolais et rwandais sans le consentement préalable de leurs parlements respectifs et le lancement dans la région d'une campagne militaire conjointe. A ce propos, le Réseau Paix pour le Congo redoute le signe avant-coureur de l'occupation du Kivu par le Rwanda, notamment par l'intermédiaire de soit-disant réfugiés congolais qui franchissent continuellement la frontière. La missive se conclut par un appel aux Etats-Unis pour qu'ils cessent de soutenir l'Ouganda et le Rwanda , exigent des multinationales qu'elles observent les lois et après de longues années d'ngérence et complicité préservent les droits économiques, politiques et territoriaux des pays de la région des Grands Lacs. Le document fait en outre référence aux conditions d'existence de la population civile, en proie aux opérations militaires,aux incursions rebelles et à la pauvreté. Les témoignages recueillis dernièrement dans la province Orientale dans les agences de presse près des frontières de l'Ouganda et du Soudan, confirment que de nouvelles attaques ont été menées par les rebelles ougandais de l'Armée de résistance du seigneur ( Lra ): les derniers assauts signalés auraient pris pour cible les villages de Ngilima et Bangadi, près de Dungu.
posté le 04-01-2010 à 14:41:56 GMT +1
COMBATS ENTRE GROUPES ARMES ET MILITAIRES DANS LA PROVINCE DE L'EQUATEUR
De violents affrontements entre groupes armés et militaires se sont vérifiés de jeudi à vendredi dernier à Enyelé, dans la province de l'Equateur en RDCongo, causant plus de 150 morts dans les rangs des insurgés,a confirmé le colonel Jean-Paul Dietrich porte-parole militaire de la Monuc au Congo.
Les combats ont eu lieu dans la nuit du réveillon de la Saint-Sylvestre au premier jour de l'an 2010 et ont causé 157 morts chez les insurgés et plusieurs blessés parmi les soldats loyalistes, a encore precisé le colonel Dietrich aux agences de presse à travers le monde. Selon la même source,près 500 casques bleus sont déployés dans des bases provisoires à Gemena et Bozene,en Equateur, pour soutenir les troupes de l'armée nationale congolaise et assurer la sécurité des habitants de la zone, fréquent théâtre depuis fin octobre 2009 de heurts intercommunautaires, soldés par 270 morts, dont 180 civils. Selon le Haut-Commissariat aux Réfugiés ( HCR ) de l'Onu, 93.923 civils congolais ayant franchi la frontière pour fuir les violences se trouveraient toujours dans des camps de réfugiés en République Populaire du Congo.
posté le 18-12-2009 à 23:39:14 GMT +1
DES COMBATS DANS LE NORD-EST DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Des attaques et des combats sont signalés dans plusieurs zones nord-orientales de la République Démocratique du Congo, à la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda, entre les forces armées congolaises et groupes rebelles. Des sources militaires à Kinshasa soutiennent avoir mené durant trois jours des offensives contre les " rebelles rwandais ( Fdlr ) et leur alliés, dont quelques soldats déserteurs et des miliciens de l'Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain ( Apcls ) dans deux secteurs de la province du Nord-Kivu. L'armée ajoute avoir tué au moins 10 rebelles et d'en avoir capturé d'autres. Plus au nord, dans le district de l'Ituri, des combats seraient en cours depuis plusieurs jours entre militaires réguliers et éléments du Front populaire pour la justice au Congo ( Fpjc ) à Poto-Poto, localité voisine de Tcheyi. Cette reprise des violences dans cette partie nord -orientale de la RDCongo a comme conséquence directe la fuite des populations qui abandonnent les villages par crainte d'être impliqués dans les affrontements. Au moment où un regain de violence sévit, Alan-Doss, représentant du Secrétariat Général de l'Onu au Congo, a annoncé il y quelques jours à New-Yord au Conseil de sécurité que l'opération " Kimia II ", menée par l'armée congolaise contre quelques groupes rebelles dans les provinces orientales du Sud et Nord-Kivu et soutenue par la mission de la Monuc se conclura le 31 décembre prochain.
posté le 18-12-2009 à 23:05:25 GMT +1
L'INTERVENTION MILITAIRE A DONGO CAUSE DES VICTIMES ET DES DEPLACES.
Selon le communiqué de l'état-major des forces armées congolaises,au moins 47 rebelles auraient été tués et 32 soldats loyalistes blessés tandis que 150.000 civils congolais au total auraient pris la fuite depuis le lancement de leur offensive le week-end dernier à Dongo. Les soldats de la République Démocratique du Congo s'efforcent depuis le 29 octobre 2009 avec le soutien des soldats de la Monuc de chasser de la région un groupe d'insurgés ( dits les patriotes-résistants ) et d'y rétablir l'ordre au terme de plusieurs semaines de combats entre communautés rivales pour le contrôle d'un lac. La dernière offensive des soldats de Kinshasa a incité de nouvelles familles à franchir la frontière pour se réfugier au Congo-Brazzaville ou dans les régions limitrophes de la zone de Dongo et 150.000 personnes minimum auraient jusque là abandonné leurs foyers. Selon des sources de la Monuc, 500 soldats del'Onu auraient été déployés dans une base temporaire à Gemena et Bozene ( dans la province nord-occidentale de l'Equateur ) pour soutenir les soldats des forces armées congolaises qui ont investi Dongo et appelé les habitants à rentrer chez-eux.
posté le 09-12-2009 à 15:07:49 GMT +1
ASSASSINAT D'UN PRETRE CONGOLAIS A KABARE DANS LE SUD-KIVU.
Père Daniel Cizimya,prêtre congolais, a été assassiné dans la nuit de samedi à dimanche par des hommes armés non identifiés qui se sont introduits dans le presbytère de sa province à Kabare à une quinzaine de kilomètres de Bukavu, dans le district nord-oriental du Sud-Kivu. Agé de 51 ans, le défunt est né à Kabare et a été tué par balles à bout portant. Quelques objets de peu de valeur ont été emporté par les assassins, peu avant de prendre la fuite. Face à cet énième acte de barbarie à l'encontre de membres de l'Eglise dans la région, en proie à une recrudescence de l'insécurité dénoncée par maintes instances, le clergé local est sous le choc. Malgré les intimidations, sachons que nos villages nous appartiennent et nous devons les protéger et apprendre à y vivre. Malgré tout, gardons courage, a écrit Monseigneur Pierre Bulambo-Lunanga, vicaire général de Bukavu, dénonçant la diffusion d'une culture de la banalisation de la vie et de l'impunité. Le meurtre du prêtre assassiné a par ailleurs suscité quelques tensions à Kabare: dans un accès de colère, un groupe d'habitants a intercepté dimanche dernier un véhicule transportant trois individus soupçonnés d'être impliqués dans la mort du père Daniel Cizimya. Les troubles, qui ont requis l'intervention des forces de l'ordre, se sont soldés par une victime et plusieurs blessés. Par ailleurs, l'archevêque de Kinshasa, Monseigneur Laurent -Mosengo Pasinya a fermement condammé les actes de violence commis sur la personne de représentants de l'Eglise dans la région de Bukavu. Monseigneur Monsengo s'est dit très préoccupé par la situation dans la région, à la suite du meurtre, en l'espace de 48 heures seulement, d'un prêtre samedi soir à Kabare, père Daniel Cizimya,et d'une religieuse lundi soir à Murhesa, soeur Dénise Kahambo-Murahiwra.
L'insécurité dans cette région prouve l'incompétence de l'autorité nationale, le silence coupable et la passivité de la Monuc que tout le monde au Congo se poser la question de savoir la raison de sa présence dans l'ensemble du territoire congolais.
posté le 09-12-2009 à 14:07:25 GMT +1
LES NOUVEAUX COMBATS A L'EST DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
La situation est très tragique dans la province de l'Equateur dans l'Est du Congo. En l'espace de quelques jours, 20.000 civils congolais en provenance de la province de l'Equateur ( nord-est ) ont encore traversé la rivière Oubangi pour se réfugier en République Populaire du Congo,venant s'ajouter aux précédents exodes de civils commencés le 29 octobre dernier, pour un total de 74.000 personnes,indique le Haut Commissariat aux réfugiés de l'Onu à l'issue d'un week-end de nouveaux combats entre soldats de l'armée congolaise et les hommes armés de la communauté Enyele dans le village de Bozene. En plus de 40 ans de conflits entre communautés locales pour le droit à la pêche ou le contrôle des lacs, les affrontements n'ont jamais duré aussi longtemps et n'ont jamais impliqué autant de personnes,poursuit le Haut Commissariat aux réfugiés,précisant qu'aux 74.000 réfugiés présents en R.D.Congo, il convient d'ajouter les 38.000 déplacés restés en territoire national et réépartis dans les villages souvent reculés et d'accès très difficile. En dépit d'une forte mobilisation internationale entre les instances de l'Onu,l'Union européenne et les organisations non gouvernementales, la situation humanitaire reste toujours très précaire :on manque de matériel essentiel, de nourriture,d'eau, de médicaments et surtout de place pour loger dans des structures moins spontanées a conclu le Haut Commissariat aux réfugiés. Les lieux publics, comme les écoles par exemple, doivent être rapidement évacués afin de permettre aux activités de reprendre normalement a encore souligné le Haut Commissariat aux réfugiés; indépendamment des aides matérielles, les réfugiés ont besoin d'un soutien psychologique : dans 70% des cas, il s'agit de femmes et d'enfants qui vivent dans la peur et ne veulent pas revenir dans leurs villages où sont restés le plus souvent leurs maris et pères pour surveiller les champs et les maisons,redoutant de nouveaux pillages. En tout cas, la situation est très préoccupante dans cette partie du territoire congolais.
posté le 20-11-2009 à 13:23:20 GMT +1
LA MISERE ET L'INSECURITE DANS LA REGION DE L'ITURI.
Près de 40.000 personnes déplacées se trouveraient dans les conditions catastrophiques, sans vivres ni médicaments, en territoire de Walendu Bindi, à 40 kilomètres environ au sud de Bunia ( chef-lieu de district de Kibali -Ituri, Nord-est de la République Démocratique du Congo ), indiquent des sources gouvernementales à la station Radio Okapi, à l'issue d'une visite dans les villagages de Djeti, Tchekele, Aveba et Soke, qui ont accueilli les habitants des localités voisines de Bukiringi, Baviba et Boloma, théâtre de heurts entre groupes armés. Selon les mêmes sources, la situation d'une centaine d'enfants souffrant de sous-alimentation est en outre particulièrement préoccupante. Selon les informations à notre possession d'une source sûre à Bunia, on nous confirme la menace représentée par les groupes armés dans l'aire méridionale du chef-lieu de l'Ituri, précisant que ces derniers prennent pour cible tant les soldats de l'armée nationale congolaise que les civils. De même, des épisodes de violence sont signalés en ville, où le père Jean-Gaston BULI a été dernièrement assassiné, probablement par des criminels communs. Champ de bataille durant la guerre qui avait éclaté dans l'Est du Congo en 1998, l'Ituri avait connu une période de calme suite à la conclusion d'un accord de paix en 2006 entre le gouvernement et les principaux groupes armés actifs dans la zone.
posté le 12-11-2009 à 17:31:09 GMT +1
DROITS DE L'HOMME TOUJOURS BAFFOUES EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Alors qu'une semaine s'est écoulée depuis leurs premières arrivées, les habitants originaires du village de Dongo ( province septentrionale de l'Equateur ) réfugiés en République Démocratique du Congo ont augmenté de presque 10.000 personnes, indique le dernier bilan du HCR ( Haut Commissariat aux réfugiés ) de l'Onu qui a recensé 24.194 sans-abri, dont 3300 ont été accueillis à Eboko, petit village riverain de l'Oubangi. Les agents humanitaires présents sur le terrain font état d'importtantes difficultés logistiques et réclament un plus grand soutien pour résoudre les problèmes matériels les plus urgents - vivres, eau, logements, assistance médicale - à la suite des affrontements du 30 octobre dernier relatifs à l'exploitation d'un lac voisin qui ont opposé les habitants d'Enyele et de Monzaya, puis les habitants d'Enyele et les agents de police congolaise, et se sont soldés par un bilan incertain de dizaine de victimes et de blessés. Selon les presses, le flux des personnes déplacées aurait diminué depuis que les forces de sécurités congolaises ont repris le contrôle de Dongo le week-end dernier et arrêté une centaine d'individus soupçonnés d'avoir tué de nombreux policiers et civils. Tandis que les autorités de Brazzaville ont dépêché une mission d'inspection humanitaire sous l'égide de la ministre Emilienne -Raoul, le gouvernement de Kinshasa a détaché une délégation composée du ministre de l'intérieur, d'élus locaux et de membres de la Monuc pour élaborer une solution définitive au problème. Les autorités de deux pays restent en étroit contact pour superviser une situation délicate, considérant la présence probable d'individus armés infiltrés au sein des réfugiés.
posté le 08-11-2009 à 12:33:01 GMT +1
LES CONGOLAIS DU TOUT-PUISSANT MAZEMBE SACRES CHAMPIONS D'AFRIQUE DE LA LIGUE DE FOOTBALL 2009.
L'équipe congolaise de football de Lubumbashi, Le TOUT PUISSANT-MAZEMBE est sacrée hier championne d'Afrique de la ligue des champions 2009 dans son fief devant un stade archicomble de la commune de Kenya face à la redoutable équipe nigériane d'HEARTLAND lors d'un match très engagé retour ( aller 1-2 ). Le but de la victoire a été marqué contre son propre camp par Victor-Ezuruike à la 74 ème minutes. Les congolais ont mérité cette victoire face aux nigérians surtout venus pour défendre. Les joueurs congolais ont donné de la joie à tout un peuple combien souffrant moralement par la misère quotidienne de la vie que traverse le pays par un régime irresponsable. Ces vaillants jeunes frères des anciens champions des années 1967 et 1968 méritent les félicitations au même titre comme cela fut à l'époque du bombardier Pierre-Kalala,Bwanga,Kazadi et les autres. Grâce à cette victoire, le football congolais revient sur les terrains du monde pour prouver sa volonté de vaincre et surtout de prouver son savoir-faire. Les joueurs de Mazembe viennent de donner aussi une leçon du patriotisme aux politiciens congolais qui ne parviennent pas à porter très haut notre drapeau national pour un Congo fort et riche. La République Démocratique du Congo et son peuple veulent la paix, la justice et le dévéloppement. Le peuple congolais remercie et félicite l'entraineur français, monsieur Diego-Garzito d'avoir travaillé dur avec ces jeunes joueurs déterminés et surtout disciplinés qui nous apportent aujourd'hui cette belle victoire. Pour arriver à ce bon résultat, les joueurs ont travaillé dur et écouté les conseils de leur entraineur et de tout le staff technique, car un travail sans discipline et courage ne profite à rien.
posté le 05-11-2009 à 17:47:02 GMT +1
QUATRE-VINGT DOUZE PRISONNIERS DE LA PRISON CENTRALE DE KINDU SE SONT EVADES.
Selon l'agence france presse ( AFP ) en sigle,quatre-vingt douze prisonniers de la prison centrale de Kindu, chef-lieu de la province du Maniéma dans l'Est de la République Démocratique du Congo se sont évadés, et deux autres ont été froidement tués par la police, a-t-on appris mercredi 4 novembre 2009 auprès du maire de cette ville Michel- Olle-OKOKO. Profitant de la fragilité du bâtiment carcéral, les détenus ont cassé les murs, enlevé les briques cuites pour s'évader a encore déclaré à l'AFP, le maire de Kindu. Les policiers de garde ont ouvert le feu, atteignant mortellement au thorax et à la tête deux fugitifs, a-t-il ajouté Michel -Olle-OKOKO, indiquant qu'un prisonnier a également été blessé au visage.
Selon le maire de Kindu, les détenus préparaient leur évasion depuis plusieurs jours,et la majorité des évadés sont des voleurs (...) qui ont toujours terrorisé la ville a-t- il encore affirmé le maire de Kindu. Cette prison de Kindu a été construite par les colons belges depuis 1955, abritait 136 détenus,dont les militaires et les policiers. Ne disposant pas de clôture, elle est simplement gardée par la police et l'armée congolaise. La Monuc avait déploré en juin dernier,la recrudescence des mutineries et tentatives d'évasion des prisonniers en République Démocratique du Congo, après la mort de deux personnes et le viol de détenues lors d'une tentative d'évasion de militaires incarcérés à la prison de Goma dans le Nord-Kivu. Elle expliquait cette augmentation notamment en raison du manque récurrent de prise en charge alimentaire et d'accès aux soins de santé pour les pensionnaires (...) et à l'absence d'une politique pénitentiaire efficiente par les autorités politiques et judiciaires congolaises. Nous vous signalons qu'au Congo, les centres pénitentiaires sont praticulièrement vetustes et surpeuplés datant de l'époque coloniale belge. Les prisonniers congolais, même dans la capitale Kinshasa, vivent dans des conditions d'hygiène désastreuses, exposés à des nombreuses maladies, à la déshydratation et surtout la malnutrition, voire la famine. On peut y mourir de faim ou de tortures.
posté le 02-11-2009 à 14:43:25 GMT +1
LA MESQUINERIE DE KANAMBE DE NE PAS VOULOIR TRADUIRE LE RWANDAIS NTAGANDA A LA COUR PENALE INTERNATIONALE.
Selon une source digne de foi, nous apprenons que Kanambe alias " Kabila "et son gouvernement fantomatique ne remettront pas à la Cour Pénale Internationale ( Cpi ) le rebelle rwandais Bosco-Ntaganda recherché pour crimes de guerre. Cette nouvelle a été annoncée par la bouche de Lambert- Mende-Omalanga, porte-parole de Kanambe ; Mende-Omalanga a ajouté que les chicaneries autour des poursuites à engager sans délai sont de nature à infliger au Congo fragile un remède pire que mal, réitérant la position déjà exprimée par Kanambe qui considère que la paix et la sécurité du Nord-Kivu passent avant toute chose. Depuis le début de l'année les pressions de la communauté internationale se sont multipliées, demandant au gouvernement fantoche de Kinshasa et son maître Kanambe de leur remettre le rebelle rwandais Ntaganda ( CNDP ), intégré dans l'armée congolaise. Officiellement assigné à des fonctions non opérationnelles, en réalité, Ntaganda est un des responsables de la campagne Kimyia 2, engagée par l'armée congolaise contre les rebelles hutus rwandais encore présents au Kivu. Nous vous rappelons que lors d'une de leurs dernières attaques à Busereka, dans le territoire de Lubero, les rebelles Fdlr ont tué six personnes et incendié plus de 150 habitations. L'instabilité du Congo ne se limite aux provinces du Kivu, selon la Monuc, les milices armées ont de nouveau regagné leurs bases dans la région voisine de l'Ituri dans le nord-est, d'où ils partaient dans le passé pour piller et attaquer les villages de la zone.
posté le 29-10-2009 à 16:20:20 GMT +1
LA VILLE DE BUKAVU COMMEMORE SON EVEQUE TUE ET MARCHE CONTRE L'INSECURITE TOUJOURS GRANDISSANTE.
Contre l'état d'insécurité permanente qui règne dans la région, hier des centaines d'habitants de Bukavu, des représentants de la société civile ainsi que des prêtres et des religieuses ont manifesté pacifiquement. L'objectif de la manifestation était de remettre à l'autorité provinciale ( gouverneur ) un mémorandum de la société civile sur le retour de la violence et la nécessité de retablir la justice. La marche s'est terminée devant les bureaux des autorités provinciales après être partie de la Place Christophe -MUNZIHIRWA, à la mémoire de l'évêque défunt de Bukavu, dont le 13ème anniversaire de l'homicide est commémoré ce jeudi 29 octobre 2009. L'Eglise locale a organisé une messe, une procession, des récits de témoignages et une visite sur les tombeaux des évêques en la Cathédrale Notre Dame de la Paix pour commémorer ce martyr de Bukavu, retrouvé mort sur la place alors dénomée Nyawera, tué par balles par des hommes en uniforme. Nous vous rappelons que le défunt prélat avait été nommé archevêque en 1994, tandis que de l'autre côté de la frontière, au Rwanda, se consummait le drame du génocide et que des milliers de réfugiers passaient en territoire congolais; la population et l'eglise se souviennent de sa franchise et de ses fortes prises de position en faveur de la paix dans la région. L'année de sa mort, en 1996,inaugura une saison de guerre dans le pays dont les contrecoups sont ressentis jusqu'à nos jours. Les souffrances des populations de l'Est de la RDCongo ont d'ailleurs été dénoncées à plusieurs reprises lors du récent Synode des évêques d'Afrique, qui s'est conclu dimanche dernier au Vatican,par exemple dans un message de solidarité rédigé par les pères synodaux. L'actuel archevêque de Bukavu, Monseigneur François Xavier Maroy RUSENGO, a dû quitter les travaux du synode avant leur conclusion pour rejoindre les fidèles du Sud-Kivu en communion de prière.
posté le 17-10-2009 à 11:21:34 GMT +1
LA SOUFFRANCE DES CIVILS CONGOLAIS DE DEUX KIVU CONTINUE.
Le gouvernement fantoche de Kinshasa reste toujours impuissant au sujet de la situation sécuritaire de la population de deux Kivu. Malgré les multiples discours et réunions, la population congolaise de cette partie orientale de la République Démocratique du Congo reste très préoccupante. Je ne pense pas qu'avec le régime actuel que les civils congolais de ces deux provinces vont un jour avoir la paix. Cette population est abandonnée à elle même en commençant par ses propres autorités et sans oublier aussi par la communauté internationale. Les femmes violées et tuées par les soldats de Kinshasa et des rebelles rwandais de Fdlr venus en représailles pour se venger. Les petits enfants et leurs pères maltraités, frappés voire même tués. Leurs habitations incendiées. Human Rights Watch est devenu banal dans l'Est du Congo. C'est dommage et incroyable surtout les discours de Kinshasa qui ne cessent de crier haut et fort que la paix est revenue dans les Kivu, et pourtant sur le terrain la situation est vraiment très différente. Comment la situation a-t-elle pu empirer à ce point dans l'Est du Congo ? Les Ong se trouvant là-bas sont unanimes : l'opération militaire Kimia 2, lancée en mai 2009 par le gouvernement de Kinshasa soutenue par la Monuc et visant à désarmer les rebelles Fdlr est surtout mise en cause. Les soldats gouvernementaux en chemin, commettent les pillages, viols ,arrestations arbitraires de façon systématique et ils tuent leurs compatriotes affirment les Ong sur place. Où est donc la Monuc ? Elle a échoué comme l'armée gouvernementale à sécuriser toute la population de cette région du Congo.
Tandis que les rebelles Fdlr attaqués par les soldats congolais mènent à leur tour les représailles massives envers la population civile. Pour que la population congolaise des deux Kivu et de l'ensemble de la République Démocratique du Congo retrouve une véritable et durable paix, il faut que la communauté internationale frappe le poing sur la table en punissant les coupables des atrocités commises sur cette pauvre population civile congolaise qui ne cesse de souffrir. Il reste à savoir si un jour, la communauté internationale apportera une attention voulue aux habitants des deux Kivu et à ceux de la province Orientale pour sortir de cette poudrière.
posté le 13-10-2009 à 16:45:38 GMT +1
LES CONSEQUENCES DESASTREUSES SUR LES CIVILS CONGOLAIS DANS LES PROVINCES DU NORD ET SUD KIVU.
Lancées depuis janvier 2009 dans les provinces du Nord et Sud Kivu en République Démocratique du Congo, les opérations militaires ont des conséquences sur le plan humanitaire et juridique tout simplement très désastreuses. C'est ce qu'affirment 84 organisations non gouvernementales locales et internationales en activité dans les secteurs humanitaires et de la défense des droits humains qui, dans un communiqué publié aujourd'hui,qualifient d'inacceptable le prix payé par les populations civiles congolaises de cette partie du Congo pour les deux opérations ( Kimia 1 et Kimia 2) lancées ces derniers mois par l'armée nationales congolaise. Les militaires du gouvernement de Kinshasa, avec l'aide de la Monuc, interviennent depuis le début de l'année pour libérer le territoire oriental de la présence des milices du Fdlr, qui a établi son fief dans l'Est du Congo depuis 1994, année du génocide au Rwanda. Toujours selon la note des ONG, les chiffres des bilans établis ces derniers mois parlent d'eux-mêmes : depuis le début des opérations militaires contre les rebelles rwandais, 1143 civils ont été tués dont dix chefs coutumiers locaux, 7000 femmes et filles violées, environ 900.000 personnes contraintes d'abandonner leurs habitations, plus de 6000 logements ont étés incendiés, 123 attaques contre les villages ont été recensées et des centaines de civils ont étés enrôlés de force par les rebelles pour mener des travaux forcés. Les organisations qui accusent de responsabilité dans ces axactions aussi bien les rebelles rwandais que les forces régulières congolaises, invitent la Monuc et la communauté internationale à garantir aux civils la protection dont ils ont vraiment besoin.
posté le 04-10-2009 à 11:38:09 GMT +1
L'INSECURITE CONTINUE DANS LA REGION DU SUD-KIVU EN R.D.CONGO
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU, un employé congolais de l'Ong ADRA ( agence du développement et du sécours adventiste ) a succombé aux blessures que lui avaient infligées des hommes armés non identifiés qui ont attaqué son véhicule sur la route entre Fizi et Lubondja au Sud-Kivu. Le même bureau ajoute encore qu'un autre agent de la même organisation est parvenu à échapper à ses asaillants. Les passagers de deux camions avaient eux aussi été agressés et capturés avant d'être libérés peu après. L'OCHA précise qu'il s'agit là du 22ème épisode de violence commis dans cette partie du territoire congolais depuis janvier 2009 à l'encontre d'agents humanitaires. Les agents de l'agence humanitaire s'efforcent de soutenir les populations congolaises civiles, premières victimes du climat d'insécurité diffuse qui perdure dans cette région du sud-Kivu. En dépit des deux opérations militaires conjointes lancées dans la région par les gouvernements congolais et rwandais contre les combattants Fdlr et le récent retour de centaines de familles déplacées dans leurs villages. C'est toujours la population civile congolaise qui subit les vexations des militaires et des rebelles. Comme d'habitude, les groupes armés se sont enrichis en exploitant les riches ressources minières de la partie orientale de la république congolaise ( or, diamant, coltan, cassitérite....etc..... ). Le régime de Kinshasa est resté toujours impuissant et incapable à trouver des solutions à ce sujet.
posté le 03-10-2009 à 15:07:30 GMT +1
LES IRREGULARITES DU SECTEUR MINIER ONT FAIT PERDRE A LA R.D.CONGO 500MILLIONS DE DOLLARS AMERICAINS L'ANNEE PASSEE
Le gouvernement de Kinshasa dirigé par des irresponsables malhonnêtes a perdu l'année dernière près de 500 millions de dollars américains en raison de graves irrégularités dans le secteur minier du pays. C'est ce que revèle un rapport du sénat congolais. La fraude,la corruption, le dysfonctionnement dans la gestion des mines, aucun service de l'Etat de la République Démocratique du Congo n'est épargné dans ce rapport publié récemment. Au Congo, tous les services ne collaborent pas, ne coordonnent pas, néchangent pas les informations pour savoir quelle est l'entreprise qui ne remplit pas les conditions. Un véritable foutoir à l'échelle d'un film d'horreur. Le problème ne se limite pas à des problèmes structurels. Il y a la corruption, il y a des détournements d'argent; certains agents commis aux services des impôts par exemple, ou à l'exportation, qui changent les poids;par exemple, là ou on exporte 40 tonnes de tel produit, les agents écrivent, par exemple, que 40 kilos. Quelle façon de diriger un pays ? En tout cas, le Congo n'est pas encore sorti du tunnel. Le pays est toujours bloqué dans les méandres d'un très grave problème de mauvaise gouvernance du pied à la tête.
posté le 02-10-2009 à 15:38:40 GMT +1
LE DEVOIR ET LE ROLE DES ARTISTES CONGOLAIS SUR NOTRE CULTURE
Le peuple congolais dans son ensemble demande à tous les musiciens congolais de jouer un rôle moralisateur de notre culture. Vrai ou faux, les images obscènes de nudité de Meje 30,la danseuse du groupe de Tshala-Muana qui circulent sur le net ces derniers jours n'honore pas notre culture. Depuis quelques décennies maintenant notre musique ne fait plus la fierté de notre pays. La génération musicale actuelle est à la base de cette dégradation de moeurs à cause de l'argent facile. Notre musique n'a plus d'âme. Cette nouvelle génération ne fait aucun effort pour honorer nos anciens monuments dans ce domaine. Elle nous présente toujours des oeuvres de mauvaises qualités qui n'ont ni forme ni qualité. Quelle bassessse de voir ou d'écouter les chansons de nos jeunes musiciens aujourd'hui ? Nos jeunes musiciens n'ont plus d'inspiration. A cause de l'argent facile, ils vendent des oeuvres qui n'ont aucune valeur morale. A l'époque de " Grand Kallé ", Franco, Nico-Kasanda, Abeti-Masikini et Tabu Ley, la musique congolaise était appréciée par toute l'Afrique,car cette musique là était conseillère des âmes. Aujourd'hui, les musiciens congolais remplissent les salles et stades par des danses et paroles obscènes. Notre culture est bafouée à cause certains individus assoiffés d'argent. L'image de notre musique est ternie aujourd'hui à cause des irresponsables. Il est temps que le Congo redevient champion de la bonne mélopée attendrissante de qualité.
posté le 10-09-2009 à 16:16:26 GMT +1
LES CRIMES DE GEURRE DANS LES DEUX KIVU EN R.D. CONGO.
Selon les informations à notre possession d'une source sûre,des exécutions sommaires et autres très graves violences ont été comises dans les provinces orientales du Nord et du Sud-Kivu par les groupes irreguliers qui opèrent dans cette région de la République Démocratique du Congo ainsi que par les soldats de l'armée nationale congolaise, soutiennent deux rapports de l'Onu publiés mercredi relatif aux combats de l'année dernière.
Elaborés par la Monuc et le Haut Commissariat aux Droits de l'Homme, les deux rapports font état de 79 exécutions sommaires, attribuées dans 12 cas aux soldats réguliers congolais et dans 67 aux milices du CNDP de Laurent-Nkunda.
Les auteurs de ces documents accusent les soldats congolais de 70 viols à Goma et à Kanyabayonga et, d'une manière plus générale, de violences sur la population qu'ils étaient cencé protéger. D'autre part, le rapport affirme que le combattants du CNDP auraient tué de nombreuses personnes alors que les hostilités avaient cessé et au propre domicile de leurs victimes. Madame NAVY PILLAY, la haut commissaire aux droits de l'homme de l'Onu a denoncé la brutalité diffuse et impunie qui règne toujours dans l'Est de la République Démocratique du Congo.
posté le 04-09-2009 à 14:39:11 GMT +1
LA COUR PENALE INTERNATIONALE DECIDE DE GARDER ENCORE JEAN-PIERRE-BEMBA EN PRISON.
L'ancien leader de l'opposition et rival principal de Kabila,détenu près de la Haye dans l'attente d'être jugé pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis en 2002 et 2003 en République Centrafricaine,restera en prison,a décidé monsieur Ocampo, procureur général de cette cour,accueillant le recours présenté pour le procureur suite à la décision du tribunal d'accorder la liberté provisoire à l'imputé jusqu'au début de son procès,reporté à maintes reprises.
La décision de laisser Jean-Pierre-Bemba en prison découle notamment du refus et des objections formulés aux pays indiqués par le prévenu pour l'accueillir provisoirement. La France, la Hollande, le Portugal et la Belgique ont pour leur part refusé de lui donner l'asile,tandis que l'Allemagne, l'Italie et l'Afrique du Sud n'ont toujours pas fait part de leur décision. Nous vous rappelons que Jean-Pierre-Bemba est toujours leader du MLC, ancien candidat aux dernières élections présidentielles, opposant farouche à Kabila pour la place du président à la tête de la République Démocratique du Congo.
posté le 25-08-2009 à 18:39:43 GMT +1
LES ENNEMIS DU PEUPLE CONGOLAIS VIENNENT D'ASSASSINER UN AUTRE JOURNALISTE A BUKAVU.
Bruno Koko Chirambaza, journaliste congolais a éte tué le week-end dernier à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Notre compatriote était âgé de 24 ans et employé de la station locale diffusée en langue swahili RADIO STAR, la chaîne de monsieur Pierre Pay-Pay- wa- Syakassighe,ancien dignitaire au régime dictatorial du feu président Mobutu-Seseko. Le défunt a été poignardé au coeur dans la nuit de samedi à dimanche par un groupe d'individus non identifiés qui l'ont agressé en pleine rue. Il s'agit du troisième homme de la presse congolaise assassiné à Bukavu, après le meurtre de deux journalistes de la station des Nations Unies Radio Okapi, Didace Namujimbo et Serge Maheshe,respectivement tués dans les circonstances non élucidées en novembre 2008 et juin 2007. Quant à Bruno Koko Chirambiza pourrait avoir été victime d'une des nombreuses agressions à main armée qui se vérifient dans le chef-lieu de la province du Sud-Kivu,où l'insécurité et la criminalité se sont considérablement intensifiées ces dernières années. Nous venons d'apprendre que Mende-Omalanga, ministre congolais de la communication et des médias a déclaré qu'une enquête sur les faits avait été ouverte. Troisième assassinat d'un professionnel des médias dans cette ville. Ceci nous démontre combien Bukavu est en train de subir quelques infiltrations par des ennemis de la paix dans notre pays. Partout dans le monde, le journaliste est considéré comme leader d'opinion. Nous espérons que les autorités de cette partie du pays vont arrêter les coupables et les punir sévèrement.
posté le 18-08-2009 à 14:54:22 GMT +1
LES CONGOLAIS INDESIRABLES SUR LE TERRITOIRE ANGOLAIS.
Incroyable, mais vrai. Le gouvernement de Luanda a expulsé nos compatriotes de leur territoire. La communauté humanitaire s'inquiète de l'expulsion de dizaines de milliers de congolais installés en Angola. Ces congolais sont rapatriés de force par les forces de sécurité angolaises vers la frontière. Selon l'estimation en date aujourd'hui, leur nombre à plus 100 000 congolais. Beaucoup de nos compatriotes se plaignent d'avoir été victimes d'exactions, et d'avoir été privés de leurs biens après avoir été arrêtés par la police angolaise. Selon un document interne des Nations Unies, la province du Kasaï occidental accueille, à elle seule, plus de 90 000 expulsés congolais. Des dizaines de milliers d'autres ont trouvé refuge dans le Bandundu,au Bas-Congo et au Kasaï oriental. Nous vous rappelons que toutes ces provinces ont la particularité d'être frontalières avec l'Angola. Ce sont des populations vulnérables puisque près d'un tiers sont des enfants.Ce phénomène n'est pas récent; depuis des années,nos compatriotes congolais sont régulièrement expulsés du territoire angolais. Ces expulsions visent toujours les congolais installés dans ce pays voisin depuis plus de cinq ans pour des raisons économiques. Il s'agit pour la plupart de petits commerçants ou des personnes employées dans les zones minières. Il faut noter que nos compatriotes expulsés de l'Angola sont privés de leurs biens. Ils rentrent par la force au Congo complètement démunis. Pourquoi cette haine à l'égard de nos concitoyens par nos voisins angolais ? Le gouvernement angolais oublie que le Congo notre pays a toujours accepté sur notre territoire les filles et les fils angolais. La gratitude n'est pas de ce monde dit-on !
posté le 13-08-2009 à 15:57:05 GMT +1
LA TRACASSERIE INSUPPORTABLE ET QUOTIDIENNE A L'AEROPORT INTERNATION DE NDJILI A KINSHASA.
Grand étonnement à tout voyageur national ou étranger qui débarque à l'aéroport de Kinshasa-Ndjili. De jour comme de nuit,on constate toujours la présence insolite et inexpliqué de gens sur le tarmac. Le voyageur se pose toujours la question de savoir pourquoi ces gens-là se retouvent-ils au pied de l'avion et surtout sur le tarmac. On remarque la même situation dans la salle d'enregistrement des arrivées où se déroulent les formalités de migration. Franchement, pour un étranger qui arrive au Congo pour la première fois, c'est vraiment une grande honte. Comment peut-on expliquer la présence des individus qui n'ont rien à voir de certains services aéroportuaires qui bousculent les passagers en quêtes de leurs bagages ? Les agents de la RVA, malgré leur bonne volonté sont dépassés part la cohue indiscreptible. En tout cas, c'est le seul aéroport international au monde qu'on constate ce genre de situation. Cette situation a trop perduré. La faute incombe à ceux qui avaient le pouvoir depuis le départ des belges de notre pays. Le pouvoir n'était pas efficace pour remedier à ce genre de situation; l'Etat congolais n'a pas joué son rôle. La mauvaise gouvernance du Congo ne date pas d'aujourd'hui. Le désordre qu'on trouve à l'aéroport est le résultat de manque tout d'abord du travail qui peut permettre aux gens de gagner leurs vies décemment, en suite la corruption et l'impunité ont atteint un paroxysme inégalé. Il faut remarquer que l'aéroport est une vitrine d'un pays.,mais chez-nous tout est morose et sale. A la sortie de l'aéroport, l'impression est toujours la même. On remarque que la ville est très sale et surtout encombrée de sachets plastiques qui ne sont pas une matière biodégradable. Il est temps que Kinshasa redevient Kin-la-belle. Les maires des communes et nous même compatriotes, nous avons le devoir de garder propre notre capitale. Le peuple doit-être éduqué. Les soldats qui sont stationés à l'aéroport de Ndjili sont devenus des véritables mendiants. Ils demandent de l'argent à tout le monde qui passe ou qui entre. C'est une honte pour notre pays. Au Congo, le mal est à tous les niveaux. Manque de volonté politique, le Congo notre beau pays n' a pas bénéficié d'une bonne politique d'urbanisation. A l'époque coloniale, les belges ne voulaient pas s'occuper d'améliorer nos cités et nos quartiers; les seuls endroits qu'on pouvait vivre dans la propriété étaient les endroits habités par les blancs. A Kinshasa par exemple, le quartier de Kalina était le seul a bénéficié d'une bonne urbanisation. En parcourant toute la république du Congo, les quartiers habités par les blancs, les rues et les impasses étaient bitumées et propres. Ils nous construsaient des petites maisons comme dans les quartiers Renkin,Yolo,Matete... etc... Dans les quartiers des blancs on y trouve que des villas.
Bientôt cinquante années après l'accession de notre pays à l'indépendance, les quartiers populaires restaient toujours sales et surpeuplés. Les tracés des nos avenues et rues ne sont pas conformes a l'urbanisation moderne.
posté le 07-08-2009 à 12:29:25 GMT +1
HILLARY CLINTON ARRIVE BIENTOT A KINSHASA
La secrétaire d'Etat américaine arrive dans quelques heures dans la capitale congolaise. A Nairobi où elle est arrivée il y a deux jours, madame Clinton a pris part au 8ème forum AGOA. Sur cette tribune, la secrètaire d'Etat américaine a declaré que les USA veulent former un partenariat avec l'Afrique pour aider le continent noir à réaliser pleinement son potentiel. Elle a réaffirmé encore l'engagement de la nouvelle administration américaine à étendre le partenariat entre son pays et les pays africains.
Se faisant l'écho des propos du président Barack Obama à Accra le mois dernier, madame Clinton a souligné que le progrès économique est directement lié à la bonne gouvernance.<< Beaucoup de gens pensent que la démocratie est en marche parce qu'une élection a eu lieu. Mais, aussi importantes que les élections soient,la démocratie ne se limite pas seulement aux urnes. Les citoyens et les gouvernements doivent travailler ensemble pour mettre en place et soutenir de solides institutions démocratiques >>, a insisté la secrétaire d'Etat américaine. Le discours de madame Clinton à Nairobi a été suivi par un message vidéo du président Obama qui a réitéré sa conviction que seuls les africains peuvent développer l'Afrique. Nous espérons qu'avec son arrivée en République Démocratique du Congo madame Clinton va réitérer son discours de Nairobi à l'egard du pouvoir dictatorial de Kanambe pour que les congolais se prennent en charge pour l'intérêt de leur patrie.
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