CONGO- INFO FLASH - EXPRESS

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

posté le 10-01-2013 à 09:31:25 GMT +1

LE PARLEMENT CONGOLAIS CIBLE-T-IL LES SOUTIENS DE TSHISEKEDI ?

Selon RFI ( Radio France Internationale), l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) a invalidé, le 8 janvier, le mandat du député d’opposition Roger Lumbala - qui soutient ouvertement la rébellion du M23 - pour absentéisme. Le même jour, l’Assemblée a aussi tranché, cette fois-ci en faveur de la levée d’immunité du député d’opposition, Eugène Diomi Ndongala, accusé de viol sur mineures. Tous deux s’estiment victimes d’une cabale politique visant à neutraliser les soutiens de l’opposant Etienne Tshisekedi.
 

L’opposant congolais Roger Lumbala a vu son mandat de député invalidé et la raison réglementaire qui a permis cette décision est son absentéisme au Parlement. Ce soutien d'Etienne Tshisekedi s’est réfugié en France l’année dernière après avoir été accusé de complot contre le chef de l’Etat.

Le ministre congolais de l’Intérieur avait alors affirmé que Lumbala était complice du M23. Une accusation pratiquement assumée puisqu’il fait maintenant partie de la délégation rebelle du M23 - il est le n°2 de la délégation - en vue des pourparlers de Kampala, avec le gouvernement congolais. Il dit n'avoir pas adhéré à ce mouvement mais soutenir la même cause.

Parallèlement à l’invalidation du mandat de Lumbala, le ministre congolais de l’Intérieur, Richard Muyej Mangez, a par ailleurs pris un arrêté qui suspend – sur toute l’étendue de la RDC - les activités du parti de Lumbala, le Rassemblement congolais pour la démocratie-National (RCD/N), un ancien mouvement rebelle transformé en parti politique en 2003. Selon le ministre, le parti « cautionne tout ce que le M23 a fait : vols, viols, destructions. Ils en partagent la responsabilité en toute conscience », a-t-il justifié.

Joint par RFI, Roger Lumbala a protesté contre la décision de l’Assemblée nationale qui met en avant son absentéisme. Pour lui, la raison réelle de l’invalidation de son mandat est politique. Il dénonce une entreprise de chasse aux opposants, proches d’Etienne Tshisekedi.

 


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posté le 09-01-2013 à 22:52:13 GMT +1

LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO EST VICTIME DE SON HOSPITALITE LEGENDAIRE.

Des milliers des réfugiés déversés sur le territoire congolais par des pays voisins sont à l'origine de l'insécurité permanente dans plusieurs provinces.
À cause des frontières qu'elle se partage avec neuf pays, la RDC n'est pas à l'abri des effets néfastes des événements qui se produisent sur les territoires voisins. Elle en a payé les frais à plusieurs reprises et continuent à en subir les conséquences.

À l'instar de son corridor est qui fait face depuis 1994 à une insécurité sans pareille, le pays est en proie à des nouveaux mouvements des populations fuyant la guerre en République centrafricaine. Et d'aucuns craignent que la vague d'insécurité de l'Est ne se répande sur le nord du pays, ouvrant ainsi un nouveau front d'instabilité à gérer.

En 1994, suite à la pression de la communauté internationale, la RDC ouvrit ses frontières aux nombreux réfugiés rwandais fuyant la guerre mais en même temps aux hommes armés appartenant à l'ancienne armée du Rwanda munis de leurs armes. 19 ans après, ces troupes transformées en milice dénommée Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) continuent à semer la terreur et la désolation parmi la population au nord et sud Kivu ainsi qu'au nord du Katanga. Elles sont à la base des déplacements intempestifs des habitants de plusieurs territoires et localités.

Le prétexte rwandais

Les différentes guerres qu'a connues le pays et auxquelles le Rwanda a été impliqué ont eu comme principale motif le souci de sécuriser les frontières contre la menace permanente que représentent les rebelles des FDLR. Par ce prétexte et tant d'autres, les autorités rwandaises ont plus d'une fois soumis les Congolais à des rudes épreuves dont la dernière en date est la prise du chef-lieu de la province du Nord-Kivu par le M23, version rénovée du Congrès national pour la défense de la patrie dirigée par Laurent Nkunda.

Plus au nord, en province orientale, les Mbororo venus du Soudan ont occupé avec leurs troupeaux des larges étendues dans le district du Bas-Uélé. Leurs activités n'ont jamais cessé de menacer la paix et la sécurité dans cette province de la RDC où sont actifs des rebelles ougandais de l'Armée de résistance du seigneur et les hommes de Joseph Kony. Après les deux Kivu, la province orientale est la plus exposées aux exactions des peuples venus d'ailleurs.

Une crainte justifiée

Dans ces conditions, l'afflux d'environ 2 500 réfugiés centrafricains en RDC suscite des questionnements au sein de la classe politique congolaise. Une nouvelle fois, ces populations fuient la guerre qui menace le régime du président Bozizé et dont le premier objectif était de contrôler des riches régions pourvues en minerais. La main basse des multinationales anglo-saxonnes dans cette guerre justifie la crainte des milliers d'observateurs pour la RDC.

La RDC qui subit le cout des tristes événements survenus dans les pays voisins semble être abandonnée à son triste sort et se bat avec les moyens de bord pour résorber ses problèmes. Dans le pire des cas, cette situation pourrait facilement découler sur une insécurité régionale et placer ainsi Kinshasa sur le banc des accusés. C'était déjà le cas avec le Rwanda, lors d'une récente attaque des rebelles des FDLR. Kigali avait accusé Kinshasa d'avoir soutenu les rebelles rwandais. Voilà qui justifierait la déclaration de Franz Fanon selon laquelle « l'Afrique a la forme d'un revolver dont la gâchette se trouve au Congo ».

Un point positif pour l'heure, les fronts sud et ouest sont caractérisés par un calme au niveau des frontières malgré les nombreuses expulsions des Congolais vivants en Angola. La stabilité politique et sécuritaire de la République du Congo et de la Zambie met la RDC à l'abri des nouveaux mouvements des populations dans ses frontières.

 


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posté le 09-01-2013 à 16:19:18 GMT +1

L'UNION AFRICAINE ET L'ONU SE PREPARENT POUR ENVOYER EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNE FORCE ARMEE.

Une réunion ministérielle de haut niveau s’est tenue le mardi 8 janvier 2013 à Addis-Abeba au siège de l'Union africaine à propos de la future Force internationale neutre (FIN) en République démocratique du Congo. Quelques semaines après le retrait des rebelles du Mouvement du 23-mars (M23) de Goma, la situation continue d’être prise très au sérieux, les Nations unies et l’Union africaine devraient rapidement concrétiser l’envoi d'une troupe de 4 000 hommes. L’opération devrait être intégrée à la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (la Monusco), même si des détails techniques restent à clarifier.
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La réunion du mardi 8 janvier était de haut niveau avec, entre autres les ministres des Affaires étrangères de RDC et du Rwanda voisin, des chefs d’état-major des pays de la région, mais aussi le conseiller militaire du secrétaire général des Nations unies. Elle a permis d’avancer concrètement sur la formation de la Force internationale neutre (FIN) qui doit être déployée dans l’est de la République démocratique du Congo.

Cette entité devrait être intégrée au sein de la Monusco déjà présente sur le terrain. « La tendance générale est d’aller vers une seule force, explique Ramtane Lamamra, le commissaire  à la paix et à la sécurité de l'Union africaine. Cela permettrait également une stabilité par rapport aux financements, par rapport aux ressources, également à une unité de commandement et d’objectifs ».

Il reste encore, entre autres, à discuter si l’armée congolaise sera soutenue par cette nouvelle force ou si seule cette dernière opèrera sur le terrain. Mais en tout cas, il est prévu d’énoncer une nouvelle résolution des Nations unies qui accorderait un mandat renforcé, robuste. « Dans le langage des Nations unies, précise Ramtane Lamamra, c’est aussi, cette fois-ci, un mandat d’imposition de la paix et non pas de maintien de la paix, signifiant qu’il y aura un certain nombre d’objectifs exprimés très clairement et que dans la mesure où les dites tâches ne peuvent pas être accomplies pacifiquement, il sera fait recours à la violence légitime. »

Ramtane Lamamra parle de montrer ses muscles si besoin et assure qu’il n’y aura pas de problème pour constituer cette nouvelle force. A Kampala où il discute avec le gouvernement congolais, le M23 a en tout cas préféré, lui, déclarer un cessez-le-feu unilatéral.

A Kampala, le M23 annonce poursuivre le dialogue

Rouvertes officiellement depuis le 5 janvier à Kampala en Ouganda, les négociations de paix entre le gouvernement congolais et le M23 n’ont pas encore connu de pourparlers directs entre les deux parties. La rébellion réclamait au préalable un accord de cessez-le-feu, ce que le gouvernement refusait.

Hier, changement de ton, le M23 a annoncé à Kampala qu'il poursuivrait le dialogue malgré l'absence d'un accord sur ce point avec le gouvernement

 


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posté le 09-01-2013 à 15:49:41 GMT +1

LA GRANDE PARTIE DE LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE EST CONTRE LA PRESENCE DE KABILA A LA TETE DU CONGO.

L'opposition congolaise n'est pas convaincue par l'appel au dialogue du président Kabila et a rejetté sa proposition. L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), affirme ne pas se sentir concernée par cet appel. On affirme que les contours du cadre de concertation et d'échange évoqués par le président sont encore flous. Dans ses voeux adressés au pays, Joseph Kabila a affirmé vouloir renforcer la cohésion nationale face au mouvement des rebelles du M23.
 

« Nous unir davantage ». C’est par ces mots que Joseph Kabila a invité lundi 1er janvier la classe politique à la cohésion nationale. Un appel que le président congolais a voulu aussi solennel que celui lancé le 15 décembre, lors de son discours sur l’état de la Nation.

Cette fois cependant, le chef de l’Etat est allé encore plus loin en réclamant une concertation nationale et « sans condition ». Une exigence, selon lui, devant la menace que fait peser la rébellion du M23 sur l’est du territoire. L’appel du président revêt toute son importance, à deux jours de la reprise des négociations à Kampala entre Kinshasa et le M23.

Dialogue inclusif

Mais à l’UDPS, on déclare ignorer l’appel du président Joseph Kabila en faveur de la cohésion nationale pour faire face à la guerre de l’Est. « Nous ne sommes pas concernés par l’appel de monsieur Kabila, c’est une distraction. » Le ton est ferme dans l’entourage de l’opposant historique Etienne Tshisekedi. Pour l’opposition qui siège au Parlement, les contours du cadre de concertations et d’échanges, évoqués par le chef de l’Etat dans son message de vœux, sont encore flous.

Les membres de cette opposition institutionnelle rappellent alors leurs exigences depuis le premier appel à la cohésion nationale, appel lancé il y a plus ou moins deux semaines par le président devant les deux chambres du Parlement : un dialogue inclusif avec un facilitateur international pour parler de tout ce qui divise les Congolais.

Cela permettrait, dit-on dans les rangs de l’opposition, de parvenir à une véritable réconciliation et à des solutions durables. Ce dialogue inclusif est un préalable à toute nouvelle discussion depuis les résultats de la dernière présidentielle. Cette élection controversée qui a porté Joseph Kabila au pouvoir reste, en effet, toujours contestée par une grande partie de la classe politique congolaise.

 


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posté le 09-01-2013 à 10:33:36 GMT +1

LE PARLEMENT CONGOLAIS A TRANCHE : ROGER LUMBALA ET EUGENE DIOMI INVALIDES

Sur les 316 Députés présents à la séance plénière de ce mardi 8 janvier 2013, tenue à huis clos, à la Chambre basse du Parlement, 216 ont voté pour la levée des immunités parlementaires des Honorables Roger Lumbala Tshitenga et Eugène Diomi Ndongala ; 84 Députés ont voté contre, 12 se sont abstenus et 4 bulletins nuls. En conséquence, l’élu de la circonscription électorale de Mbuji-Mayi et son collègue de la Funa, sont redevenus des citoyens ordinaires. Ils sont désormais à la portée du PGR, Kabange Numbi, qui va les poursuivre, pour des faits mis à leur charge. Le premier pour participation à un mouvement insurrectionnel, trahison, atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, provocation de la désertion et incitation des militaires à commettre des actes prohibés par la loi. Tandis que pour le second, les indices de culpabilité établis à sa charge sont constitutifs de viol, de détention par ruse d’enfants et de l’exposition d’enfants à la pornographie’’. Pendant ce temps à Kampala, les lignes sont en train de bouger. Le M23 qui réclamait au préalable un accord sur le cessez-le-feu, ce que Kinshasa refusait, a fini par lâcher prise. Son Secrétaire Exécutif et chef de la délégation, M. Rucogoza, l’a déclaré hier, mardi 8 janvier 2013, au cours d’un point de presse tenu dans la Capitale ougandaise. ‘‘Dès à présent, le M23 est prêt à poursuivre les négociations sur les points inscrits à l’ordre du jour’’, a fait savoir M. Rucogoza. Les choses sont allées un peu plus vite, ce mardi 8 janvier 2013, au Palais du Peuple où la Chambre basse du Parlement a levé, après l’audition du rapport de la Commission PAJ et le vote organisé à cet effet, les immunités parlementaires des Honorables Roger Lumbala et Eugène Diomi Ndongala. Cette démarche, sollicitée par le PGR et long temps gelée au Parlement à l’idée de trouver une solution politique, a connu une accélération à la suite du comportement affiché par le Député Lumbala qui a choisi de rejoindre, au grand jour, le M23, une rébellion soutenue par Kigali et Kampala, selon les experts de l’Onu. Roger Lumbala qui se trouve présentement dans la Capitale ougandaise, porte le maillot de la rébellion aux négociations et serait même parmi les chefs de la délégation. Les lignes bougent à Kampala ‘‘D’abord, le cessez-le-feu’’. Ils en avaient fait un préalable. Au point de menacer de suspendre leur participation aux pourparlers. Ils, ce sont les hommes de Jean-Marie Runiga qui représentent le M23 aux discussions de Kampala. Ils ont, enfin, lâché prise. ‘‘Dès à présent, le M23 est prêt à poursuivre les négociations sur les points inscrits à l’ordre du jour’’, a soutenu François Rucogoza, ci-devant chef de la délégation du M23 à Kampala, ce mardi 8 janvier 2013, lors d’un face-à-face avec les professionnels des médias, dans la Capitale ougandaise. A en croire M. Rucogoza, cette position se justifie par la ‘‘détermination’’ de son mouvement de respecter, de manière unilatérale, la déclaration des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres des CIRGL. Mais, pour certains observateurs, le M23 a butté à la rigidité de Kinshasa qui a refusé, opiniâtrement, de consacrer la partition de fait du territoire national. Encore qu’au fur et à mesure que les jours passent, le M23 perd du crédit aux yeux de la Communauté internationale qui le taxe déjà de force négative ; ses dirigeants, presque tous, sont sous le coup des sanctions du Conseil de Sécurité de l’Onu. Partant, le M23 a peut-être compris qu’il n’a plus à poser trop de conditions, au risque de se voir complètement vider de ses cadres dont les faits et gestes sont surveillés à la loupe. Une autre crainte du M23, M. Rucogoza l’a reconnu, lorsqu’il sollicite, à travers la médiation ougandaise, l’intervention du mécanisme conjoint de vérification de la CIRGL, pour vérifier les allégations faisant état, selon lui, ‘‘des préparatifs de la guerre par le Gouvernement de Kinshasa’’. Comme pour dire que le Rwanda, suffisamment mis en garde par ses bailleurs de fonds, à cause de soutien au M23, est tenu à l’œil. D’où, une contre-attaque foudroyante des Fardc pourrait changer complètement la donne sur terrain. C’est ici que vient la plus grande crainte des hommes de Sultani Makenga. A en croire des sources basées à Kampala, les pourparlers directs n’ont toujours pas commencé. Le médiateur ougandais, M. Crispus Kiyonga négocie, séparément d’ailleurs, un agenda avec les parties en discussion. Question de faire avancer rapidement les échanges dès la reprise effective des pourparlers.

 


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posté le 08-01-2013 à 17:21:59 GMT +1

LES DISCUSSIONS ENTRE LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS ET LES REBELLES DU M23 A KAMPALA.

M23 kampalaLa reprise envisagée samedi des discussions entre le gouvernement de République démocratique du Congo et le mouvement rebelle du M23, qui le combat dans l’est du pays, s’annonce difficile, les deux parties affichant des positions bellicistes.

La délégation rebelle est arrivée vendredi à Kampala, alors que la délégation gouvernementale, conduite par le ministre des affaires étrangères, Raymond Tshibanda, était déjà là, a-t-on appris de source officielle à Kampala.

« Nous espérons pouvoir passer aux choses sérieuses demain », a affirmé vendredi le porte-parole du ministère ougandais de la défense, Paddy Ankunda.

Les pourparlers sont orchestrés par l’Ouganda, qui mène une médiation au nom des pays voisins des Grands Lacs. Ils doivent reprendre après deux semaines d’interruption. Les travaux avaient été entamés le 9 décembre dans la capitale ougandaise sous l’égide du président Yoweri Museveni, président de la Conférence internationale de la région des grands lacs, puis avaient été suspendus pour les fêtes le 21 décembre.

Ils n’avaient pas donné beaucoup de résultats : seul le règlement des débats avait été adopté, l’ordre du jour étant toujours en discussion, selon une source diplomatique à Kinshasa.

Depuis, le président congolais Joseph Kabila, dans un message au Parlement puis dans ses voeux à la Nation, a annoncé que sa « priorité » était « la défense, rien que la défense », en appelant les jeunes Congolais à « s’engager nombreux sous le drapeau pour la défense de la patrie ».

Jeudi, le responsable politique du M23, Jean Marie Runiga, a annoncé que son mouvement continuait à réclamer « des négociations directes avec le gouvernement et qu’il souhaitait la signature d’un cessez-le-feu », ce que refuse le gouvernement.

Il a aussi menacé de reprendre les armes. « Le langage que Kabila comprend, ce sont les armes (…) si c’est dans cette voie-là qu’il veut encore s’engager, cette fois-ci nous irons très loin », a-t-il dit.

Doléances

Depuis le début de la rencontre, les problèmes de fond n’ont pas été abordées. Le mouvement rebelle réclame des discussions politiques générales alors que le gouvernement veut les limiter à l’application de l’accord du 23 mars 2009, sur laquelle le M23 a fondé au départ sa lutte armée.

Le M23 est formé d’anciens rebelles, d’abord intégrés dans l’armée de RDC aux termes d’un accord signé le 23 mars 2009 avec les autorités de Kinshasa, mais qui ont repris le combat au printemps dans le Nord-Kivu, accusant le gouvernement de ne pas l’avoir respecté.

Les mutins refusaient notamment, au sein de l’armée, toute mutation hors de leur région du Kivu afin de protéger leurs familles et les membres de leur communauté qu’ils estiment en danger. Ils réclamaient aussi de conserver dans l’armée régulière les grades qu’ils avaient dans la rébellion.

Ils ont ensuite multiplié leurs doléances, qui touchent désormais à des questions de gouvernance, de bien-être social, de droits de l’homme. Ils ont aussi remis en cause la légitimité du président Joseph Kabila, réélu en 2011 au terme d’élections contestées.

Depuis le début du conflit en mai 2012, le M23 a conquis une partie du Nord Kivu, riche région minière et agricole de l’est de la RDC. Le 20 novembre, il a pris, malgré la présence de troupes des Nations Unies, la capitale régionale, Goma, avant de s’en retirer onze jours plus tard sous la pression des pays de la région.

Selon Kinshasa et l’ONU, le M23 est appuyé par l’Ouganda et le Rwanda, ce que ces deux pays nient.

Le mouvement rebelle s’était engagé à se retirer à 20 kilomètres de la ville mais a en réalité maintenu ses positions à quelques kilomètres autour de Goma, étendant son emprise administrative sur la plus grande partie du Nord-Kivu. Il a même ouvert le feu sur deux hélicoptères des Nations unies qui le survolait. Les forces militaires congolaises ont été limitées à quelques centaines d’hommes cantonnés à l’aéroport.

Une force internationale neutre, décidée en juillet dernier par l’Union africaine, est en cours de constitution avec l’arrivée « incessamment » d’un bataillon tanzanien d’environ 600 hommes.

 


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posté le 08-01-2013 à 17:12:27 GMT +1

LE DEPUTE DE MBUJI MAYI ROGER LUMBALA EST UN REBELLE DU M23.

Roger Lumbala: L’opposant Congolais redevenu rebelle

Par Jacques Matand.

Roger Lumbala, député national élu lors des dernières législatives, vice-président du groupe parlementaire Union pour la démocratie et le progrès social/Forces acquises au changement (UDPS/FAC) à l’Assemblée nationale, a officialisé son soutien aux rebelles du M23. Rebelles qui combattent les troupes de l’armée nationale Congolaise dans la province du Nord-Kivu depuis mai 2012.

 

Du même côté que le président

Sa position a de quoi surprendre d’aucuns. Soupçonné, par les autorités Congolaises, de complicité et d’accointance avec les rebelles du M23 en septembre 2012, Roger Lumbala a tout nié en bloc. Dans une interview accordée à Jeune Afrique, le Président du RDC-N, dont la femme siège encore au Sénat Congolais, a laissé croire, par un syllogisme, que c’est plutôt le président Congolais Joseph Kabila qui soutenait ces rebelles et d’autres groupuscules actifs dans l’est du Congo en leur fournissant armes, munitions et médicaments.

Ce même Roger Lumbala qui dit aujourd’hui comprendre les revendications des rebelles du M23, est celui qui a soutenu Etienne Tshisekedi, président de l’Udps et leader de l’opposition congolaise, pendant la présidentielle de novembre 2011. Après la défaite de l’opposition congolaise à la présidentielle, il prend ses distances d’avec Etienne Tshisekedi, l’opposant historique Congolais. Roger Lumbala avait fait, en son temps, une différence entre les revendications politiques de l’opposition congolaise et les revendications militaires du M23.

Aujourd’hui, le distinguo n’est plus net et tout se mêle. Roger Lumbala comprend tout du M23. Leurs revendications et méthodes de lutte. L’utilisation des armes par les rebelles est, d’après Roger Lumbala, , le langage que le Président congolais comprend le mieux. Lui même a été ancien rebelle dans le RCD (Rassemblement congolais pour la démocratie) puis le RCD-N, son propre parti.

Comme s’il vient tout à coup d’oublier qu’il avait soupçonné le président Congolais de donner un coup de pouce aux rebelles qu’il a rejoint aujourd’hui. Utilisons un temps soit peu aussi son syllogisme. Si Joseph Kabila donne un coup de coupe aux rebelles que Roger Lumbala soutient, ils se retrouvent tous du même côté. Du coup, il ne devrait plus être considéré comme un opposant, vu qu’il ne s’oppose pas à son allier qui soutiendrait les actuels rebelles.

Parmi les revendications des mutins du M23, il y a le respect des accords du 23 mars dont ils demandent le respect par les autorités de Kinshasa. Même cette revendication, Roger Lumbala la comprend et estime que le président Joseph Kabila a protégé d’anciens rebelles du CNDP dont le M23 est l’émanation.

De deux choses l’une. Soit le député national a perdu la tête ou il est devenu une marionnette politique en quête de positionnement. Dans le M23, il sera vite mis à contribution dans les négociations avec le gouvernement Congolais. Alors qu’il n’y a pas longtemps, le même Roger Lumbala manifestait ses distances d’avec les rebelles du M23. Son soutien au M23 vient confirmer les soupçons et les doutes que les autorités de Kinshasa avaient émis sur ses liens avec les rebelles.

A voir son parcours, l’on serait tenté de dire que Roger Lumbala revient à sa nature d’ancien rebelle. A-t-il vu dans la rébellion du M23 le fait qu’on lui volait la vedette alors qu’il fut un temps où on parlait de lui en tant que rebelle?

Roger Lumbala est connu pour ses positions virulentes contre le président Congolais et le pouvoir de Kinshasa qu’il soupçonne à tord ou à raison d’être une émanation de Kigali. En même temps, le M23 serait aussi soutenu, selon plusieurs rapports, par le Rwanda. A moins que ce député ne l’ignore. En soutenant le M23, il serait entre les mains des mêmes forces contre lesquelles il a été opposé.

Serait-il entrain de jouer une comédie dans la scène politique congolaise? Ou bien, c’est sa nature de rebelle qui prend le dessus sur l’opposant qu’il a été pendant un moment?

Le grand-écart

Sur la scène politique congolaise, il n’est pas surprenant de voir certains opposants quitter leur camp pour rejoindre celui de la majorité présidentielle au pouvoir. Mais, de l’opposition à la rébellion, Roger Lumbala vient de faire un grand-écart pour ce début d’année.

Son parti et ses électeurs pourront toujours être fier de leur élu de Miabi, province du Kasaï Oriental, la même province que Etienne Tshisekedi.

Avec Roger Lumbala l’on assiste au parcours d’un ancien rebelle devenu opposant, l’opposant redevenu rebelle. Si les revendications politiques du M23 sont entendues à l’issue des négociations à Kampala, ces rebelles deviendront probablement opposants, avant d’avoir de la sympathie pour une autre éventuelle rébellion si le cycle continue.

Jacques Matand’

 

 


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posté le 08-01-2013 à 16:36:41 GMT +1

L'ORGANISATION DE L'UNION AFRICAINE A LA RESCOUSSE DE LA PAIX EN R.D.CONGO

 
L'UA souhaite trouver une solution durable à la crise en RD Congo
(CRI 08/01/2013)


Le commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité, Ramtane Lamamra, a déclaré lundi que le bloc panafricain souhaitait vivement trouver une solution durable à la crise qui frappe la région est de la République démocratique du Congo (RDC).
Le commissaire a tenu ces propos à l'adresse des journalistes peu après un entretien avec le président rwandais Paul Kagame à son bureau de Kigali, la capitale du Rwanda.
« La crise dans l'est de la RDC nécessite une attention sérieuse et l'UA est désireuse de trouver une solution durable aux causes profondes de cette crise », a-t-il souligné.
« Au cours de ma visite j'ai été en mesure de visiter le centre de transit des réfugiés à la frontière entre le Rwanda et la RDC, et d'échanger avec les personnes présentes pour mieux juger de la situation », a-t-il dit.
M. Lamamra, arrivé au Rwanda depuis la RDC vendredi pour une visite de quatre jours, s'est également rendu à la frontière entre le Burundi et le Rwanda pour y évaluer la situation de sécurité.
Au cours de son séjour, le responsable de l'UA a rencontré des responsables de haut niveau de RDC et du Rwanda pour discuter de la situation dans la région des Grands Lacs, dans le cadre des efforts pour résoudre la crise en RDC.
« J'ai été en mesure d'obtenir une connaissance approfondie des efforts du Rwanda pour trouver une solution à la crise dans l'est de la RDC », a-t-il observé.
M. Lamamra a déclaré que la crise actuelle dans l'est de la RDC figurerait en première place de l'ordre du jour du prochain sommet de l'UA prévu les 27 et 28 janvier 2013.
« L'UA est importante pour la région, c'est pourquoi nous devons être sensibles aux attentes et aux espoirs des gens, aider de toutes les manières possibles les gouvernements de la région pour dissiper les malentendus, et résoudre les causes profondes des problèmes pour que les solutions soient durables », a-t-il dit.
Cette crise a éclaté en avril de l'an dernier, lorsque les rebelles du M23 ont lancé des offensives jusqu'à capturer Goma, capitale de la province du Nord-Kivu dans l'est du pays. Les rebelles se sont par la suite retirés de la ville en échange de quoi le gouvernement a accepté de discuter avec eux.

 

 

 


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posté le 27-12-2012 à 16:06:30 GMT +1

L'INDIFFERENCE DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE SUR L'INSECURITE DANS L'EST DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.

 

L'ancien président Jacques Chirac et Valérie Trierweiler, ambassadrice de la Fondation Danielle Mitterrand, ont appelé mardi l'ONU à "remplir son mandat" en République démocratique du Congo (RDC), dans une tribune publiée dans le journal "Le Monde".

"Connaissez-vous le Kivu ? Un drame s'y joue. [...] Avec déjà des millions de morts et d'autres millions de vies dévastées." C’est par ces mots que l’ancien président Jacques Chirac et Valérie Trierweiler, ambassadrice de la Fondation Danielle Mitterrand, ont décidé d’interpeller l’ONU sur le sort de la République démocratique du Congo (RDC), dans une tribune publiée le 25 décembre dans le journal "Le Monde".

"Un drame que la communauté internationale pourrait arrêter. À l'instant", poursuivent-ils dans ce texte dont sont également auteurs l'ancien président sénégalais Abdou Diouf, la ministre de la Francophonie Yamina Benguigui et l'ancien boxeur Mohamed Ali. "Il lui suffirait de donner l'ordre aux 17 000 soldats [en mission pour l'ONU, ndlr] de faire leur métier et de remplir leur mandat", écrivent-ils.

Un "nouveau degré" dans "l'horreur"

"Faute d'application réelle de leur mandat pour intervenir", les 17 000 soldats de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco) "regardent et constatent". Ils "attendent une résolution du Conseil de sécurité qui leur permettrait d'agir. L'horreur, ces derniers jours, a franchi un nouveau degré. Des escadrons, dont le groupe baptisé M23, font des incursions à Goma et sèment la terreur dans sa périphérie", déplorent les auteurs. "Ils ravagent et ils tuent. Et ils violent. Ils violent par centaines de milliers les femmes et les enfants pour terroriser la population."

Située dans l'est de la RDC, la région du Kivu reste en proie à des troubles depuis que la rébellion Mouvement du 23-Mars (M23) s'est officiellement retirée de Goma le 1er décembre, après onze jours d'occupation. Les rebelles avaient accepté ce retrait en échange de l'ouverture de négociations de paix, qui ont été suspendues jusqu'à début janvier, sans aucune avancée jusqu'ici.

La Monusco en alerte

Le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsou,s avait affirmé le 19 décembre que la Monusco était en alerte et que des renforts seraient envoyés si nécessaires.

Le M23 est essentiellement formé d'ex-rebelles qui, après avoir été intégrés en 2009 dans l'armée congolaise, se sont mutinés en avril dernier et combattent depuis l'armée régulière dans la région du Kivu. Deux pays voisins, le Rwanda et l'Ouganda, sont accusés par l'ONU de soutenir les rebelles, ce qu'ils démentent.

Outre ses auteurs, une quinzaine de personnalités ont signé la tribune publiée dans "Le Monde", dont l'ancien ambassadeur de France Stéphane Hessel, le réalisateur américain Jonathan Demme ou encore la Libérienne Leymah Gbowee, prix Nobel de la paix 2011.

 


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posté le 08-12-2012 à 19:29:35 GMT +1

MUNSEVENI PARLE AUSSI DE L'INCAPACITE DE LA MONUSCO AU CONGO.

RDC: la Monusco, "une honte" qui fait "du tourisme" selon Y. Museveni

MONDE | samedi 8 décembre 2012 à 12h32

  • La force de l'ONU en RDC (Monusco), forte de 19 000 hommes, est une des plus importantes opérations militaires de l'ONU dans le monde, mais elle n'a pu empêcher les exactions des milices dans l'Est de la RDC, ni les récentes conquêtes militaires du mouvement rebelle du M23.

    "Autant d'hommes en uniforme et ils ne font que s'asseoir sur les problèmes !" a déclaré M. Museveni, invité par le sommet de la SADC à faire rapport sur la situation en RDC.

     

 


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posté le 03-12-2012 à 11:57:00 GMT +1

LA POLICE NATIONALE CONGOLAISE CONTINUE A SE DEPLOYER A GOMA.

Une Congolaise attendait dimanche la distribution de nourriture dans un camp de réfugiés près de Goma, où la situation sécuritaire demeure précaire.
Photo : Jérôme Delay - Associated Press
Une Congolaise attendait dimanche la distribution de nourriture dans un camp de réfugiés près de Goma, où la situation sécuritaire demeure précaire.
Goma — Les policiers ont poursuivi leur déploiement dimanche dans Goma, 24 heures après le repli des rebelles du M23 de cette ville stratégique de l’est de la République démocratique du Congo, mais l’attaque d’un camp proche de déplacés a très vite rappelé l’insécurité persistante dans laquelle vivent les civils.

En fin d’après-midi, l’armée, dont le retour avait été annoncé pour dimanche, n’était pas arrivée dans la capitale du Nord-Kivu, et n’était désormais plus attendue avant lundi après-midi.


Signe de la situation sécuritaire précaire qui régnait encore dans la zone quelques heures après le retrait des rebelles, un camp de déplacés situé à une dizaine de km de Goma, dans le village de Mugunga, s’est fait attaquer dans la nuit de samedi à dimanche.


Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) n’a signalé aucun mort, mais des cas de viols et de pillages lors de l’attaque par des hommes armés non identifiés.


Les rebelles du M23, des mutins qui combattent l’armée régulière de RDC depuis environ huit mois dans la riche province minière du Nord-Kivu, ont accepté de se retirer de Goma et de ses environs après une forte mobilisation internationale, notamment des pays voisins des Grands Lacs, et en échange d’une promesse de dialogue - délicat - avec Kinshasa.


Ils se sont engagés à se retirer vers les positions qu’ils occupaient avant leur récente offensive sur Goma, plus au nord, dans le territoire du Rutshuru.


Depuis leur départ, des centaines de policiers de RDC ont repris du service dans les rues de Goma, avec mission de « sécuriser » la ville.


Un peu plus de 160 policiers sont arrivés dimanche matin au port de Goma, en provenance, via le lac Kivu, de Bukavu, à une centaine de km plus au sud. Ils sont venus s’ajouter à un contingent de quelque 300 policiers arrivés dès vendredi.


Geoffrey Muheesi, un membre ougandais d’un mécanisme de vérification régional, chargé notamment d’observer le retrait de la rébellion, a expliqué le retard des militaires en raison du long trajet à parcourir par route par l’armée.


En attendant, dans les rues de Goma, les bâtiments désertés de l’armée servaient encore surtout dimanche de terrain de jeu à des enfants. Au QG déserté d’un régiment d’infanterie, un groupe de jeunes garçons traînait dimanche au milieu d’un amas de documents déchirés, de paquets de préservatifs et de balles.

 


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posté le 03-12-2012 à 11:36:52 GMT +1

GOMA REPREND SES ACTIVITES NORMALEMENT.

Plusieurs écoles et magasins ont rouvert ce lundi à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu (Est), occupé jusqu’à samedi dernier par les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), déclare à la MISNA monseigneur Louis De Gonzague Nzabanita, vicaire général du diocèse, racontant les craintes et les espoirs de la population.

“En ville, les activités économiques reprennent timidement après presque deux semaines”, observe le religieux, rappelant que l’occupation de cette localité stratégique de l’Est du Congo a duré 12 jours. “Dans les rues – ajoute Mgr. Nzabanita – des patrouilles de la police congolaise circulent pour tenter de rétablir un peu de sécurité”.

Les rebelles ont quitté Goma samedi dernier, soit un jour après l’expiration du délai qui leur avait été laissé par un accord passé à Kampala par les chefs d’Etat et de gouvernement des pays de la région des Grands Lacs. L’accord prévoyait le retrait des rebelles comme condition préalable à la mise en place de négociations entre le gouvernement et le M23. La rébellion a une nouvelle fois sollicité dimanche soir de telles négociations, menaçant d’occuper à nouveau le chef-lieu du Nord-Kivu dans le cas contraire.

Selon le vicaire général, la population est consciente du caractère imprévisible des prochains développements. “Hier – souligne Mgr. Nzabanita – des milliers de fidèles se sont rendus dans les églises de la ville pour remercier le Seigneur et prier pour un futur de paix”.

Dimanche soir, un porte-parole de Kinshasa a fait part de la satisfaction du gouvernement pour le retrait des rebelles, affirmant que le président Joseph Kabila s’apprêtait à prendre en considération les revendications du M23. La rébellion accuse l’exécutif d’avoir violé les accords de paix conclus le 23 mars 2009 et qui prévoyaient l’intégration au sein des forces armées congolaises des rebelles du Conseil national pour la défense du peuple (Cndp), autre groupe armé essentiellement composé de combattants de l’ethnie tutsie. Un récent rapport des Nations Unies affirme que l’offensive du M23, lancée en avril dernier, a été soutenue par le Rwanda et l’Ouganda. L’Est du Congo reste l’une des régions du continent les plus en proie aux guerres, alors qu’elle regorge de minerais, comme les diamants, l’or et le coltan (utilisé dans la fabrication des téléphones portables).

(VG/CN)

 


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posté le 01-12-2012 à 18:18:24 GMT +1

DENIS SASSOU NGUESSO A EFFECTUE UN BREF SEJOUR A KINSHASA.


 

A l’invitation de "Joseph Kabila", le président Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville a effectué, le vendredi 30 novembre, une brève visite à Kinshasa. Les deux dirigeants ont lancé un "appel pressant" demandant au M23 de se retirer de la ville de Goma et de la localité de Sake, conformément aux décisions du sommet de Kampala.

Au cours de leurs entretiens, ils ont évoqué, pour l’essentiel, la "situation sécuritaire et humanitaire" qui prévaut actuellement dans la province du Nord-Kivu. Et ce depuis la prise de la ville de Goma par les rebelles du M23. C’était le 20 novembre dernier.

Le "Brazzavillois" Denis Sassou Nguesso a effectué le 24 novembre une visite au Rwanda. Il a informé son homologue "kinois" des "résultats" (?) de ses entrevues avec le président rwandais Paul Kagame. Sassou a par ailleurs exprimé à "Kabila" la solidarité du "Congo d’en face" au peuple congolais et à son gouvernement, face à la situation dramatique provoquée par la guerre dans la province du Nord-Kivu. De la langue de bois diplomatique.

Dans un communiqué conjoint, les deux chefs d’Etat ont réitéré leur attachement aux conclusions du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL) tenu, le 24 novembre, à Kampala, en Ouganda. On rappelle que les dirigeants de la Région invitaient le M23 à se retirer du chef-lieu du Nord Kivu. "En contrepartie", le gouvernement congolais s’engageait à "examiner" les exigences du mouvement rebelle.

Le président Sassou Nguesso était accompagnée notamment de MM. Basile Ikwele, Charles-Richard Mondjo, Jean-Dominique Okemba et Mme Claudia Sassou Lebomba respectivement ministre des Affaires étrangères, ministre de la Défense, conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité et conseillère en communication à la Présidence de la République.

      

 


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posté le 01-12-2012 à 18:09:29 GMT +1

LES REBELLES DU M23 QUITTENT ENFIN LA VILLE DE GOMA.

République démocratique du Congo : soldats du M23 près de Goma, 20/11/12République démocratique du Congo : soldats du M23 près de Goma, 20/11/12 / Crédits : Junior D. Kannah / AFP.
 
Envertu de l'accord conclu samedi grâce à la médiation des pays de la région des Grands Lacs, le M23 s'est retiré de la capitale du Nord-Kivu, qu'il occupait depuis la semaine dernière.

Des habitants de Goma ont confirmé mercredi matin le départ des rebelles du M23 à bord de camions remplois de vivres et de munitions. Les mutins ont pris la direction du Nord, où ils tiennent d'autres positions.

Selon l'accord conclu le week-end dernier à l'aide d'une médiation des pays de la région des Grands Lacs, les mutins, qui occupaient la capitale du Nord-Kivu depuis le 20 novembre, doivent se retirer à au moins 20 kilomètres.

Samedi, quatre chefs d'Etat réunis en Ouganda -les présidents Joseph Kabila (République démocratique du Congo), Yoweri Museveni (Ouganda), Mwai Kibaki (Kenya) et Jakaya Kikwete (Tanzanie)-- avaient sommé le M23 d'arrêter la guerre et de quitter Goma. En échange, Kinshasa s'était engagé à "prendre en compte les revendications légitimes" des rebelles.

Ceux-ci avaient intégré l'armée en 2009 avant de se mutiner au printemps dernier, en plaidant que les accords du 23 mars 2009, qui prévoyaient leur intégration dans l'armée en échange d'une affectation dans le Kivu, n'avaient pas été respectés.

 


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posté le 01-12-2012 à 17:50:28 GMT +1

LES REBELLES DU M23 QUITTENT ENFIN LA VILLE DE GOMA.

En vertu de l'accord conclu samedi grâce à la médiation des pays de la région des Grands Lacs, le M23 s'est retiré de la capitale du Nord-Kivu, qu'il occupait depuis la semaine dernière.

Des habitants de Goma ont confirmé mercredi matin le départ des rebelles du M23 à bord de camions remplois de vivres et de munitions. Les mutins ont pris la direction du Nord, où ils tiennent d'autres positions.

Selon l'accord conclu le week-end dernier à l'aide d'une médiation des pays de la région des Grands Lacs, les mutins, qui occupaient la capitale du Nord-Kivu depuis le 20 novembre, doivent se retirer à au moins 20 kilomètres.

Samedi, quatre chefs d'Etat réunis en Ouganda -les présidents Joseph Kabila (République démocratique du Congo), Yoweri Museveni (Ouganda), Mwai Kibaki (Kenya) et Jakaya Kikwete (Tanzanie)-- avaient sommé le M23 d'arrêter la guerre et de quitter Goma. En échange, Kinshasa s'était engagé à "prendre en compte les revendications légitimes" des rebelles.

Ceux-ci avaient intégré l'armée en 2009 avant de se mutiner au printemps dernier, en plaidant que les accords du 23 mars 2009, qui prévoyaient leur intégration dans l'armée en échange d'une affectation dans le Kivu, n'avaient pas été respectés.

 


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posté le 01-12-2012 à 10:56:05 GMT +1

LES REBELLES DU M23 SONT TOUJOURS A GOMA.

Un rebelle du M23 dans le village de Karuba, dans l’est de la République démocratique du Congo, vendredi.
Photo : Agence France-Presse Phil Moore
Un rebelle du M23 dans le village de Karuba, dans l’est de la République démocratique du Congo, vendredi.
Goma, Nord-Kivu – Les rebelles du M23 ont repoussé indéfiniment, vendredi, leur retrait de la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Con-go (RDC), défiant une deuxième fois l’ultimatum fixé par les pays voisins.

Ce nouveau délai laisse penser que les rebelles n’ont pas l’intention de quitter la ville qu’ils ont prise la semaine dernière, donnant de la crédibilité à un rapport d’experts de l’ONU qui affirme que le Rwanda se sert des rebelles comme intermédiaires pour s’emparer des richesses minières de l’est du Congo.


Un porte-parole du M23 a déclaré vendredi que pour des « raisons logistiques », les rebelles avaient besoin de 48 heu- res de plus pour compléter leur retrait. Il a promis que ses hommes quitteraient Goma d’ici dimanche.


Plus tard vendredi, des rebelles ont tenté de s’approcher de l’aéroport international de Goma pour s’emparer des armes appartenant à l’armée congolaise. Même si la ville est tombée aux mains du M23 la semaine dernière, les cas-ques bleus de l’ONU ont repris le contrôle de l’aéroport et ont empêché les rebelles de s’en approcher vendredi.


« Les casques bleus nous bloquent. Ils ne nous laissent pas nous organiser sur le plan logistique et nous laisser accéder à nos armes à l’aéroport. Cela pourrait tout changer. Nous ne partirons pas tant que cette question ne sera pas résolue », a déclaré un responsable du M23, le colonel Sultani Makenga.


Une organisation régionale qui regroupe les pays voisins du Congo avait exigé que les rebelles quittent la ville d’ici vendredi. Le M23 avait déjà ignoré un précédent ultimatum plus tôt cette semaine.


« Nous ne les empêchons pas de quitter Goma, ce n’est absolument pas vrai », a déclaré un porte-parole de la mission de l’ONU au Congo, Madnodje Moumoubai. « Ils veulent accéder aux armes que l’armée congolaise a stockées à l’aéroport. C’est une chose que nous ne permettrons pas. »


Les hommes du M23 sont issus du Conseil national pour la défense du peuple (CNDP), signataire des accords de paix de 2009 qui prévoyaient leur intégration à l’armée mais aussi à la vie politique des Kivu. Ils estiment que les promesses - en terme de grade, répartition de territoire… - n’ont pas été tenues.


Depuis la fin de la dernière guerre (1998-2003), la vie de la région est rythmée par les milices et autres groupes armés qui commettent des exactions contre les civils. La rébellion du CNDP de Laurent Nkunda avait marché sur Goma, mais s’était arrêté à ses portes.


Qu’est-ce-qui, le 20 novembre, a poussé les mutins à franchir le pas ? Certains analystes avancent des négociations impossibles avec le régime de Kinshasa, une armée régulière qui commençait à se renforcer, une rupture de l’équilibre entre prédateurs pour le contrôle du territoire et de ses mines.


La prise de cette ville clé de l’est a mis sous forte pression le président Joseph Kabila, déjà, de l’avis de beaucoup, affaibli, et de délicates négociations, sur une série de revendications militaires et politiques devraient désormais s’ouvrir entre Kinshasa et le M23.


L’ingérence rwandaise


Le Rwanda est aujourd’hui accusé de soutenir le M23, ce qu’il dément. Depuis une vingtaine d’années, Kigali et Kinshasa entretiennent des relations enflammées, qui ont déjà débouché sur deux guerres régionales.


Dès 1996, deux ans après la fin du génocide des Tutsi du Rwanda, Kigali lance son armée dans l’est, à la poursuite de proches de l’ancien pouvoir hutu partis s’y réfugier. L’armée rwandaise soutient efficacement le rebelle Laurent-Désiré Kabila, père de l’actuel président, et lui permet de prendre Kinshasa.


Aujourd’hui encore, Kigali dénonce la menace que représente la présence de rebelles hutu, génocidaires présumés, dans l’est.


Pour beaucoup, l’instabilité de la province relève ainsi largement d’une guerre économique, les voisins de la RDC - Rwanda mais aussi Ouganda, également accusé par l’ONU de soutenir les rebelles - puisant dans les larges réserves de cassitérite, or et autre coltan.


« Il n’y aura pas de paix au Congo tant que [certains] pourront tirer d’immenses bénéfices de l’extraction de minerais et d’autres ressources, avec la connivence des gouvernements régionaux », résumait vendredi dans une chronique au New York Times John Prendergast, co-fondateur de l’ONG américaine Enough project, spécialisée dans la dénonciation des crimes contre l'humanité.

 


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posté le 29-11-2012 à 15:49:04 GMT +1

LES REBELLES DU M23 SONT TOUJOURS A GOMA.

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	Un soldat du M23 montait la garde mercredi à Goma.</div>
Un soldat du M23 montait la garde mercredi à Goma.
Le mouvement rebelle congolais M23 a amorcé mercredi son retrait de Goma, selon l’ONU et des témoins, pour se replier au nord de cette ville de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), un préalable posé par Kinshasa avant toute négociation de paix.

Les premiers mouvements semblaient cependant surtout concerner du matériel. Le repli des troupes elles-mêmes vers les positions d’origine de la rébellion, dans la région de Rutshuru, ne devait débuter que jeudi, a expliqué le chef militaire du M23, Sultani Makenga.


Mercredi, des habitants ont dit avoir vu plusieurs dizaines de camions civils de l’administration locale, réquisitionnés par les rebelles, quitter Goma avec des vivres et des munitions.


« Des gens nous disent que le nombre de militaires [du M23] dans la ville est en train de diminuer », a déclaré le maire de Goma, capitale de la riche province minière du Nord-Kivu, Naason Kabuya Ndoole.


Manodje Mounoubai, porte-parole de la Mission de l’ONU dans le pays (MONUSCO), a précisé : « On a vu des mouvements du M23 dans les deux sens : des véhicules sont partis vers le Nord, en direction de Kibumba, avec 124 personnes ; mais on a vu aussi des véhicules arriver à Goma avec 129 personnes. Est-ce qu’il s’agit de regroupements avant de ressortir ? On ne sait pas », a-t-il ajouté.

 

L’accord


Selon un accord conclu samedi à Kampala, la rébellion doit se retirer à au moins 20 kilomètres au nord de Goma. Les chefs d’état-major des armées des pays de la région sont attendus vendredi à Goma pour s’assurer de ce retrait.


Le nombre des rebelles au Nord-Kivu est estimé à environ 1500, selon une source militaire occidentale.


Mercredi, leur chef militaire a précisé que ses troupes devaient de se regrouper dans la journée en deux lieux de rassemblement. À partir de jeudi matin seulement, « ils vont commencer à progresser vers Sake puis Goma pour continuer vers nos positions initiales », a-t-il dit.


Le chef politique du M23, Jean-Marie Runiga, a de son côté déclaré sur Radio France Internationale (RFI) qu’il n’y avait aucun problème pour le retrait militaire des rebelles. Mais il s’est dit opposé au retour de l’armée à Goma et a évoqué une participation du M23 à « l’administration » de la ville.


Les soldats du M23 sont d’ex-rebelles en majorité tutsis congolais intégrés dans l’armée de la RDC en 2009 après la signature d’accords de paix. Accusés par Kinshasa et l’ONU d’être soutenus par Kigali et Kampala, ce que les deux capitales démentent, ils se sont mutinés en avril dernier, en reprochant à Kinshasa de ne pas avoir respecté les accords. L’enjeu est notamment pour eux de pouvoir rester dans leur région du Kivu.

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RFI

 


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posté le 29-11-2012 à 15:39:32 GMT +1

L'ONU DENONCE L'APPUI EXTERIEUR AUX REBELLES DU M23.

La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, déposée par la France et adoptée à l’unanimité, « exige de nouveau que cesse immédiatement tout appui extérieur au M23 » et « envisage de nouvelles sanctions ciblées contre les dirigeants du M23 et les personnes qui lui fournissent un appui extérieur », précise le texte.

Bien que le Rwanda et l’Ouganda ne soient pas nommément cités, ils sont accusés par des experts de l’ONU de soutenir et armer les rebelles du M23, ce qu’ils démentent.

Cette résolution intervient au moment où le M23 s’est dit prêt à quitter Goma, d’ici vendredi, à condition que les forces congolaises, les FARDC, ne reviennent pas en ville ; que Goma soit sous administration politique et administrative du M23 et que le mouvement puisse maintenir une centaine d’hommes à l’aéroport. « Ces conditions sont préalables à toute négociation proprement dite avec le président Joseph Kabila », a précisé le chef politique du mouvement rebelle, Jean-Marie Runiga.

Le M23 a amorcé ce mercredi son retrait de Goma, à 20 kilomètres au nord de la ville, bien que l’on ne puisse pas encore parler de retrait massif et effectif. Ces premiers mouvements semblaient surtout concerner du matériel.

Joint par RFI, Manodje Mounoubai, porte-parole de la Monusco (Mission des Nations unies en RDC), des hommes du mouvement rebelle sont toujours basés dans la ville de Sake, ville située à trente kilomètres à l’ouest de Goma, sur la route menant au Sud-Kivu et point de passage obligé pour remonter vers

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posté le 29-11-2012 à 15:00:01 GMT +1

LE M23 PEUT PRESSE DE QUITTER LE NORD-KIVU.

  Les quelques soldats du M23 croisés ce jeudi matin dans les rues de Goma ne semblaient pas un seul instant habités par un quelconque sentiment d’urgence, préparant à la hâte leurs paquetages pour regagner leurs anciennes positions au nord de la ville. Sur l’axe menant à Kibumba, la petite localité où devraient se déplacer les éléments de la rébellion, personne n’avait vu le moindre véhicule militaire remonter vers le Nord.

Selon les Nations unies, les premiers mouvements de combattants ont en fait été signalés au sud-ouest de Goma, sur la route menant de Mushaki à Saké. D’après la mission de l’ONU sur place, quelques éléments de la rébellion seraient en mouvement pour se regrouper à Saké, une ville qu’ils avaient conquise la semaine dernière. L’une des inconnues du moment est de savoir concrètement où vont se redéployer les soldats de la rébellion.

Les Nations unies confessent une certaine perplexité à la vue de l’accord signé à Kampala entre les chefs d’Etats de la région. Les troupes du M23 vont-elles revenir sur leurs anciennes postions à 20 kilomètres au nord de Goma ? Où bien vont-elles s’installer tout autour de la ville ? Sur ce point, l’un des patrons militaires de la rébellion est formel. Selon lui, ses hommes garderont des positions aux environs de Goma sur plusieurs axes, ce qui créera de fait un encerclement de la ville. Une situation qui semble aujourd’hui difficilement acceptable pour le pouvoir congolais qui a désormais le choix entre deux options : l’action militaire ou la poursuite des discussions.

 


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posté le 29-11-2012 à 10:23:04 GMT +1

MANIFESTATION A GOMA CONTRE LE DEPART DU M23.

Certains secteurs affirment que les participants à la manifestation du 28 novembre ont été manipulés par le groupe rebelle. 

Une vue de la manifestation du 28 novembre 2012 à Goma
La rébellion congolaise du M23 semble avoir amorcé mercredi son retrait de Goma, selon des témoins. Toutefois, tant la MONUSCO que les responsables congolais ont dit vouloir attendre de voir si le retrait apparent des rebelles va se concrétiser.

Le porte-parole civil du M23, Bertrand Bisimwa, a fait savoir au service francophone de la Voix de l'Amérique que le repli est en accord avec le communiqué émis à Kampala par la CIRGL, demandant au groupe d'abandonner Goma.

Dans le chef-lieu du Nord-Kivu, ce retrait est diversément apprécié. Il y a même eu des manifestations mercredi à Goma contre le départ de l'Armée révolutionnaire congolaise (M23) et contre le gouvernment de Kinshasa. Néanmoins, d’autres accusent les rebelles de manipuler la population
 


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posté le 29-11-2012 à 09:57:06 GMT +1

EXPIRATION DE L'ULTIMATUM AUX REBELLES DU M23, NOUVELLES DIVERGENTES.

Pour l’instant, on dirait que les rebelles refusent d’appliquer les décisions politiques prises à Kampala. Au contraire, ils ont organisé une marche de résistance à laquelle ils ont forcé la population à participer. Ils exigent une rencontre avec le président Joseph Kabila et des réponses précises à leurs revendications”, déclare à la MISNA le parlementaire de l’opposition Jason Luneno, originaire de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, alors que l’ultimatum lancé par les chefs d’Etat des pays membres de l’organisation des Grands Lacs à la rébellion du Mouvement du 23 Mars (M23) pour qu’elle retire ses combattants de la ville, occupée depuis la semaine dernière, a expiré ce mardi, depuis minuit. “Il est encore trop tôt pour se prononcer. Ce matin, rien n’a changé en ville, mais nous attendons encore et espérons. Les prochaines heures pourraient s’avérer décisives”, affirme à la MISNA monseigneur Louis De Gonzague Nzabanita, vicaire général du diocèse de Goma.

Des sources de la station locale Radio Okapi ont quant à elles rapporté la mise en garde faite aux miliciens par le général François Olenga, nouveau chef d’état-major des forces terrestres : “Si les rebelles du M23 ne respectent pas le délai fixé par le sommet de Kampala pour leur retrait de Goma, nous allons faire notre travail et restaurer l’autorité de l’Etat. Les Congolais sont « fatigués des guerres d’agression”, a-t-il déclaré. Pendant ce temps, des nouvelles divergentes parviennent du front des rebelles. Le pasteur Jean-Marie Runiga, coordinateur du M23, a réitéré sa satisfaction pour la mise en place de négociations avec le président congolais, tout en réaffirmant que les rebelles ne quitteraient jamais Goma. D’autres déclarations, reprises par les agences de presse internationales et attribuées à un certain responsable de la rébellion et au colonel ougandais Antoine Manzi, soutiennent en revanche que le M23 a accepté de retirer ses troupes sans fournir de plus amples détails. “Au départ, nous ne voulions même pas prendre la ville. Nous sommes ici parce que le gouvernement nous a cherchés. Si c’est ce qui peut amener la paix au Congo, le M23 pourrait accepter de quitter Goma”, a pour sa part indiqué le chef militaire de la rébellion, Sultani Makenga, dans une interview à Jeune Afrique.

Pendant ce temps, Radio Okapi précise que depuis l’entrée des rebelles à Goma, les cas de vol et de pillage contre des édifices publics et les habitations privées de ministres et de responsables militaires locaux se sont multipliés. “Trois bandits armés qui parlaient kinyarwanda sont entrés chez nous, dans la paroisse du Saint-Esprit, au centre de Goma. Ils nous ont agressés et menacés en me pointant une arme contre la tempe. Ils ont volé nos téléphones portables, nos ordinateurs, une montre et le peu d’argent qu’ils ont trouvé, mais heureusement, père Daniel et moi sommes sains et saufs”, a raconté à la MISNA monseigneur Nzabanita.

De l’autre côté de la frontière, les autorités rwandaises ont signalé de lourds combats entre les troupes rwandaises et les rebelles hutus des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (Fdlr), provenant de l’Est congolais où ils ont établi leur quartier général depuis 1994. Les affrontements se seraient produits dans le département de Gisenyi, dans le Nord-ouest du pays, à la frontière du Nord-Kivu.

La recrudescence du conflit dans l’Est congolais a articulé les travaux d’une réunion extraordinaire de l’Union africaine (UA), tenue lundi à Addis-Abeba. L’organisation continentale serait prête à déployer au Kivu une “force neutre internationale”, tel que l’a annoncé le commissaire pour la Paix et la Sécurité, Ramtane Lamamra, avant de préciser que la Tanzanie avait proposé de contribuer à l’opération à hauteur de 800 effectifs. Des émissaires de Washington, Paris et Londres ont à leur tour entrepris des consultations avec des chefs d’Etat des pays des Grands Lacs.

En attendant, dans la capitale Kinshasa, un groupe de 145 députés de l’opposition et de la majorité ont convoqué le Premier ministre Matata Ponyo au parlement pour que celui-ci “réponde des événements au Nord-Kivu et de la riposte du régime à la crise”, a déclaré à la MISNA le député Luneno, annonçant que les deux chambres devraient se réunir en congrès d’ici quelques jours pour écouter également le président Kabila.

 


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posté le 28-11-2012 à 14:12:27 GMT +1

DENIS SASSOU NGUESSO ET KAGAME DEMANDENT KINSHASA ET LE M23 D'APPLIQUER LES DECISIONS DU SOMMET DE KAMPALA.

 

Le président rwandais Paul Kagame et son homologue du Congo-Brazzaville Denis Sassou Nguesso ont appelé dimanche le gouvernement de Kinshasa (RD Congo) et les rebelles du M23 à appliquer les décisions prises la veille lors d'un sommet extraordinaire à Kampala en Ouganda, consacré au conflit dans l'est de la RDC.

Les présidents Kagame et Sassou "invitent  le gouvernement de la RDC et le M23 à mettre en oeuvre les conclusions de Kampala qui représentent une bonne base pour le réglement de ce conflit", selon les termes d'un communiqué publié par le gouvernement de Kigali.

"Ils ont noté l'importance d'évaluer et de comprendre correctement la véritable nature des nombreux groupes armés en RDC afin que des solutions appropriées soient trouvées pour chacun d'eux", poursuit le communiqué.

Le président de la RDC, Joseph Kabila a participé samedi dans la capitale ougandaise, à un sommet extraordinaire avec son hôte et ses homologues Mwai Kibaki (Kenya) et Jakaya Kikwete (Tanzanie).

Dans leur déclaration finale, les quatre dirigeants ont demandé aux rebelles d'arrêter la guerre dans l'est de la RDC et de se retirer de la ville de Goma (est) qu'ils avaient prise mardi, mais ont aussi enjoint Kinshasa de prendre en compte leurs revendications.

Un retrait de Goma est exigé d"ici 48 heures", a indiqué samedi le ministre ougandais des Affaires étrangères, Sam Kutesa, lisant un texte légèrement différent des conclusions finales remises à la presse.

M. Kutesa a déclaré que le M23 devait se retirer à "au moins 20 kilomètres au nord de Goma", ce qui correspond aux positions que tenaient les rebelles près de Kibumba avant de s'emparer de Goma.

Les dirigeants africains ont aussi déclaré que le M23 devrait arrêter de "déclarer qu'il faut renverser le gouvernement élu" en RDC.

De son côté, Kinshasa doit "écouter, évaluer et prendre en compte les revendications légitimes" des rebelles, ont-ils écrit en tête de leur communiqué.

Les rebelles avaient posé comme "préalable" à tout retrait de Goma de "dialoguer" avec M. Kabila. "Se retirer de Goma ne peut être que le fruit des négociations", a répété samedi leur chef politique, avertissant que le M23 se défendrait en cas d'attaque de l'armée congolaise sur ses positions.

L'est de la RDC (ex-Congo belge, ex-Zaïre) est depuis une vingtaine d'années le théâtre de conflits quasiment ininterrompus en raison de ses richesses minières et agricoles que se disputent le gouvernement congolais, des mouvements rebelles et les pays voisins

A la question de savoir s'il était satisfait de la réunion, M. Kabila a simplement répondu qu'il serait satisfait "quand la paix reviendrait" dans l'est de son pays.

Son homologue rwandais, Paul Kagame, n'avait pas fait le déplacement. Des responsables ougandais avaient pourtant assuré que le sommet serait "dénué de sens" si MM. Kagame et Kabila n'étaient pas tous les deux présents.

Le rôle du Rwanda dans la rébellion suscite la controverse: Kigali est accusé par des experts de l'ONU d'"apporter un soutien militaire direct" au M23 dans l'est de la RDC, région aux ressources minières et agricoles très convoitées, frontalière avec le Rwanda.

Le M23, Mouvement du 23 mars, est surtout composé d'anciens rebelles qui, après avoir été intégrés en 2009 dans l'armée, se sont mutinés en avril dernier et combattent depuis l'armée régulière dans la région du Kivu. Le Rwanda et l'Ouganda sont accusés par l'ONU de soutenir les rebelles, ce qu'ils démentent

 


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posté le 28-11-2012 à 14:04:41 GMT +1

LES REBELLES DU M23 PROMETTENT ET CONDITIONNENT UN RETRAIT TOTAL DE GOMA SOUS 48

 

Dernière modification : 27/11/2012

Les rebelles congolais du Mouvement du 23-Mars (M23) se sont engagés, hier mardi 27 novembre, à un retrait total et "sans conditions" d'ici à jeudi 29 novembre midi de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu située dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a affirmé le chef d'état-major ougandais, Aronda Nyakairima.

 

    "Ce retrait sera achevé en 48 heures", a indiqué ce dernier avant de préciser que, conformément à un accord de sortie de crise scellé samedi par les dirigeants des pays des Grands Lacs, le M23 conserverait 100 hommes à l'aéroport de Goma. Les chefs d'état-major des États de la région devraient, quant à eux, se réunir vendredi 30 novembre dans la capitale du Nord-Kivu pour s'assurer du respect des accords de démilitarisation dans et autour de la ville.

    Un peu plus tôt, mardi 26 novembre, le chef militaire du M23, Sultani Makenga, déclarait que ses troupes auraient quitté Goma d’ici vendredi, ville qu'elles occupent depuis une semaine. "Demain ou après demain [...] au plus tard dans trois jours, on va quitter Goma [...] On nous avait demandé de nous retirer à 20 kilomètres et nous allons le faire, il n'y a pas de problème", avait assuré à l'AFP le général.

     


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    posté le 27-11-2012 à 16:57:44 GMT +1

    L'ARMEE CONGOLAISE SE DIT PRETE A RECONQUERIR GOMA

    Des soldats congolais à Minova, à 50 kilomètres de Goma
    Photo : Agence France-Presse Tony Karumba
    Des soldats congolais à Minova, à 50 kilomètres de Goma
    Les rebelles du M23 occupaient toujours lundi la ville stratégique de Goma dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) alors que l’armée congolaise se disait prête à « contre-attaquer », à quelques heures de l’expiration du délai fixé pour leur retrait de cette ville stratégique.

    À Kampala, une médiation ougandaise tentait toujours lundi de dénouer la crise, alors que rien ne semblait pouvoir rapprocher les deux parties au conflit, qui campent sur des positions diamétralement opposées, faisant craindre une reprise des affrontements.


    S’exprimant depuis Minova - à environ 50 km de Goma et à une vingtaine de km des premières positions du M23 à Sake, dans l’est de la RDC) - où il visitait ses troupes, le chef de l’armée de terre congolaise, le général François Olenga, a affiché sa détermination.


    Si les rebelles « ne respectent pas » le délai fixé par le sommet de Kampala - qui expirait lundi soir - pour leur retrait de Goma, « nous, on va faire notre travail et restaurer l’autorité de l’État », a déclaré à l’AFP le général Olenga. « Toute la population congolaise est contre l’agression et ça, ça nous suffit, ça nous donne le moral de contre-attaquer », a-t-il lancé, pour « faire face, selon lui, à l’agression ».


    Le Mouvement du 23 mars (M23) avait été sommé samedi de se retirer de Goma avant lundi soir par les présidents Yoweri Museveni (Ouganda), Joseph Kabila (RDC), Mwai Kibaki (Kenya) et Jakaya Kikwete (Tanzanie), réunis en sommet à Kampala.


    Le M23 doit se retirer à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma et en échange, Kinshasa s’est engagé à « prendre en compte les revendications légitimes » des rebelles, selon les décisions du sommet de Kampala.


    Mais le M23 veut des discussions directes avec le président Kabila avant tout retrait alors que pour Kinshasa, le retrait de Goma est « un impératif incontournable » avant des discussions.


    Dans le cadre de la médiation ougandaise, le chef militaire du M23, le général Sultani Makenga, était attendu « tard lundi soir ou tôt mardi matin » à Kampala, selon le chef de l’armée ougandaise, Aronda Nyakairima.


    Interrogé par l’AFP, M. Makenga a lui-même dit qu’il irait mardi matin dans la capitale ougandaise. M. Makenga doit prendre le relais du chef politique des mutins, Jean-Marie Runiga, lui-même rentré en RDC et qui a annoncé son intention de se rendre à Goma.


    Les forces armées congolaises (FARDC) ont concentré des troupes à Minova pour stopper une éventuelle avancée des rebelles au sud, vers Bukavu, la capitale du Sud-Kivu.


    Armés de mitrailleuses ou de lance-roquettes, de nombreux soldats étaient rassemblés lundi à Minova et à quelques kilomètres de là en direction des rebelles, des miliciens Maï Maï, alliés aux FARDC, étaient postés en première ligne, a constaté un journaliste de l’AFP.


    À Goma, la capitale du Nord-Kivu - région qui regorge de richesses minières -, quelques combattants rebelles, dont la présence était plus discrète déjà depuis quelques jours, ont été vus lundi matin dans les rues de la ville. Les nombreuses motos-taxi y circulaient et les commerces étaient ouverts.


    Des véhicules de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) patrouillaient également à Goma, frontalière avec le Rwanda et l’Ouganda, tombée le 20 novembre aux mains de la rébellion.


    De son côté, l’Union africaine a déclaré lundi soir « envisager » le déploiement d’une « force internationale neutre » dans l’est du pays, à l’issue d’une session extraordinaire à Addis Abeba.

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    RFI

     


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    posté le 27-11-2012 à 14:19:28 GMT +1

    EXPIRATION DE L'ULTIMATUM AUX REBELLES DU M23.

     


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    posté le 27-11-2012 à 14:02:56 GMT +1

    LES REBELLES DU M23 DONNENT DES CONDITIONS POUR QUITTER GOMA.

    • Les rebelles du M23 ont accepté sous conditions de se retirer de Goma, la capitale du Nord-Kivu. Ils exigent notamment l'ouverture de négociations avec le président Joseph Kabila et la libération de prisonniers politiques. 

    Les rebelles du M23 ont mis plusieurs conditions, mardi, à leur retrait des villes de Goma et de Sake, dans l'est de la République démocratique du Congo, dont l'ouverture de négociations nationales avec le président Joseph Kabila.

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    Les insurgés qui ont pris Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, la semaine passée exigent également la libération de prisonniers politiques et la dissolution de la commission électorale, a indiqué leur chef politique.

    Jean-Marie Runiga a précisé que si le président Kabila accédait à ces demandes, le retrait de Goma s'effectuerait "rapidement".

    Plus tôt dans la matinée, le chef d'état-major de l'armée ougandaise qui a eu lundi soir des entretiens avec le chef militaire des rebelles, le colonel Sultani Makenga, avait annoncé que celui-ci était d'accord pour un retrait immédiat et sans condition.

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    RFI

     


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    posté le 12-07-2012 à 10:32:20 GMT +1

    LES REBELLES M23 AVANCENT VERS LE CHEF-LIEU DU NORD KIVU

    A Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu l'incertitude est tangible. La population est inquiète de l'avancée des rebelles du M23 sur la ville, elle s'attend à voir arriver les rebelles d'un moment à l'autre. Déjà hier, les rumeurs relatives à l'avancée des milices ont semé la panique au sein de la population, et des groupes de jeunes ont manifesté lundi dernier, parfois violemment pour exprimer leur mécontentement à l'égard du gouvernement Kabila qui continue à garder le silence sur cette crise. De son côté, Radio Kivu 1 a relancé l'appel au calme du gouverneur de la province, alors que certains membres de la communauté tutsi ont été agressés par les manifestants qui les accusent de soutenir les rebelles.

    Suite à l'avancée des rebelles, qui ont conquis en l'espace de quelques jours sept localités du Nord-Kivu, dont Bunagana ( à la frontière de l'Uganda ), l'armée congolaise et la mission locale de l'ONU ( Monusco ) ont déployé des renforts à Goma aux côtés des 7000 effectifs déjà présents sur place.

    Nous vous rappelons que mardi dernier, le Conseil de sécurité des Nations Unies et l'Union européenne (U E) ont exprimé leurs préoccupations pour la recrudescence des violences au Nord-Kivu et sommé Kagame d'interrompre toute forme de soutien aux groupes armés qui opèrent dans cette partie du territoire congolais.Il semble que la Grande-Bretagne a indiqué avoir pris contact avec le gouvernement de Kigali pour l'inciter à respecter l'intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo son voisin.

     


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    posté le 11-07-2012 à 14:06:59 GMT +1

    LES EVEQUES CONGOLAIS EN COLERE CONTRE LA BALKANISATION DU CONGO.

    Hier mardi 10 juillet 2012 à Kinshasa, la conférence épiscopale nationale du Congo ( CENCO ) a appelé aux congolais à un sursaut patriotique pour mettre fin au plan macabre d'émiettement et d'occupation de notre territoire national par les rwandais. A l'issue de leur assemblée plénière, tenue hier, les prélats ont condamné la reprise des affrontements dans les provinces du Nord et Sud-Kivu et annoncé la mise en place d'une vaste campagne de sensibilisation patriotique de la population congolaise dans toutes les paroises de la République Démocratique du Congo. Les évêques, après avoir appelé le parlement et le gouvernement à faire de la guerre dans cette partie du Congo une de leurs priorités, le CENCO appelle la communauté internationale à faire preuve de solidarité pour mettre fin à la guerre et au plan de balkanisation du Congo.

    Toute la population congolaise impute la recrudescence des violences dans la partie orientale du Congo à la mauvaise gouvernance et au laxisme des autorités, qui minimisent sans cesse ce qu'il se passe véritablement sur le terrain.

    En attendants, les informations en provenance du Kivu restent confuses voire même contradictoires. Selon plusieurs sources, les rebelles du M23 pourraient avoir lancé une offensive à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, où l'armée et les casques bleus de la mission de l'ONU ( Monusco devraient bientôt massivement déployés. Par ailleurs, Le Conseil de sécurité de l'ONU va se réunir aujourd'hui sur la situationaun Nord-Kivu, tandis qu'une réunion interminisstérielle sur la question a été convoquée d'urgence pour aujourd'hui mercredi 11 juillet 2012 au siège de l'Unité Africaine à Addis-Abeba par les pays de la région des Grands Lacs qui aspirent à atténuer les tensions entre La République Démocratique du Congo et le Rwanda, après que celui-ci a été accusé de soutenir les rebelles du M23 par différents rapports, y compris des Nations Unies.

     


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    posté le 10-07-2012 à 13:35:51 GMT +1

    KAGAME ET SES COUSINS VEULENT BALKANISER LE KIVU.

    Congolais, ouvrons bien les yeux, car Kagame, Kanambe ainsi que les ennemis du peuple congolais veulent que la grande région du Kivu soit annexée au Rwanda. La situation sécuritaire va très mal, car notre pays est dirigé par des voyous opportunistes. L'Etat congolais est inexistant. Tous ces voleurs qui nous gouvernent n'ont aucun amour de notre pays ni de notre population. Les rebelles M23 qui terrorisent notre population au Nord-Kivu savent très bien que ni Kanambe, ni Matata Ponyo,ni Aubin Minaku voire même Didier-Etumba ne feront rien pour les empêcher de prendre Goma. Le  gouvernement congolais, tout comme l'assemblée nationale congolaise ne sont pas légitimes. Tout le monde sait que Kanambe a volé la victoire du peuple aux dernières présidentielles. Nous avons tous remarqué que Kanambe est devenu très arrogant, cet imbécile qui n'a aucune formation ni même une bonne éducation. Nous devons faire très attention,car la situation dans l'Est du pays est très précaire.Pour que la paix revient au Nord-Kivu, il faut que Kanambe rentrer au Rwanda son pays cultiver les bananes. Quand la presse congolaise parle de l'ingérance de Kagame et son gouvernement sur notre territoire, elle oublie de parler de la complicité de Kanambe, le cheval de bataille de Kagame. Pas même un centimètre de notre sol ira au Rwanda. Les enfants dignes du Congo vont faire tout pour faire taire Kagame et Kanambe. Aux politiciens traitres congolais, vous allez payer tôt au tard votre trahison.
     


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    posté le 09-07-2012 à 16:26:26 GMT +1

    KABILA ET KAGAME JOUENT AVEC LES NERFS DES CONGOLAIS

    Au moment où nous sommes entrain d'écrire cet article, les rebelles du M23 font la loi de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu jusqu'à la frontière de l'Uganda. Nous avons appris hier d'une source sûre que les rebelles du M23 se seraient retirés de Rutshuru, une des principales villes de la province du Nord-Kivu dans l'Est de la République Démocratique du Congo, et qu'ils occupaient depuis le week-end dernier, indiquent des témoignages recueillis par plusieures agences de presse étrangères dans cette partie du Congo et qui confirment une initiative annoncée dès dimanche.

    Toujours selon les témoignages, les rebelles se seraient retirés à environ cinq kilomètres de la ville en direction du Sud-Est,vers Bunagana et la frontière de l'Uganda. Or, Rutshuru ne se situe qu'à une trentaine de kilomètres de Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Un des chefs du M23, le colonel Sultani Makenga avait assuré que ses hommes auraient permis l'accès à la ville de soldats de la MONUSCO pour donner la preuve aux autorités de Kinshasa de leur volonté de négocier. Nous vous signalons ici que les rebelles contrôlent toujours Bunangana, ville stratégique pour le commerce des minerais extraits dans cette partie du territoire congolais. Nous ne savons toujours pas pourquoi les responsables civils et militaires qui sont au pouvoir à Kinshasa continuent à faire confiance à Kanambe. Nous savons tous que cet énergumène joue les double jeux. Depuis toujours, Kanambe et Kagame se moquent de notre peuple en nous humiliant. Il ne passe pas un seul mois que la population de l'Est du Congo abandonne leus champs et leurs habitations. Il est temps de dire non à Kanambe et de le mettre hors de notre pays. Il est vraiment temps que Kanambe et Kagame cessent de jouer avec les nerfs des congolais. Trop c'est trop.

     


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