CONGO- INFO FLASH - EXPRESS

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

posté le 16-12-2013 à 13:20:56 GMT +1

TENSION A BENI : VINGT PERSONNES EXECUTEES EN TROIS JOURS

La Prison centrale de Kangwayi, en territoire de Beni (Nord-Kivu) après une attaque des miliciens Maï-Maï. Ph/Radio OkapiLa Prison centrale de Kangwayi, en territoire de Beni (Nord-Kivu) après une attaque des miliciens Maï-Maï.

Treize corps sans vie ont été découverts le week-end dernier à Kyavikere, un groupement du secteur de Ruwenzori situé à environ 70 kilomètres au nord-est de Beni (Nord Kivu). Selon des sources locales, ces personnes ont été tuées par des rebelles ougandais des ADF/ Nalu actifs dans cette zone. Ces derniers auraient exécuté plus de vingt personnes en trois jours, a affirmé le chef de ce secteur.

 

Huit corps ont été découverts vendredi et cinq autres samedi dans les extrémités de Musuku et Biangolo, deux villages du groupement de Kyavikere. Selon des sources locales qui attribuent ces meurtres aux ADF/Nalu, les victimes sont essentiellement des filles mineures et des femmes systématiquement violées avant d’être décapitées à la machette.

Il y a six jours, la société civile du Nord-Kivu avait fait état d’un «mouvement important de ces rebelles», qui quittaient leurs bases de Tshutshugo et Nadui au nord-est de Beni pour se diriger vers la Province Orientale. Ils fuyaient l’offensive annoncée par les Farces armées de la RDC et la Monusco contre les groupes armés.

La découverte de ces corps a été confirmée par le chef du secteur de Ruwenzori, Bozi Sindiwako. Selon lui, ces personnes tuées sont les habitants des cités de Bulongo, Mutwanga et Kikingi enlevés soit dans leurs champs soit sur différents axes routiers par les ADF/Nalu.

Plus des vingt personnes ont été exécutées par ces rebelles ougandais dans l’intervalle de trois jours, a déclaré Bozi Sindiwako, sans autres détails.

Dans un communiqué publié dimanche matin, la société civile du Nord-Kivu a appelé les FARDC et la Monusco à déclencher les opérations de traque contre les ADF/Nalu pour mettre fin a cette insécurité récurrente.

Le colonel Olivier Hamuli, porte-parole de l’armée congolaise au Nord-Kivu, annonce pour bientôt la neutralisation de ces rebelles ougandais.

 


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posté le 16-12-2013 à 13:10:21 GMT +1

TRAFIC D'ETRES HUMAINS MIS A JOUR A KINSHASA.

En RDC, des femmes auraient été emmenées au Liban pour devenir des esclaves sexuels.
En RDC, des femmes auraient été emmenées au Liban pour devenir des esclaves sexuels.
AFP / Adia Tshipuku

Par RFI

En RDC, le Parlement dénonce un trafic d’êtres humains. Il concernerait surtout des filles envoyées au Liban pour servir d'esclaves sexuelles. Une mission d'enquête de l'Assemblée nationale a fait la lumière sur le réseau qui aurait des ramifications dans les églises et certaines institutions officielles du pays. La justice a ouvert un dossier et un suspect est déjà aux arrêts. 

Dans cette affaire plusieurs noms sont cités dont Fady Karout, le directeur général de Méditerranéen Service Congo (MSC) et Antoun Heloud. Il s'agit de deux sujets libanais qui seraient actuellement hors du Congo-Kinshasa. Quelques Congolais feraient également partie de ce réseau de trafic d’êtres humains, parmi lesquels un pasteur, des fonctionnaires des Affaires étrangères et des agents des services de renseignements, selon le rapport de la mission parlementaire.

« Plusieurs filles adolescentes ont été amenées au Liban, pour devenir des esclaves sexuelles et également servir pour de basses besognes. Entre 500 et 1 000 filles se trouveraient actuellement au Liban », explique le député Benjamin Mukulungu.

L’un des Congolais, Pierre Tshishimbi est déjà aux arrêts. Il se serait mis à table en dévoilant l’étendue du trafic. Il promettait aux candidates un emploi honorable et une somme de 2 500 dollars était avancée à chacune d’elles avant le départ au Liban.

Le rapport de la mission de l’Assemblée nationale épingle également un accord signé en 2005, entre la société MSC et la République démocratique du Congo à travers le ministère du Travail. Un arrangement qui autorisait l’envoi au Liban d’un personnel féminin qualifié.

 


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posté le 14-12-2013 à 20:53:01 GMT +1

PROVINCE DE L'EQUATEUR : TENSION ENTRE NGBANDI ET NGBKA A BUDJALA

 

Une vue du centre ville de Mbandaka dans la province de l’Equateur (RDC) .
 
Deux mille huit cent dix-huit personnes ont trouvé refuge dans la cité de Budjala ces derniers jours. Ils ont fui leurs localités à cause des affrontements entre les membres de la communauté Ngbandi dans le  territoire de Budjala et ceux de la communauté Ngbaka dans le territoire de Gemena.

 

Ces déplacés indiquent avoir fui leurs habitations dans la précipitation sans avoir pris le temps de prendre leurs effets. Certains d’entre eux vivent dans des familles d’accueil.

Pour le moment, ils ne reçoivent pas beaucoup d’assistance. Ils se contentent d’une ration de bouillie de maïs distribuée quotidiennement par une ONG.

Certains enfants présenteraient des signes de malnutrition. D’autres souffrent de toux, de diarrhée et de paludisme.

Une délégation de la Monusco et des agences onusiennes a rencontré ces déplacés le vendredi 13 décembre à Budjala-centre. Elle les a encouragés à retourner dans leurs villages où la sécurité a été rétablie grâce à la présence des éléments d’une force mixte de pacification constituée des militaires et des policiers.

Des acteurs politiques, les notables et les membres de la société civile du Sud-Ubangi alertent depuis plusieurs semaines les autorités provinciales et nationales sur les conséquences du conflit entre les communautés Ngbandi et Ngbaka. Ces communautés se disputent des terres.

Le député Jean-Lucien Busa a récemment affirmé avoir sollicité l’intervention du Premier ministre Augustin Matata pour éviter l’éclatement d'un conflit d’un conflit intercommunautaire dans cette partie de la province de l’Equateur.

 


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posté le 24-11-2013 à 18:16:17 GMT +1

LA COUR PENALE INTERNATIONALE ARRETE QUARTE CONGOLAIS POUR SUBORNATION PRESUMEE DE TEMOINS

La procureure de la CPI, Fatou Bensouda
 
La Cour pénale internationale (CPI) a arrêté, les 23 et 24 novembre, quatre Congolais pour des atteintes présumées à l’administration de la justice dans le contexte de l’affaire qui oppose la procureure, Fatou Bensouda, à l’opposant congolais, Jean-Pierre Bemba Gombo. Le secrétaire général-adjoint, Fidèle Babala, a été arrêté à Kinshasa, Aimé Kilolo Musamba, conseil principal de Bemba, à Bruxelles (Belgique), Jean-Jacques Mangenda Kabongo, membre de l’équipe de la défense de Bemba, aux Pays-Bas tandis que Narcisse Arido, témoin cité à comparaître par la défense, à Paris (France).

 

Ces arrestations font suite à un mandat d’arrêt délivré par le juge unique de la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale (CPI), Cuno Tarfusser, qui a retenu les mêmes charges contre Jean-Pierre Bemba Gombo, détenu depuis juillet 2008.

Un communiqué de la CPI parvenu à Radio Okapi indique que le juge unique a considéré qu’il y a des motifs raisonnables de croire que les personnes interpellées ont engagé leur responsabilité pénale en commettant des atteintes à l’administration de la justice (article 70 du Statut de Rome).

Selon le même communiqué, les suspects auraient constitué un réseau aux fins de produire des documents faux ou falsifiés et de corrompre certaines personnes afin qu’elles fassent de faux témoignages dans l’affaire Bemba.

Fidèle Babala Wandu qui est en cours de transfert à La Haye comparaîtra prochainement devant la CPI.

Le juge unique de la Chambre préliminaire II, Cuno Tarfusser, a également demandé aux Etats concernés (Belgique, France, Pas-Bas et RDC) de localiser et geler les avoirs des personnes arrêtés.

Le greffier de la CPI, Herman von Hebel, a exprimé sa gratitude aux autorités de ces quatre pays pour leur coopération, rappelant qu’il s’agit des premières arrestations pour de telles charges devant la CPI.

Le procès de Jean-Pierre Bemba Gombo, président du Mouvement de libération du Congo (MLC), s’était ouvert en novembre 2010, pour deux chefs de crimes contre l’humanité (viol et meurtre) et trois chefs de crimes de guerre (viol, meurtre et pillage) prétendument commis en République centrafricaine.

 


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posté le 15-11-2013 à 13:16:52 GMT +1

L'ONU DEMANDE LE DESARMEMENT TOTAL ET DEFINITIF DES TOUS LES REBELLES DU M23

L'ambassadeur Liu Jieyi de la Chine, pays en charge de la présidence tournante du conseil de sécurité de l’ONU (Jeudi 14 novembre 2013)
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a appelé mercredi 14 novembre au désarmement et à une démobilisation immédiate et permanente du M23, se félicitant de l’annonce faite par le groupe rebelle de mettre fin à son insurrection sanglante contre la République démocratique du Congo (RDC). Lundi dernier, les ex-rebelles du M23 et le gouvernement congolais ont échoué à signer un accord qui devait mettre fin aux pourparlers de Kampala qui durent depuis onze mois.

 

Dans une déclaration de l’ambassadeur chinois Liu Jieyi dont le pays assure la présidence tournante du conseil de sécurité, l’ONU demande qu’un texte final qui prévoit le désarmement des combattants du M23 et la poursuite des auteurs des violations des droits de l’homme, soit adopté et mis en application.

 


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posté le 12-11-2013 à 14:46:51 GMT +1

LES CONGOLAIS NE SONT PAS DUPES

Pour que l'ensemble du territoire congolais retrouve la paix et la sérénité, il faut terminer avec tous les groupes qui opèrent jusqu'à ce jour dans l'Est du Congo, aussi, il faut un grand nettoyage au sein de l'armée et de la police congolaise, car il y a au jour d'aujourd'hui encore beaucoup d'officiers militaires et de la police des hommes et femmes étrangers ( rwandais ) à Kinshasa même qui sont restés fidèles avec les rebelles du M23, Kagamé et Munseveni. Tant qu'il y aura toujours ces hommes étrangers au sein de l'armée et la police congolaise voire même dans nos institutions, la paix ne sera pas possible. Les congolais ne sont pas dupes, ils savent très bien que Kigali, Kampala et leurs complices se trouvant à Kinshasa au plus haut niveau restent en contact avec les rebelles pour pouvoir continuer à déstabiliser la République Démocratique du Congo et piller les richesses congolaises . La paix au Congo ne viendra pas de Washington ou Kampala, elle sera possible seulement par les armes pour nous faire respecter par nos voisins. Nous en avons assez des réunions, conclaves et accords, il est temps de prendre nos responsabilités en tant que nation. Les traîtres congolais et leurs maîtres rwando-ougandais ne méritent pas le respect du peuple congolais. Tous ces congolais aux mains remplies du sang de nos martyrs qui savent qu'ils ont trahi leur peuple et leur patrie en acceptant l'argent de l'ennemi seront tous arrêter et juger un jour, leurs actes ignobles ne resteront pas impunis. 

 
             
 
 


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posté le 12-11-2013 à 14:09:06 GMT +1

LE RENDEZ-VOUS MANQUE D'ENTEBBE ENTRE LE GOUVERNEMENT DE KINSHASA ET LE M23

Ce qui s’est passé hier à Entebbé, localité située à quelques kilomètres de la capitale ougandaise, dénote de la confusion et du déficit de confiance qui prévalent entre les protagonistes du conflit dans le Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo. La rébellion du M23 et la délégation du gouvernement congolais ont poussé leurs caprices jusqu’à poser un lapin aux observateurs européens, américains, de l'ONU et de l'Union africaine ! Ils avaient effectué le déplacement pour être témoins de la conclusion de l’accord stratégique qui devait y être signé. Et le comble, c’est que les deux délégations l’ont fait parce qu’elles ont une divergence sémantique ! Forts des dernières défaites cuisantes infligées aux rebelles, les représentants de l’Etat congolais ne voulaient pas du tout que le terme « accord » figure sur le document qui devait être signé. Ils voulaient que la cérémonie se réduise à une simple déclaration de capitulation de la part du M23. Ce que ce dernier, dans un ultime sursaut d’orgueil n’entendait pas accepter. Du coup, la signature est reportée à une date ultérieure. La signature de cet accord dont la communauté internationale aurait été particulièrement fière, a cependant échoué, parce qu’en réalité, elle n’était pas voulue par les autorités congolaises. La querelle sémantique n’est qu’un prétexte...

 


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posté le 12-11-2013 à 14:04:12 GMT +1

LES CONGOLAIS SE MEFIENT DE MUNSEVENI ET DE KAGAME

Le 11 novembre 2013 est passé comme une date ordinaire du calendrier romain. Aucun document n’a pu être signé à Kampala entre Kinshasa et le M23 ; pas d’accord de paix, encore moins une déclaration de reddition. Entre les deux protagonistes, c’est du sur place. Ce raté, un énième après plusieurs tentatives, passe pour un mauvais présage.

Le rapprochement entre Kinshasa et le M23 achoppe, en apparence,  sur le document qui doit sanctionner leurs négociations entamées depuis près d’une année dans la capitale ougandaise mais toujours interrompues, tantôt pour des raisons de fond, tantôt pour des raisons de forme. A ce jour, l’on ne craint pas de dire que l’enlisement s’installe durablement.

A en croire des témoignages sur place dans la capitale ougandaise, les deux parties en présence avaient durant la journée annoncé les couleurs en se confiant à la presse. La délégation gouvernementale ne cessait de répéter à qui voulait l’entendre qu’il n’y aurait « pas de signature d'un quelconque accord de paix avec le M23 ».

Il semble que Kinshasa redoute de signer un texte d’accord qui renfermerait des dispositions qui accorderaient au M23 une prime à la guerre qu’il a menée à la RDC. Aussi a-t-il, rapportent des sources fiables, demandé à la facilitation d’élaguer le texte à signer de ces clauses perfides et assassines.

Selon le facilitateur cité par l’AFP, «Ils (NDLR Kinshasa) ont tardivement demandé un changement des termes de l’accord, nous avons ajourné en conséquence». Cela avant d’indiquer que la délégation gouvernementale avait «renoncé à signer un accord avec le M23» ; elle aurait même refusé de rentrer dans la salle où il était prévu la cérémonie de signature.

Faut-il s’en féliciter ou en pleurer ? Les observateurs sont perdus dans des conjectures.  Les uns disent qu’après la victoire éclatante des FARDC sur ce groupe armé répertorié sur la liste des forces négatives qui pullulent dans les Grands Lacs et appelés à disparaître au plus tôt, le rapport de force avait changé en faveur de Kinshasa. 

Raison pour laquelle le porte-parole du gouvernement repris par l’AFP, ne s’est pas montré du tout «étonné» par ce qui s’est passé à Kampala hier lundi. Selon Lambert Mende, « Nous, nous voulons signer une déclaration, mais le facilitateur s’entête pour une raison que nous ne connaissons pas et veut nous imposer un accord. (...) Il devient le problème. Au lieu d’être une solution ».

Quant aux autres, ils font savoir qu’il y aurait eu joutes oratoires que les protagonistes se sont refusé de mettre sur la place publique. Selon des indiscrétions parvenues à notre rédaction, le M23 aurait exigé que les complicités internes dont il a bénéficiées en RDC ne devraient pas être épargnées. Celles-ci devraient, selon ce dernier, subir le même sort, c’est-à-dire être dénoncées et poursuivies par la justice pour les mêmes crimes. 

Nos sources indiquent que le M23 aurait proposé ce deal comme monnaie d’échange en contrepartie d’une amnistie générale de ses membres. Auquel cas, il serait prêt à éventrer le boa. En clair, le filleul n’entend pas mourir seul, cherchant par tous les moyens à entrainer dans sa chute certaines têtes couronnées au niveau militaire et politique à Kinshasa et ailleurs au pays.

Vrai ou faux ? Difficile à dire pour l’instant. Toutefois, d’aucuns sont d’avis que cette menace de crever l’abcès brandie par le M23 serait une nouvelle trouvaille du duo Museveni-Kagame qui ne se repentent d’avoir essuyé un échec cuisant du fait de l’implication de la communauté internationale, particulièrement des Etats-Unis qui avaient rappelé les engagements pris par ces voisins de la RDC dans le cadre de l’Accord d’Addis-Abeba. 

Que le M23 affirme avoir également bénéficié des soutiens internes en RDC est un chantage signé par ses parrains qui voudraient trouver une brèche pour mettre en marche leur plan B concernant l’occupation permanente de la RDC avant l’exécution proprement dite du projet de balkanisation de l’ex-Congo. C’est le point de vue partagé par Fidel Bafilemba, chercheur pour l’ONG américaine Enough Project. Interrogé par AFP, celui-ci doute «de la bonne foi de Kagame et Museveni à lâcher prise si facilement». Bafilemba estime que «Museveni ne cache pas ses sentiments vis-à-vis du M23 quand il plaide pour leur amnistie générale (...) Le fait d’annoncer que l’Ouganda ne va pas extrader ces rebelles laisse penser à un plan B pour reconstruire cette rébellion». 

Revenir en RDC ou y rester longtemps est obsession pour Kampala et Kigali au point qu’ils sont prêts à tout pour reprendre la guerre en brandissant un nouveau mobile qui serait plausible pour la communauté internationale. La survie du M23 rime avec leur propre survie. Aussi se débattent-ils comme des diables dans un bénitier pour obtenir de Kinshasa le plus de concessions possibles, notamment en termes d’amnistie et d’intégration de leurs filleuls.

Kinshasa va-t-il se cabrer et tenir le coup jusqu’au bout ? Ne sera-t-il pas amené à se plier aux exigences du M23 en craignant les menaces de dénonciation ? Seul l’avenir nous le dira. Le gouvernement a le choix entre l’opinion nationale enthousiasmée par la victoire des FARDC et les facéties des forces du mal. Difficile à prédire.

Pour l’instant le constat est que la signature a été reportée sine die. 

 


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posté le 11-11-2013 à 23:04:39 GMT +1

L'ACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT DE KINSHASA ET LE M23 N'A PAS ETE SIGNE COMME CONVENU

(De g.à.d) Abbé Appolinaire Malu Malu, chef des experts et Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères de la RDC et chef de la délégation du gouvernement aux pourparlers avec le M23. (Décembre 2012)
Les délégués du gouvernement congolais et les rebelles du M23 n’ont pas signé, lundi 11 novembre en Ouganda, un accord qui devrait sanctionner la fin des pourparlers de Kampala. La délégation gouvernementale ne s’est pas présentée dans la salle de la résidence du président ougandais. C’est le porte-parole du gouvernement ougandais, Ofono opondo, qui l’a annoncé dans la soirée à la presse.

 

Selon lui, la délégation du gouvernement congolais, bien que présente dans le palais présidentiel d’Entebe n’a pas souhaité rencontrer celles des rebelles du M23 et de la communauté international déjà présentes dans la salle.

Ofono Opondo n’a pas non plus précisé la date de la convocation de la prochaine rencontre. Il s’est limité à parler « d’une divergence ».

Un autre membre de la délégation gouvernementale qui a recuis l’anonymat a aussi évoqué, devant la presse, le même problème de « divergence » qui ne mettrait pas d’accord sa délégation et la facilitation.

Il a notamment parlé de l’intitulé du document à signer qui devrait être « déclaration » et non « accord ».

La question de la sémantique avait déjà été évoquée par Kinshasa avant de rentrer à Kampala. Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, avait indiqué que Kinshasa signerait une « déclaration » et non un « accord ».

L’Ouganda assure la médiation des négociations entre Kinshasa et le M23, ouvertes en décembre 2012 en échange du retrait de la rébellion de Goma, qu’elle avait conquise trois semaines plus tôt.

Ces négociations n’avaient que très peu progressé depuis leur ouverture, jusqu’à l’offensive victorieuse de l’armée de RDC qui, fortement appuyée par la brigade d’intervention de l’ONU, a délogé en une dizaine de jours le M23 de la totalité des positions qu’il occupait depuis 18 mois.

 


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posté le 11-11-2013 à 16:00:57 GMT +1

UNE BONNE CENTAINE DE SOLDATS RWANDAIS SONT SIGNALES AU NORD KIVU

Soldats rwandais et congolais suivent une escarmouche à la frontière des deux pays où au moins un militaires des FARDC a été tué le 5 novembre 2012. © MONUSCO/Sylvain Liechti
Une centaine de militaires de l’armée rwandaise (RDF) ont établi leur position dans la localité Murambi, à environ 3 kilomètres au nord-est de l’aéroport international de Goma en territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu), ont indiqué dimanche 10 novembre des sources de la société civile du Nord-Kivu. Murambi est une localité frontalière au Rwanda. Dominique Bofondo, l’administrateur du territoire de Nyiragongo, confirme cette présence.

 

« Le gouverneur de province m’a demandé de partir là bas [à Murambi]. Je suis parti, j’ai moi-même vu un nombre important de troupes rwandaises. Ce qui m’a inquiété c’est qu’ils ont quitté [les soldats rwandais] la frontière et sont maintenant sur le sol congolais », affirme Dominique Bofondo.

Ces militaires rwandais se sont installés « là où les FARDC faisaient leur patrouille », précise ce chef local.

D’après lui, ces militaires rwandais ont profité du vide laissé par les FARDC qui étaient parties à Rutshuru combattre le M23 pour s’installer à Murambi.

Dominique Bofondo estime que le gouvernement congolais devrait « faire de cette question une urgence et ne pas la négliger au risque que cela ne coûte très cher ».

Les responsables du mécanisme conjoint de vérification des frontières de la Conférence internationale sur la région de grands lacs (CIRGL) n’ont pas encore réagi à cette allégation.

 


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posté le 11-11-2013 à 15:53:53 GMT +1

ENCORE AU MOINS SEPT GROUPES CONGOLAIS ET ETRANGERS TOUJOURS ACTIFS A L'EST DU CONGO

Un milicien dans l’Est de la RDC.
Sept groupes armés locaux et étrangers continuent à semer la terreur à Rutshuru, territoire du Nord-Kivu qu’occupaient partiellement la rébellion du M23 jusqu’à sa récente débâcle face à l’armée congolaise. Ces miliciens sont essentiellement des combattants Maï-Maï et des rebelles rwandais des FDLR divisés en plusieurs groupuscules qui s’allient au gré de leurs intérêts. Ces milices sont souvent en connivence avec des groupes ethniques. Les populations des localités occupées par plaident pour un déploiement de l’armée dans ce secteur. Environ une quarantaine de groupes armés pullulent dans l’Est de la RDC.

 

Parmi les groupes armés actifs dans le Rutshuru, il y a quatre milices Maï-Maï, soit le Mouvement populaire d’autodéfense (MPA), les Nyatura, la Force de défense des intérêts du peuple Congolais (FDIPC) et les Shetani, et trois groupes de rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), les Soki, les Foca et les Rude.

Ces groupes sont actifs sur la route entre Kiwanja et Ishasha, au nord-est de Rutshuru Centre, dans le groupement de Binza, à plus de 70 Km au nord de Goma. Ils collaborent entre eux au gré des intérêts ou des ethnies locales auxquelles ils appartiennent ou dont ils sont proches.

La population accuse ces miliciens d’être les auteurs de plusieurs exactions. Ils gèrent une dizaine de barrières et imposent des taxes variant de 500 FC (0,5 USD) à 20 dollars américains aux voyageurs qui fréquentent cet axe.

Les miliciens font aussi payer des amendes aux agriculteurs qui désirent accéder à leurs champs ou récolter leurs produits et imposent des travaux forcés.

Les militaires et policiers déployés dans certains villages de ce territoire sont impuissants face à ces groupes armés.

Les conflits entre ces milices créent par ailleurs des divisions au sein des communautés locales, notamment les Hutu et les Nande, ethnies majoritaires dans la région.

Les habitants de Rutshuru appellent l’Etat à restaurer son autorité dans ce territoire notamment en démobilisant les Maï-Maï et en traquant les rebelles rwandais des FDLR.

Constellation de groupes armés

Une quarantaine de groupes armés sont actifs dans l’Est de la RDC, notamment en Province Orientale, au Katanga, dans les Nord et Sud Kivu et au Maniema.

Parmi eux, 5 groupes armés étrangers :

  • les rebelles rwandais des FDLR divisés en 4 factions : Rude, Soki, Foca et Mandevu, repartis au Nord et Sud-Kivu et au nord du Maniema ;
  • les rebelles ougandais de la LRA et des ADF Nalu, actifs en Province Orientale et au Nord-Kivu ;
  • les rebelles burundais FRF (ex-FNL) dans la région d’Uvira ;
  • les éleveurs étrangers Mbororo venus du Soudan.

Il faut ensuite compter une trentaine de groupes armés nationaux :

  • les Raïa Mutomboki présents à Walikale (Nord-Kivu), dans plusieurs territoires du Sud-Kivu, notamment Kalehe, Shabunda et Mwenga, ainsi que dans la province du Maniema ;
  • les Maï-Maï Kifuafua ;
  • les Maï-Maï Sheka ;
  • les Maï-Ma Nyatura ;
  • les Maï-Maï Shetani ;
  • les Maï-Maï de la Fontaine ;
  • les Maï-Maï de Hilaire Kombi ;
  • les Maï-Maï Vutura FODP ;
  • la Force de défense des intérêts du peuple Congolais (FDIPC);
  • les Nyatura FDDH, commandés par un certain colonel Kasongo Kalamo ;
  • le Forces de défense congolaise (FDC) ;
  • l’Alliance pour un Congo libre et souverain (ACPLS) de Janvier ;
  • l’Union des patriotes congolais pour la Paix (UPCP) ;
  • le Mouvement d’action pour le changement (MAC) ;
  • les Maï-Maï Kirikicho ;
  • les Maï-Maï Baleke Kashilogozi ;
  • les Maï-Maï Mulumba, au bord du lac Tanganyika ;
  • les Maï-Maï Simba ;
  • les Maï-Maï Aoci
  • les Maï-Maï Shabunda ;
  • les Mudundu 40 ;
  • les Maï-Maï Kapopo ;
  • les Maï-Maï Nakiriba ;
  • les Maï-Maï Mahoro ;
  • les Maï-Maï Shikito ;
  • les Maï-Maï Zabuloni ;
  • les Maï-Maï Bédé ;
  • le groupe des Patriotes résistants congolais (Pareco) ;
  • le groupe Tawimbi.

Ces derniers groupes armés sont essentiellement actifs dans le Nord-Kivu.

En Ituri, on retrouve parmi les groupes armés :

  • la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) de Cobra Matata ;
  • les Maï-Maï Simba de Morgan.

Enfin, dans le Katanga, on peut notamment compter :

  • les Maï-Maï de Mutanga, alias Gédéon ;
  • les Bakata-Katanga.

Le Conseil supérieur de la défense de la RDC a appelé jeudi 7 novembre tous les groupes armés nationaux et étrangers à déposer les armes.

Réunis à Lubumbashi, dans le Katanga, les membres de cette structure nationale de sécurité et de défense ont prévenu que les groupes récalcitrants seront combattus à l’instar du M23 qui vient d’être écrasée par l’armée dans le Nord-Kivu.

Evoquant la chute de cette rébellion, le chef de la Monusco, Martin Kobler, avait parlé d’un signal fort à l’endroit d’autres groupes armés encore actifs dans la région, appelés à déposer leurs armes afin de ne pas subir la même débâcle

 


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posté le 11-11-2013 à 11:25:58 GMT +1

L'ACCORD D'ARRET DES HOSTILITES ENTRE KINSHASA ET LA REBELLION DU M23 DOIT METTRE FIN DU CONFLIT DANS L'EST DU CONGO

La rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) durait depuis un an et demi dans l’est de la République démocratique du Congo. L’accord que doivent signer ce lund 11 novembre 2013 la République démocratique du Congo et la rébellion du M23 représente « une étape très importante » pour ramener la paix dans une région déchirée par un long conflit, estime l’envoyée spéciale de l’ONU Mary Robinson.
 

« C’est une étape très importante vers la paix dans la région des Grands Lacs car cela nous permet maintenant d’aller de l’avant », a déclaré dimanche Mme Robinson dans un entretien à Addis Abeba, la capitale éthiopienne.

 

Après leur victoire sur le Mouvement du 23 mars (M23), dont la rébellion durait depuis un an et demi dans l’est de la RDC, l’armée congolaise et la brigade d’intervention de l’ONU (3000 hommes) « vont désormais s’en prendre à tous les groupes armés » y sévissant encore, a-t-elle souligné.

 

Elle confirme ainsi ce que le gouvernement congolais avait déjà annoncé, le jour même où le M23 avait dit « mettre un terme » à sa rébellion.

 

Riche en minerais, l’Est est depuis une vingtaine d’années la proie de nombreux groupes armés qui tuent, violent, pillent, provoquent des déplacements massifs de population et recrutent des enfants.

 

Selon Mme Robinson, le Rwanda et l’Ouganda voisins, accusés de soutien au M23 congolais, sont prêts à traiter des causes profondes d’un conflit parmi les plus longs et brutaux d’Afrique.

 

Le M23 a subi une lourde défaite la semaine dernière face à une offensive des soldats de Kinshasa épaulés par la brigade spéciale de la MONUSCO, la mission de l’ONU en RDC. Les deux camps doivent signer un accord de paix lundi à Kampala, capitale de l’Ouganda.

 

Cet accord doit formaliser l’engagement des rebelles à cesser leur insurrection dans la province du Nord-Kivu.

 

« Il est très positif de voir l’armée congolaise victorieuse, et avoir fait preuve de discipline en tant qu’armée nationale face à un groupe rebelle », a ajouté Mme Robinson.

 

« C’est bon pour le moral du Congo », s’est-elle réjouie. « Il est bon maintenant de conclure [la paix à] Kampala demain, parce qu’il y a un accord » sur la réintégration des combattants du M23 dans l’armée nationale congolaise ou un retour chez eux.

 

Le M23, s’appuyant sur les populations rwandophones locales, était né en mai 2012 d’une mutinerie d’anciens rebelles, essentiellement tutsi, intégrés dans l’armée trois ans plus tôt.

 

La victoire contre eux, due notamment à l’interruption de son soutien par le Rwanda, témoigne également des progrès des militaires congolais jusque-là surtout réputés pour leur indiscipline, leurs pillages et leur inefficacité.

 

L’accord de Kampala représente aussi « une bonne nouvelle pour les gens […] qui ont subi pendant trop longtemps ces groupes armés, avec les viols à répétition et le déplacement de populations », a encore dit Mme Robinson.

 

« Ce fut intolérable, et maintenant il existe un véritable espoir », a-t-elle ajouté.

 

Désormais, a poursuivi l’envoyée de l’ONU, la nouvelle priorité est de vaincre les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), qui comptent dans leurs rangs des auteurs du génocide contre les Tutsis du Rwanda en 1994.

 

Le gouvernement de Kigali, dirigé par la minorité tutsie, les considère comme une menace pour la sécurité du Rwanda et a été accusé par l’ONU de soutenir le M23, également dominé par des Tutsis, pour protéger ses intérêts stratégiques.

 

Mais Mme Robinson a assuré que le président rwandais Paul Kagame et son homologue ougandais Yoweri Museveni, dont le pays a également été accusé de soutien au M23, s’étaient engagés à respecter un accord de paix signé par 11 pays de la région en février.

 

« Nous avons eu de nombreux contacts » avec les deux dirigeants, qui « font preuve d’un respect très ferme de ce cadre », a-t-elle dit.

 

Elle a dit croire à une forte « volonté de résoudre ce problème qui tire vers le bas cette région de l’Afrique, pas seulement la RDC ».

 


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posté le 08-11-2013 à 19:08:02 GMT +1

KINSHASA CONFIRME POUR LA SEMAINE PROCHAINE LA SIGNATURE DE L'ACCORD AVEC LE M23

 Un accord de paix entre la République démocratique du Congo (RDC) et le M23, qui a annoncé cesser sa rébellion après la débâcle de ces derniers jours, doit être signé lundi à Kampala, selon la médiation ougandaise et Kinshasa.

Cet accord devrait régler le sort des combattants du Mouvement du 23 mars, notamment ceux réfugiés en Ouganda ces derniers jours, parmi lesquels figure le chef militaire des rebelles, Sultani Makenga, a confirmé vendredi le gouvernement ougandais.

"L'accord est prêt et nous attendons que tout le monde revienne lundi pour le signer", a déclaré le porte-parole du gouvernement ougandais, Ofwono Opondo.

L'Ouganda assure la médiation des négociations entre Kinshasa et le M23, ouvertes en décembre 2012 en échange du retrait de la rébellion de Goma, capitale de la province minière du Nord-Kivu (est de la RDC) qu'elle avait conquise trois semaines plus tôt.

Ces négociations n'avaient que peu progressé depuis leur ouverture, jusqu'à l'offensive victorieuse de l'armée de RDC qui, fortement appuyée par une brigade d'intervention de l'ONU, a délogé en une dizaine de jours le M23 de la totalité des positions qu'il occupait depuis 18 mois.

Défait, le M23 a annoncé mardi mettre "un terme" à sa rébellion, lancée en avril 2012 dans le Nord-Kivu. 

"L'accord détaillera comment chaque cas sera traité", a précisé M. Opondo au sujet des combattants du M23: "il y a ceux qui sont sous sanctions de l'ONU et américaines, ceux qui veulent être réintégrés dans l'armée et ceux qui veulent simplement rentrer chez eux".

En treillis mais sans armes

Depuis Paris, le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda N'Tunga Mulongo, a confirmé la signature lundi de l'accord, en promettant l'éradication des nombreux autres groupes qui terrorisent depuis deux décennies les populations de l'est de la RDC et refusent toujours de déposer les armes.

"Ces accords sont importants car l'histoire démontre que c'est autour de la table que se fait la paix", a-t-il insisté devant la presse. Quant aux autres groupes armés, leur "sort (...) est déjà scellé (...) Nous avons signé le certificat de décès des groupes dans l'est du pays".

                                                                       

Renforcée par sa victoire militaire, Kinshasa a jusqu'ici refusé toute amnistie pour quelque 80 dirigeants du M23 accusés de crimes de guerre ou autres, mais compte en accorder une à tous les rebelles qui prendront l'engagement de ne jamais reprendre les armes contre le gouvernement.

L'accord négocié porte aussi sur le retour des réfugiés - une des grandes revendications du M23 -, la libération des prisonniers et la réintégration sociale de combattants.

Selon Kampala, 1.500 rebelles du M23 ont franchi la frontière vers l'Ouganda ces derniers jours, dont Sultani Makenga.

Celui-ci figure sur la liste des sanctions américaines et de l'ONU, qui l'accuse d'être responsable de violations graves des droits de l'Homme et d'atrocités liées au M23 dans l'est de la RDC: meurtres, viols, enrôlements forcés, recrutement d'enfants...

Selon le porte-parole du gouvernement, l'Ouganda n'a pas l'intention de remettre les membres du M23 réfugiés sur son territoire à une quelconque instance internationale, ni de les garder prisonniers.

Les rebelles sont cantonnés dans l'enceinte des bureaux des services de la Faune sauvage à Rugwerero, dans le département de Kisoro, dans le coin sud-ouest de l'Ouganda, frontalier de la RDC et du Rwanda, a constaté un photographe de l'AFP.

En treillis mais sans armes, ces combattants - hommes et femmes - traînent dans la cour du complexe où ont été installées quelques tentes. Certains lavent leur tenue. Aucune famille de rebelles n'était visible dans l'enceinte.

Le porte-parole du ministère de la Défense et de l'armée ougandaise, le colonel Paddy Ankunda, a précisé vendredi que les combattants du M23 réfugiés n'étaient pas prisonniers et que l'Ouganda ne remettrait aucun d'entre eux à Kinshasa avant la signature de l'accord de paix. Selon lui, ceux ne souhaitant pas regagner la RDC après cet accord seront confiés au Haut-Commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR) qui dira s'ils peuvent prétendre à ce statut.

Le président du M23 Bertrand Bisimwa a déclaré, dans une lettre au président ougandais Yoweri Museveni, que les rebelles réfugiés en Ouganda remettaient leur sort entre ses mains car ils n'avaient pas confiance dans le processus de "démobilisation et réinsertion" en RDC.

Une porte-parole du HCR dans le sud-ouest de l'Ouganda, Lucy Beck, a indiqué que le HCR ne s'occupait pas des membres du M23 et n'était pas en mesure de confirmer leur nombre.

"Les forces de sécurité (ougandaises) filtrent les rebelles quand ils franchissent la frontière et les prennent en charge. Ils ne sont pas mélangés avec les réfugiés civils. Le HCR n'est pas impliqué dans ce processus", a-t-elle déclaré.

Le gouvernement enverra au HCR ceux qui veulent obtenir le statut de réfugié en Ouganda et une commission déterminera s'il peuvent obtenir l'asile, a-t-elle expliqué.

 


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posté le 08-11-2013 à 11:48:06 GMT +1

DES MILLIERS DES CIVILS ET MILITAIRES CONGOLAIS SE RFFUGIENT EN OUGANDA

       

Des affrontements qui durent depuis plusieurs jours commencent à avoir de sérieuses conséquences pour les populations civiles. Selon, le HCR, l'agence des Nations unies pour les réfugiés, les violences ont poussé plus de 5.000 civils à fuir vers l'Ouganda.                       


Les troupes congolaises en action contre le M23 près de Kibumba, au nord de Goma Les troupes congolaises en action contre le M23 près de Kibumba, au nord de Goma
Les troupes congolaises en action contre le M23 près de Kibumba, au nord de Goma
Les troupes congolaises en action contre le M23 près de Kibumba, au nord Kivu.               
L’armée gouvernementale de la RDC, soutenue par les forces de l'ONU, continuent son avancée sur les positions du M23 dans une région proche de la frontière ougandaise. Les autorités congolaises affirment que de violents combats ont éclaté mercredi, près de la ville de Bunagana, dans l’Est du pays.
 
Ces affrontements qui durent depuis plusieurs jours commencent à avoir de sérieuses conséquences pour les populations civiles. Selon, le HCR, l'agence des Nations unies pour les réfugiés, les violences ont poussé plus de 5 000 civils à fuir vers l'Ouganda.
 
« Il y a plus de 6 500 réfugiés à la frontière en ce moment. Et nous avons déjà transporté près de 3 000. Nous espérons atteindre 10 mille d’ici la fin de la journée », a expliqué Lucy Beck, l’une des porte-paroles du HCR en Ouganda.

Depuis vendredi dernier, l'armée congolaise appuyée par la Monusco, la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC, a pris plusieurs localités occupées par le M23.

Des réfugiés attendant à la frontière ougandaise (Archives)
Des réfugiés attendant à la frontière ougandaise (Archives)
 
Selon Mme Beck du HCR, les populations civiles fuyaient initialement par peur des combats. Mais cela a changé depuis ce mercredi. « Les premiers jours, les gens qui fuyaient, le faisaient de façon préventive, parce qu’ils se trouvaient dans la zone et craignaient que les combats ne s’approchent d’eux. Cela a changé aujourd’hui. Et les combats se déroulent maintenant à la frontière. D'où nous sommes en ce moment, nous entendons les tirs de mortiers, et nous voyons les coups de feu de l’autre côté de la frontière », a déclaré la porte-parole du HCR.

Lucy Beck souligne que c’est le plus grand afflux de réfugiés dans la région depuis le mois de juillet, lors des précédents affrontements entre l’armée gouvernementale et la rébellion du M23.
 
Pour l’heure, personne ne sait quand ces combats vont prendre fin. Les négociations entre le gouvernement et les rebelles qui avaient cours à Kampala en Ouganda sont au point mort, les deux camps ne parvenant pas à s’entendre sur la question de l’amnistie pour les rebelles.
 


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posté le 07-11-2013 à 19:46:37 GMT +1

APRES LEUR DEFAITE LES REBELLES DU M23 ET LEUR CHEF SULTANI SONT AUX MAINS DES AUTORITES OUGANDAISES

 Le chef militaire du M23, Sultani Makenga, ainsi que 1.500 combattants, soit le gros de cette rébellion de République démocratique du Congo (RDC) défaite ces derniers jours, ont franchi la frontière et se trouvent entre les mains de l'armée ougandaise. Sultani Makenga "est avec nos forces, oui, il a franchi la frontière avec certains de ses hommes, il est avec nous", a annoncé jeudi à l'AFP un haut responsable militaire ougandais sous couvert de l'anonymat, sans préciser la localisation du chef rebelle. Il a également refusé de clarifier si Sultani Makenga était ou non libre de ses mouvements et s'il avait formellement fait acte de reddition aux autorités ougandaises. De son côté, le porte-parole de l'armée ougandaise, Paddy Ankunda, a indiqué qu'environ 1.500 rebelles du M23, soit l'essentiel de ses effectifs combattants, étaient entrés en Ouganda et s'étaient rendus à l'armée ougandaise, mais n'a pas confirmé la présence de Sultani Makenga parmi eux. "Quelque 1.500 combattants se sont rendus à l'armée ougandaise aujourd'hui, je ne suis pas au courant de la présence de Sultani Makenga parmi eux", a-t-il simplement déclaré à l'AFP. Ils "sont cantonnés dans la zone de Mgahinga, dans le département de Kisoro", dans le coin sud-ouest de l'Ouganda, frontalier de la RDC et du Rwanda, a-t-il ajouté. Un expert militaire a remis en doute la réalité du chiffre donné par l'armée ougandaise, estimant les forces de la rébellion à un millier d'hommes à la fin octobre. Selon lui, pourraient être inclus dans le chiffre de 1.500 des membres des familles de rebelles ou des combattants du M23 se trouvant déjà précédemment en Ouganda. Défait militairement ces derniers jours par l'armée de RDC appuyée par une brigade d'intervention de l'ONU, le M23, qui combattait les troupes de Kinshasa dans la province orientale minière du Nord-Kivu depuis avril 2012, a annoncé mardi "mettre un terme" à sa rébellion. Le M23 était formé d'anciens rebelles congolais, essentiellement tutsi, du Conseil national pour la défense du Peuple (CNDP), intégrés à l'armée de RDC après un accord signé le 23 mars 2009. Ils s'étaient mutinés il y a 18 mois, accusant Kinshasa de n'avoir pas respecté les termes de cet accord. Le chef de la mission de l'ONU en RDC, Martin Kobler, avait annoncé mercredi que les Nations unies allaient aider à renforcer le contrôle des frontières de l'est congolais pour empêcher armes et rebelles de passer dans les pays voisins, après la défaite du M23. Atrocités Sultani Makenga, 39 ans, figure sur une liste des sanctions de l'ONU qui l'accuse d'être responsable de violations graves des droits de l'Homme et d'atrocités liées au M23 dans l'est de la RDC: meurtres, viols, enlèvements, recrutement d'enfants, enrôlements forcés... A l'apogée de sa force, le M23 avait conquis en novembre 2012 Goma, la capitale du Nord-Kivu, avant de s'en retirer contre l'ouverture de négociations sous médiation ougandaise à Kampala qui n'ont jamais réellement progressé. Mardi, Kinshasa avait affirmé que son armée contrôlait désormais l'intégralité du territoire qu'occupait le M23 depuis 18 mois et que les derniers combattants rebelles avaient fui vers le Rwanda. L'Ouganda, et surtout le Rwanda, tous deux frontaliers du Nord-Kivu, ont été largement accusés par l'ONU et d'autres sources de soutenir militairement le M23, ce que les deux pays ont toujours démenti. Des analystes attribuent pour partie l'effondrement du M23 à l'arrêt du soutien rwandais, sous pression notamment des Etats-Unis. Allié du Rwanda, Washington a pris ses distances avec Kigali depuis juillet 2012 en gelant sa modeste assistance militaire de 200.000 dollars et en prenant des sanctions dans le même domaine de la formation militaire pour 2014, afin de pousser le régime du président Paul Kagame à mettre un terme à son soutien au M23. Tutsi, issu de parents originaires de la province congolaise orientale du Masisi, Sultani Makenga est né selon l'ONU le 25 décembre 1973 dans le territoire de Rutshuru, dans le Nord-Kivu, où il a grandi. Il a été de tous les conflits qui ont déchiré la région depuis une vingtaine d'années. Comme de nombreux Tutsi, il a fait ses armes au début des années 1990 au sein de la rébellion rwandaise du Front patriotique rwandais (FPR), formée en Ouganda, qui a conquis avec Paul Kagame à sa tête le pouvoir à Kigali en 1994. Il a combattu ensuite au sein de forces supplétives rwandaises lors des deux guerres du Congo (1996-1997, puis 1998-2003) avant de rejoindre le CNDP, puis d'intégrer l'armée congolaise en 2009.
 


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posté le 07-11-2013 à 14:54:33 GMT +1

LES REBELLES DU M23 COMMENCENT A DESARMER

 

 
Des soldats congolais encadrant des miliciens présumés du M23 à Chanzo près de Goma
               
Un jour après avoir annoncé qu’elle déposerait les armes, la rébellion M23 qui sévissait depuis 18 mois dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a commencé à désarmer.

A Rutshuru, des soldats ont pu s’emparer de pièces d’artillerie et d’armes déposées par des miliciens du M23. Selon un porte-parole de l’armée congolaise, Oliver Hamuli, la déclaration du M23 n’est qu’un répit. Une quarantaine de groupes armés opèrent dans l’Est de la RDC, où persiste une crise humanitaire chronique.

Les forces congolaises vont devoir poursuivre d'autres groupes armés qui opèrent sur le territoire congolais, notamment les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), une milice issue du Comité de coordination de la résistance, un groupe d'exilés rwandais hutus dissident de l'Armée de libération du Rwanda. Le chef des FDLR, Sylvestre Mudacumura, a été inculpé pour crimes de guerre par la Cour pénale internationale (CPI).

Mardi, le chef du M23, Bertrand Bisimwa, a déclaré le groupe allait démobiliser et poursuivre ses objectifs par la voie politique. Cette déclaration est intervenue quelques heures après que les forces congolaises eussent chassé ses miliciens des deux derniers secteurs toujours sous leur contrôle dans l'est de la RDC.

Bisimwa avait réclamé un cessez-le- feu unilatéral, dimanche, pour permettre la poursuite des négociations de paix avec le gouvernement, mais l'administration Kabila a rejeté cet appel, affirmant qu'elle n'accepterait que la fin de la rébellion armée du M23. 

Le M23 est composé de combattants qui ont rejoint l'armée congolaise suite à un accord de paix en 2009, avant de faire défection, après s'être plaint de mauvais traitements. Ils ont lancé leur rébellion en avril 2012 et saisi des territoires dans la province du Nord-Kivu.

La RDC a accusé le Rwanda et l'Ouganda de soutenir le M23 – des allégations démenties par ces deux pays.
 


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posté le 07-11-2013 à 14:49:43 GMT +1

LA DEROUTE DU M23 SALUEE PAR L'ADMINISTRATION OBAMA


      
 
L’envoyé spécial des Etats-Unis en République démocratique du Congo (RDC), Russ Feingold a salué la fin de la rébellion du M23, défait militairement cette semaine par l’armée congolaise soutenue par la mission de l'ONU pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO). Mais il a rappelé, comme la plupart des médiateurs dans la crise congolaise, qu’il reste à désarmer bien d’autres groupes actifs dans l’est du pays, et qu’il faut poursuivre le dialogue politique.
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L’émissaire spécial américain Russ Feingold
L'émissaire spécial américain Russ Feingold

Lors d'un briefing, M. Feingold s'est par ailleurs félicité " des niveaux d'attention  diplomatique soutenue, de concert avec les efforts des États-Unis, qui sont sans précédent" pour mettre fin au conflit dans l'Est de la RDC. " Et ce qui est vraiment frappant, c'est que nous sommes là tout le temps. Ce n'est pas comme si nous avons une réunion à New York ou nous allons à l'Afrique de temps en temps. Les dirigeants, en particulier les participants aux pourparlers Kampala, ont remarqué que nous étions toujours là, même à 2 ou 3 heures du matin parfois, pour observer la procédure'', a poursuivi l'émissaire américain.

''Je crois que tout cela, y compris, bien sûr, les appels téléphoniques du secrétaire d'Etat Kerry, étaient utiles pour faire comprendre qu'on ne s'en irait pas jusqu'à ce que le problème soit résolu'', a fait valoir M. Feingold.

Dans le même temps, le Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU) a tenu une réunion sur les nouveaux développements dans l'est de la RDC.

Les accords-cadre d’Addis Abeba devraient ainsi reprendre le devant de la scène, alors que les discussions de Kampala n’ont plus aucune raison d’être, estime de son côté Thierry Vircoulon, directeur pour l’Afrique centrale à l’International Crisis Group (ICG).
 


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posté le 06-11-2013 à 15:20:41 GMT +1

LES CONGOLAIS REFUGIES AU RWANDA ET L'OUGANDA HESITENT DE RETOURNER DANS LEURS LOCALITES AUTOUR DE CHANZU

Des déplacés fuyant les affrontements entre FARDC et M23 tentent de trouver refuge dans la ville de Goma (Dimanche 18 novembre 2012)
Quarante-huit heures après la reprise de Chanzu par les Forces armées de la RDC (FARDC), les Congolais qui ont fui les derniers combats entre FARDC et M23 au Rwanda et en Ouganda hésitent de regagner leurs localités aux environs de cette colline du Nord-Kivu. Ces populations craignent encore pour leur sécurité.

 

«J’ai fui en Ouganda avec ma famille maintenant je suis rentré pour voir si la sécurité est rétablie pour retourner avec les membres de nos familles», a témoigné un habitant de la contrée réfugié en Ouganda.

Les militaires ont renforcé leur présence sur la colline de Chanzu et surveillent cet endroit qui jadis était le fief du général autoproclamé du M23, Sultani Makenga.

Selon des témoins, l’on observe, au sommet de cette montagne, des douilles de mortiers, trois  dépôts de munitions incendiés, des carcasses d’une quarantaine de véhicules militaires complètement calcinés et une arme lourde abandonnée par les rebelles.

Un mouvement de retour des populations est cependant observé sur d’autres axes du territoire de Rutshuru notamment à Kako, Ntamugenga, Mbigo-Tchengerero en passant par Jomba.

Accalmie sur l’axe Kiwanja-Nyamilima

Un calme relatif est observé depuis trois jours dans les localités situées le long de l’axe Kiwanja-Ishasha via Nyamilima, en territoire de Rutshuru. Ceci, après que les FARDC ont reconquis cet axe principal, long d’environ 80 km jusqu’à la frontière avec l’Ouganda. La population vaque normalement à ses occupations, bien qu’elle signale la présence des groupes armés dont les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) dans le secteur. Des témoins affirment que les écoles, boutiques et marchés fonctionnent normalement dans cette zone où la population affirme même accéder aux soins médicaux.

Les membres des groupes armés actifs dans cette région érigent des barrières et font payer des taxes en argent ou en nature sur des axes secondaires,  dans les champs, marchés et villages environnants.

Sur le plan humanitaire, on note la présence de plus de mille familles de déplacés internes qui ont fui les combats entre les FARDC et le M23 à Kiwanja, Jomba et environs. Ils attendent d’être rassurés sur le plan sécuritaire avant de regagner leurs domiciles.

 


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posté le 05-11-2013 à 14:07:34 GMT +1

LE M23 RENONCE DEFINITIVEMENT LEUR REBELLION EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Le M23 se dirgeant ce dimanche 9 décembre vers la salle de conférence de Munyonyo à Kampala/ Photo Innocent Olenga-Radio Okapi.
 
Le Mouvement du 23 mars (M23) met fin à sa rébellion conformément aux recommandations des pourparlers de Kampala. Dans un communiqué signé mardi 5 novembre par son président Bertrand Bisimwa, la direction du M23 affirme vouloir «poursuivre par des moyens purement politiques la recherche des solutions aux causes profondes qui ont présidé à sa création».

 

Cette déclaration publique intervient quelques heures après la déroute des combattants du M23 de deux dernières collines de Chanzu et Runyonyi où ils s’étaient retranchés à la lisière du Rwanda et de l’Ouganda sous les feux de l’armée loyaliste appuyée par les casques bleus de la Monusco.

Bertrand Bisimwa a appelé le chef d’Etat-major et les commandants des grandes unités du M23 de «préparer les hommes des troupes au processus de désarmement, démobilisation et réinsertion sociale dont les modalités sont à convenir avec le gouvernement de la RDC».

Julien Paluku: «Le M23 est arrivé sa fin»

Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku a estimé mardi que «le M23 est arrivé à sa fin». Les FARDC pourchassent les rebelles qui ont pris la direction du parc national des Virunga en vue de trouver refuge dans les pays voisins, a-t-il indiqué :

«Le commandement militaire basé à Chanzu et à Runyonyi nous signale qu’il y a deux colonnes des éléments du M23, une, en direction du Rwanda et une autre en direction de l’Ouganda. A la tête de deux colonnes, il y a Innocent Kayna et Sultani Makenga lui-même. Donc, dans les heures qui suivent nous révélerons par où ils sont arrivés, dans quel pays et qu’est ce qu’ils y feront et quelle est la réaction surtout des pays qui sont appelés à les accueillir.

Pour Julien Paluku, après la victoire militaire, il faut maintenant gagner la bataille de la paix, en réconciliant les populations du Nord-Kivu, divisées par des guerres.

Avant quitter Chanzu et Runyonyi, les rebelles ont incendié deux dépôts d’armements et les 42 véhicules qu’ils avaient pillés en novembre de l’année dernière lors de leur entrée à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.

Dans le cadre de leur mission de protection des civils, des hommes de la brigade d’intervention de la Monusco sont entrés en action lundi soir en tirant au mortier sur le dernier réduit rebelle après la chute d’obus sur la localité congolaise de Bunagana.

Le chef de la Monusco, Martin Kobler, a exprimé sa profonde préoccupation suite à la poursuite des actes de violence dans l’Est de la RDC. Dans une déclaration, il a appelé le M23 à « respecter ce qui a été convenu et à déclarer la fin de la rébellion ».

Martin Kobler a, par ailleurs, lancé une mise en garde contre les groupes armés notamment les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) qui seraient tentés d’exploiter la situation sécuritaire fragile dans le Nord-Kivu.

 


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posté le 04-11-2013 à 18:19:31 GMT +1

L'ARMEE CONGOLAISE A REPRIS MBUZI, UNE DES TROIS DERNIERES POSITIONS DU M23

L'armée congolaise a pris lundi la colline de Mbuzi, une des dernières positions des rebelles du M23 retranchés dans les montagnes de l'Est de la République démocratique du Congo, alors que la communauté internationale appelait les deux belligérants à la retenue.

"Victoire, victoire", vers 13H00 (11H00 GMT), un détachement de soldats gouvernementaux posté à Ntamugenga laisse éclater sa joie en chantant. Ils viennent de recevoir un message radio indiquant que les fantassins ont atteint la crête de la colline de Mbuzi et qu'ils progressent vers le sommet.

De ce point tout proche des combats, à environ 80 km au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, deux journalistes de l'AFP entendent les détonations des obus tirés par les rebelles et l'armée, qui attaque sur plusieurs fronts.

Quelques minutes plus tard, un haut responsable ayant requis l'anonymat annonce: l'armée a "conquis totalement le collectif montagnard de Mbuzi".

"On attaque Chanzu et Mbuzi, et après Runyonyi", avait indiqué plus tôt un officier des Forces armées de la RDC (FARDC), faisant référence aux trois collines agricoles, à près de 2.000 mètres d'altitude, où sont repliés les derniers rebelles depuis la chute mercredi de leur dernière place forte, la localité, toute proche, de Bunagana, à la frontière avec l'Ouganda.

"On ne peut pas arrêter [...] il ne reste que quelques collines à conquérir", avait-il ajouté.

Dimanche, la rébellion avait décrété un cessez-le-feu unilatéral, qui n'avait pas freiné l'offensive de l'armée. Dans un communiqué, le M23 "regrette" lundi "la poursuite des attaques à l'arme lourde" conduites par les FARDC.

En face, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, exige dans un communiqué que le M23 fasse "une annonce claire, nette et sans ambiguïté de la fin la rébellion armée".

Face à la "nouvelle explosion de violence entre le M23 et l'Etat congolais", les envoyés de la communauté internationale pour la région des Grands Lacs appellent à l'apaisement, alors que doit s'ouvrir dans l'après-midi à Pretoria un sommet régional africain consacré à la situation en RDC.

"Les envoyés spéciaux pressent le M23 de renoncer à la rébellion comme il en est déjà convenu" et "exhortent [...] le gouvernement de la RDC à se maîtriser et à ne pas lancer de nouvelle opération militaire à ce stade", indiquent-ils dans un message signé du chef de la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco), Martin Kobler, de Mary Robinson, envoyée spéciale de l'ONU pour les Grands Lacs, et de ses homologues de l'Union africaine, Boubacar Diarra, de l'Union européenne, Koen Vervaeke et du gouvernement américain, Russel Feingold.

Blocage à Kampala

La communauté internationale presse aussi "les deux parties de mener à bien le processus politique" devant leur permettre de résoudre leur conflit par un accord.

Mais les discussions qui ont lieu tant bien que mal entre les deux parties à Kampala, capitale de l'Ouganda, depuis décembre bloquent toujours sur les mêmes points, comme celui de l'amnistie dont pourraient bénéficier les rebelles.

Le M23 est né d'une mutinerie, en avril 2012, d'anciens rebelles, essentiellement tutsi, intégrés dans l'armée trois ans plus tôt après un accord de paix.

Le Mouvement semble avoir été lâché par le Rwanda et l'Ouganda, les deux pays accusés par les Nations unies de le soutenir, et qui ont fait l'objet d'intenses pressions diplomatiques, notamment américaines, pour que cela cesse.

Selon Innocent, un habitant de Bunagana ayant fui dans la matinée, les FARDC ont commencé à tirer des obus tôt lundi à partir de collines surplombant la localité.

"Les rebelles répliquent et beaucoup de bombes sont tombées sur Bunagana", a-t-il indiqué, affirmant que la veille, la localité s'était "vidée" à cause des combats.

Une porte-parole du Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés a indiqué dans la matinée que "jusqu'à 10.000 personnes pourraient être en train de passer en Ouganda" à cause des bombardements sur Bunagana.

Selon le colonel Paddy Ankunda, porte-parole du ministère de la Défense ougandais, "des obus sont tombés sur le territoire ougandais" mais on n'a "dénombré aucun blessé pour l'instant" à cause de ces tirs.

 


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posté le 04-11-2013 à 12:12:31 GMT +1

L'AVANCEE DE L'ARMEE CONGOLAISE POUR DELOGER LES REBELLES DU M23 NE CHANGE PAS GRAND CHOSE POUR LES REFUGIES

 
Des réfugiés ayant fui les combats entre l’armée congolaise et les rebelles du M23. Des réfugiés ayant fui les combats entre l'armée congolaise et les rebelles du M23. © AFP

Pour beaucoup de réfugiés qui ont dû à nouveau fuir en Ouganda les combats dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), la reprise par l'armée régulière de la quasi totalité des localités occupées par les rebelles du M23 ne change pas grand-chose.

"Lorsque le M23 était là, nous étions sous l'autorité d'une rébellion, les gens se lamentaient, ce n'était pas la paix. Le gouvernement est revenu, mais rien n'a changé, car nous sommes de nouveau réfugiés ici", déplore Jean-Népomuscène Twizerimana. Avec d'autres réfugiés entourés de vaches, il est installé sous des eucalyptus au bord de la route, à moins d'un kilomètre de la RDC, dans la localité ougandaise de Bunagana, jumelle de la ville congolaise du même nom, située juste de l'autre côté de la frontière.

Comme des milliers d'autres Congolais, ce jeune homme de 20 ans qui vient de Jomba, une localité proche de Bunagana, dernier bastion de la rébellion pris mercredi par l'armée congolaise, a fui en Ouganda les combats opposant armée régulière et rebelles du M23. Depuis mercredi, les combattants du M23, dont le nombre est estimé entre 200 et 300 par des sources militaires, se sont retranchés sur les collines avoisinantes à quelque 2.000 mètres d’altitude. Dimanche, l'armée congolaise a lancé une nouvelle offensive pour les déloger.

Jean-Népomuscène raconte être parti sans rien emporter et explique ne pas savoir où se trouvent les autres membres de sa famille. Ce n'est pas la première fois que le jeune homme prend la fuite. Sa famille s’était déjà réfugiée en Ouganda en 1998 lors des affrontements entre la rébellion du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) et la milice hutu des FDLR. Puis en 2005, lors de combats opposant l'armée régulière et la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) et enfin l'an dernier lorsque le M23 s'était emparé de la zone frontalière avec l'Ouganda.

Départs précipités

De larges cicatrices barrent son front : "La dernière fois que je me suis réfugié ici, j'ai eu un accident. J'ai été renversé par une voiture alors que je marchais avec d’autres réfugiés au bord de cette même route". A quelques mètres de là, dans un terrain vague, des centaines de Congolais ont également trouvé refuge. Les familles tentent de se protéger de la pluie avec de simples bâches en plastique et trébuchent dans la boue.

Parmi elles, Noella Bigumashyaka, une enseignante de 26 ans. Elle aussi vient de Jomba et est arrivée en Ouganda mercredi. "Je suis avec deux de mes enfants, je ne sais pas où sont les deux autres de 8 et 5 ans," se lamente-t-elle en se frottant les mains sur son boubou. "Ca tirait beaucoup, nous sommes partis trop vite. Nous avons dû lâcher nos habits en route. On est sale et on ne peut pas se changer".

A côté d'elle, une femme tente de réchauffer un bébé aux vêtements trempés par la pluie près d'une marmite de haricots. La fumée du bois de chauffage brûle les yeux de l'enfant et fait couler de grosses larmes sur ses joues. Selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) plus de 10.000 Congolais ont fui en Ouganda depuis le début de la semaine.

Noella Bigumashyaka a abandonné tous ses biens. "Mes champs de haricots ont été détruits par les bombes", explique la jeune femme dont la vie a également été ponctuée d'allers-retours incessants à cause des combats.

En attente du retour

"Ma mère a été tuée en 1996 alors que nous fuyions" pendant la première guerre du Congo, raconte-t-elle. La bâche qu'elle utilise pour se protéger des intempérie lui a été donnée par la Croix-Rouge la dernière fois qu’elle et sa famille se sont trouvées jetées sur les routes. "Ici, nous devons puiser de l'eau stagnante pour nous laver ou faire la lessive", explique-t-elle en désignant deux larges flaques d'eau marron. "Parfois, quelques hommes forts traversent au Congo pour aller très rapidement chercher de l'eau à boire".

Comme beaucoup de réfugiés, elle n'ira pas dans le centre de transit situé à 22 km de là. "Nous n'avons pas de véhicule pour nous y emmener", explique-t-elle. "En plus, on ne sait pas si une fois arrivés là-bas, ils ne vont pas nous déplacer plus loin dans d'autres camps de réfugiés", ajoute-t-elle. Alors, Noella Bigumashyaka attend, le regard rivé sur les collines côté congolais, dans l'espoir de pouvoir une nouvelle fois rentrer chez elle et tout recommencer.

 


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posté le 03-11-2013 à 17:55:31 GMT +1

UN ACCORD ECRIT DE CESSER LE FEU ENTRE LES REBELLES DU M23 ET LES SOLDATS DU GOUVERNEMENT DE KINSHASA EST ATTENDU A KAMPALA

Armes à main, les militaires de Fardc concentrés lors du défilé du 30 juin 2010. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Des tirs à l’arme lourde sont entendus depuis 10h ce dimanche 3 novembre à partir de Rutshuru-centre, à 40 Km de Bunagana, poste frontalier du Nord-Kivu, à la frontière congolaise avec l’Ouganda. Selon un administratif de Bunagana réfugié en Ouganda, les Forces armées de la RDC (FARDC) ont probablement lancé leur ultime offensive contre les irréductibles du M23. De son coté, le porte-parole de l’armée dans la province, Olivier Hamuli, affirme que l’armée est en guerre, sans donner plus de détails.

 

C’est depuis jeudi que les FARDC disent avoir encerclé les derniers rebelles retranchés dans les montagnes de Tchanzu, Mbuzi et Runyonyi, près de Bunagana.

Le commandant de la 8e région militaire, le général Lucien Bahuma, explique que des collines sont en train d’être récupérées et les rebelles sont en fuite.

Selon l’AFP, un capitaine des FARDC revenant du front a expliqué que les combats sont concentrés sur la colline de Mbuzi et que la situation évolue bien.

Joint par l’agence de presse française, le porte-parole civil de la rébellion, Amani Kabasha, a déclaré au contraire que la situation n’avait «pas beaucoup changé».

«Nous sommes dans les collines, nous attendons la signature d’un accord [à Kampala]. Il ne faut pas croire que nous sommes finis», a-t-il ajouté.

Le M23 a été mis en déroute par l’offensive lancée le 25 octobre par les FARDC dans la province du Nord-Kivu. Depuis la prise mercredi de Bunagana, leur fief politique, les rebelles sont retranchés sur quelques collines proches de cette localité à la frontière avec l’Ouganda, à 80 km au nord de Goma, la province du Nord-Kivu.

L’accord évoqué par M. Kabasha se joue dans la capitale ougandaise, où Kinshasa et les rebelles dialoguent tant bien que mal depuis décembre.

Le ministre des Affaires étrangères de la RDC, Raymond Tshibanda, est retourné samedi 2 novembre à Kampala, près de deux semaines après la suspension des pourparlers.

La veille, le gouvernement congolais avait affirmé que la politique et la diplomatie lui semblaient être «seules à même de garantir une paix durable».

 


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posté le 03-11-2013 à 17:45:46 GMT +1

BERTRAND BISIMWA ORDONNE A SES REBELLES DU M23 DE CESSER IMMEDIATEMENT LES HOSTILITES

En avant-plan, Sulutani Makenga, le chef de la branche armée de la rébellion du M23 à Goma le 20 novembre 2012
Le président du Mouvement du 23 Mars (M23), Bertrand Bisimwa, a ordonné dimanche 3 novembre à toutes les forces de son mouvement rebelle «la cessation immédiate des hostilités» avec l’armée congolaise, indique un communiqué signé de son nom, selon l’AFP. «Nous ordonnons à toutes les forces de l’Armée révolutionnaire congolaise la cessation immédiate des hostilités avec les FARDC et de s’abstenir de tout acte ou comportement contraire à cet ordre, ceci pour permettre la poursuite du processus politique», a-t-il écrit.

 

Son ordre est tombé alors que l’armée pilonnait les derniers bastions rebelles, quelques collines aux confins du Rwanda et de l’Ouganda, où étaient retranchés 200 à 300 combattants, selon les estimations, et tandis que les deux belligérants négocient un accord de paix à Kampala.

«Le chef d’état-major de l’Armée révolutionnaire congolaise ainsi que les commandants des grandes unités sont priés de veiller à la stricte observance de cet ordre par les éléments sous leur commandement», a ajouté le chef du M23.

La question qui se posait en milieu d’après-midi sur la zone des combats était de savoir comment serait exécuté cet ordre par les commandants militaires du M23.

«Les combats continuent. En tout cas, pour nous déloger d’ici, ce sera difficile. Nous sommes en train de bombarder [les troupes] qui sont en train de monter dans les vallées», avait déclaré plus tôt le porte-parole militaire des rebelles, Vianney Kazarama.

Quant à Bertrand Bisimwa, il demande à l’Ouganda, qui assure la médiation entre les deux parties en pourparlers à Kampala, «de mettre immédiatement sur pied un mécanisme de [surveillance] de l’état de cessation des hostilités».

 


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posté le 02-11-2013 à 21:41:10 GMT +1

SITUATION HUMANITAIRE TRES PREOCCUPANTE A NYIRAGONGO ET RUTSHURU

Des déplacés fuyant la cité de Rutshuru-centre après sa chute entre les mains des rebelles du M23, le 8 Juillet 2012. © MONUSCO/Sylvain Liechti
La situation de territoires de Rutshuru et Nyiragongo, zones sortis récemment des conflits armés, continue de préoccuper pour les humanitaires œuvrant dans la région. La chargée de communication d’Ocha au Nord-Kivu, Imane Gana Sherif l’a déclaré vendredi 1er novembre à Goma. Selon elle, les humanitaires souhaitent vivement que la situation sécuritaire se rétablisse le plus vite possible dans cette partie pour faciliter l’accès à la population victime de conflits dans ces deux territoires.

 

«Au niveau de la situation humanitaire en tant que telle [à Rutshuru et Nyiragongo], les principaux besoins  sont surtout la protection [des civils] et surtout aussi le nettoyage des zones qui ont été concernées par les combats de tout ce qui est engin explosif», a affirmé Imane Gana Sherif.

Par la suite, selon la même source, les humanitaires devraient procéder à des évaluations de la situation «pour voir quels sont les autres besoins. Il se peut que certaines personnes aient eu leurs maisons détruites. Il faudra voir dans quelle mesure les assister pour la reconstruction de leurs maisons

L’autre urgence est de permettre assez “que l’école reprenne dans les délais les plus courts“. Cette évaluation, selon Imane Gana Sherif , devrait également déterminer si d’autres infrastructures, comme les centres de santés et adductions d’eau, ont été détruites pendant les combats.

Elle a attesté que les gens, qui avaient fui mêmes dans les villages environnants, étaient en train de rentrer chez eux. Un mouvement de retour spontané des déplacés vers les villages du territoire de Nyiragongo est observé, trois jours après la reprise, par les FARDC de l’ensemble de ce territoire du Nord-Kivu.

Tous les sites occupés spontanément par des déplacés, comme les écoles et églises par exemple de Kanyarutshinya, 10 km au nord de Goma, sont vides. Jusqu’au au 28 octobre, ces sites comptaient près de cinq mille ménages, selon le récent rapport de Ocha.

 


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posté le 02-11-2013 à 21:31:55 GMT +1

LES SOLDATS CONGOLAIS TUENT UNE DIZAINE DE MILICIENS DE LA FRPI EN ITURI

Un milicien dans l’Est de la RDC.
Une dizaine de miliciens de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) ont trouvé la mort, dans la nuit du jeudi 31 octobre au vendredi 1er novembre, au cours des combats qui les ont opposés aux Forces armées de la RDC (FARDC) à la plaine du lac Albert (Province Orientale). Des sources de la région renseignent que deux militaires auraient succombé au cours de cet affrontement. Mais ce bilan n’est pas encore confirmé par des sources officielles. Les miliciens de la FRPI sont notamment accusés d’avoir attaqué les positions des FARDC dans cette contrée de la collectivité de Bahema Mitego, à plus de 100 km au Sud de Bunia, chef-lieu du district de l’Ituri. Mais, ils ont été repoussés par les forces loyalistes qui ont également réussi à récupérer certaines vaches pillées par ces miliciens dans cette région. 

 

Les chefs coutumiers accusent également les miliciens de la FRPI d’avoir emporté, en une semaine, plus de 100 vaches appartenant aux éleveurs et appellent les FARDC à mettre fin aux vols de bétails dans la zone.

Selon ces autorités traditionnelles, de nombreux éleveurs ont émigré avec leurs bêtes en Ouganda pour fuir les exactions récurrentes des hommes armés dans cette partie de la Province Orientale et d’autres menacent d’y quitter si les conditions sécuritaires ne s’améliorent pas.

Contacté, le commandant de la zone opérationnelle des FARDC en Ituri, colonel Fal Sikabwes’est réservé de tout commentaire.

Dans un communiqué de presse rendu public jeudi 31 octobre à Bunia, l’ONG de défense des droits de l’homme «Justice plus» a invité le gouvernement à ne pas se limiter à éradiquer le M23 au Nord-Kivu, mais à s’occuper également de la FRPI de Cobra Matata qui sévit dans le district de l’Ituri (Province Orientale).

Plusieurs groupes armés sévissent en Ituri, dont quatre regroupés au sein de la Coalition de groupes armés de l’Ituri (Cogai), dirigé par le colonel dissident Matata Banaloki, alias Cobra Matata, chef de la FRPI.

 


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posté le 02-11-2013 à 13:51:27 GMT +1

LES SOLDATS CONGOLAIS PILONNENT LES POSITIONS DU M23 A MBUZI ET TCHANZU

Quelques armes lourdes de Fardc  lors du défilé du 30 juin 2010 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont poursuivi, ce samedi 2 novembre matin, le pilonnage des collines de Tchanzu et Mbuzi à la frontière ougandaise, où sont retranchés les derniers rebelles de M23. Mais, leur action se fait de manière ponctuée, selon diverses sources dans le territoire de Rutshuru.

 

L’armée régulière, appuyée par les casques bleus de la Monusco, bombarde les collines de Tchanzu et Mbuzi à partir du secteur proche de la localité de Jomba, à mi-chemin entre Rutshuru-centre et Bunagana, selon des sources locales. Une centaine de rebelles du M23 sont toujours retranchés dans ces collines, à partir desquelles ils tentent de résister en y creusant des tranchées.

Des sources sur place à Bunagana affirment que quelques obus sont tombés la nuit dernière sur un terrain de jeux dans cette cité, sans faire des victimes. Difficile, pour l’instant, d’en préciser la provenance.

 

 


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posté le 01-11-2013 à 14:21:56 GMT +1

L'UNION EUROPEENNE DEMANDE LE DEMENTELEMENT DEFINITIF DU M23 DANS L'EST DU CONGO

Drapeau de l’Union européenne

«Nous appelons à une conclusion politique rapide des négociations de Kampala entre le M23 et le gouvernement de la RDC en vue de conduire au démantèlement définitif de ce groupe armé», a déclaré jeudi 31 octobre soir Sébastien Brabant, un porte-parole du service diplomatique de l’Union européenne (UE). «Des actions contre d’autres groupes armés devraient être menées rapidement», a ajouté la même source citée par l’AFP.

 

La diplomatie européenne a salué «le rétablissement de l’autorité de l’Etat congolais suite aux opérations militaires de l’armée (…) qui ont permis de reprendre la ville de Bunagana, à la frontière avec l’Ouganda». Cette cité a été considérée comme le fief politique et économique de la rébellion du M23, qui l’occupait depuis plus d’une année.

L’UE s’est dite toutefois vigilante “concernant tout abus ou action de représailles qui pourrait être commis à l’égard des populations civiles“. A ce sujet, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a lancé une mise en garde aux belligérants. « Je n’hésiterai pas à étendre mes enquêtes à toutes nouvelles allégations de crimes relevant de la compétence de la Cour…», a-t-elle affirmé dans un communiqué rendu public mercredi 30 octobre.

Les affrontements entre le Mouvement du 23 Mars (M23) et l’armée congolaise ont repris il y a une semaine. L’armée congolaise, épaulée par la brigade d’intervention de la Monusco, a poursuivi jeudi soir son offensive sur les collines de Mbuzi, Chanzu et Runyonyi où se sont retranchés les rebelles du M23.

Le président congolais, Joseph Kabila, avait appelé mercredi soir une nouvelle fois les rebelles à “se démobiliser volontairement” sous peine d’être désarmés “par la force”. Mais s’est dit favorable à la poursuite des pourparlers de Kampala, où Kinshasa et le M23 discutent depuis le 9 décembre 2012 par à-coups et sans résultat pour l’instant.

Les Nations unis ainsi que les Etats-Unis ont aussi appelé à la reprise et la conclusion de ces discussions, suspendues depuis presque deux semaines dans la capitale ougandaise

 


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posté le 01-11-2013 à 14:09:18 GMT +1

WASHINGTON APPELLE UN MECANISME DE PAIX PERMANENT DANS LES GRANGS LACS

L’émissaire des Etats-Unis pour la région de Grands Lacs, Russ Feingold a dit s’attendre à ce que les pourparlers en cours à Kampala conduisent dans les prochains jours à un accord dans lequel la rébellion du M23 serait dissoute. Le rébellion, qui a subi beaucoup de révères face aux Forces armées de la République démocratique du Congo cette semaine, est quasiment “finie” en tant que force militaire, selon des responsables onusiens.

 

Russ Feingold  a rappelé lors d’une intervention à l’université Georgetown de Washington que le M23 n’était que “l’un des 40 ou 45 groupes armés dans l’est du Congo”.

Il n’est en aucun cas l’heure de déboucher le champagne, même si (cet accord) pourrait constituer un pas important dans la bonne direction“, a-t-il prévenu.

L’ancien sénateur américain a par ailleurs indiqué avoir parlé avec différents pays africains de la possibilité de nommer un ancien chef d’Etat pour négocier avec toutes les parties.

Je pense que nous avons besoin de véritables négociations sous médiation, de négociations de paix — un mécanisme semi-permanent“, a estimé M. Feingold.

Ce médiateur parlerait à tous les pays concernés, y compris le Rwanda qui n’est pas impliqué dans les pourparlers de Kampala, mais que la RDC et l’Onu accusent de soutenir les rebelles, ce que Kigali dément.

Le Mouvement du 23 Mars (M23) est né d’une mutinerie, en avril 2012, d’anciens rebelles essentiellement tutsi, intégrés dans l’armée en 2009 après un accord de paix. Il a contrôlé jusqu’à 700 km carrés limitrophes du Rwanda et de l’Ouganda.

Selon M. Feingold, la région est lasse des tentatives de médiation extérieure. “Notre engagement cette fois-ci n’est pas de tourner le dos, mais de maintenir notre attention sur le problème de façon constante durant des années“, a-t-il assuré.

Comme preuve, le diplomate américain a mis en avant la promesse en mai du président de la Banque mondiale de verser un milliard de dollars d’aide pour le développement dans la région.

Avec AFP

Lire aussi sur radiookapi.net:

 


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posté le 01-11-2013 à 13:53:12 GMT +1

UN COLI 180 Kg D'OR DE KIBALI GOLDMINES SAISI AU KENYA

Vue d’une usine de Kibali Gold Mining en construction . Ph/ Droits Tiers.Vue d'une usine de Kibali Gold Mining en construction . Ph/ Droits Tiers.
Vue d'une usine de Kibali Gold Mining en construction . Ph/ Droits Tiers.<!-- comment for image counter -->
En marge du 3ème Forum de la chambre de mines de la Fédération des entreprises du Congo (Fec) sur la révision du code minier, le directeur général de Kibali Glodmines a révélé à Radio Okapi la saisie de ses 180 Kg d’or par la police kenyane mardi 29 octobre à Nairobi. Selon lui, ce colis est évalué à environ 8 millions de dollars américains. 

 

Le directeur général de Kibali Glodmines, Louis Watum, explique que ce colis a été saisi tout simplement par mande d’information :

«Les autorités kenyanes ont voulu savoir si l’expédition de ce colis a été faite dans les normes et en toute légalité. Elles se sont adressées à notre ambassadeur à Nairobi, qui ne semblait pas très savoir de quoi il s’agissait.»

Kibali Glodmines mène des démarches nécessaires pour décanter la situation.

«Nous sommes en train de constituer toute la documentation au niveau de Kinshasa pour confirmer à toutes ces autorités que tout a été fait dans la parfaite légalité», a indiqué Louis Watum.

A la question de savoir si le colis saisi était accompagné de documents certifiant sa sorti du territoire congolais en toute légalité, il a répondu :

«Absolument ! Et c’est là que le bas blesse un peu. On ne siat si c’est la mauvaise foi ou une simple ignorance. Toutes ces autorités [kenyanes] disent avoir vu ces documents, mais elles doutent de leur authenticité. Il faut que nous saisissions les plus hautes instance de notre pays pour qu’elles puissent enfin confirmer que ces documents sont authentiques.»

Ce colis de 180 kilos d’or devrait ramener au trésor public 3,5% de son prix de vente, soit 280 000 dollars.

Kibali Goldmines sprl, détenue pour moitié à la RDC et pour l’autre moitié à l’entreprise Sud-africaine Anglo Gold Ashanti (Aga), est opérationnelle au nord-est de la République démocratique du Congo.

Cette entreprise minière avait produit, mardi 24 septembre dernier, son premier lingot d’or dans son usine de traitement à Doko, dans le territoire de Watsa (Province Orientale). Cette usine de Kibali Gold Mining devrait produire dans un premier temps 15 à 10 tonnes d’or par an, avait annoncé à cette occasion le ministre provincial des Mines, Paulin Odiane, persuadé que cette production aurait un impact sur l’économie provinciale.

 


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posté le 01-11-2013 à 13:42:58 GMT +1

ATTAQUE IMMINENTE CONTRE LES POSITIONS DU M23 DANS LE COLLINES.

Un flux massif de civils auraient fui de Bunagana, Runyonyi et Nyarubare, redoutant une attaque imminente de l’armée régulière du Congo (fardc) contre ces trois localités, toujours sous contrôle des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), a indiqué la station locale de l’Onu Radio Okapi, qui a précisé qu’un certain nombre d’habitants auraient déjà franchi la frontière pour se réfugier en Ouganda, tandis que d’autres auraient pris la route d’autres villes reconquises par les soldats ces derniers jours, comme Rutshuru et Rubare.

Aux côtés des civils, des chefs politiques et militaires du M23 ainsi qu’un grand nombre de combattants seraient passés en Ouganda. Pour le quotidien ougandais New Vision, le chef rebelle Bertrand Bisiimwa se serait déjà livré aux forces de la sécurité ougandaises après avoir franchi la frontière à Bunagana dans un convoi formé de deux véhicules des forces congolaises et de l’Onu.

Pendant ce temps, le porte-parole des forces armées congolaises, le colonel Olivier Hamuli, a confirmé la mise en mouvement de véhicules blindés depuis la base de Rumangabo, probablement en prévision d’une offensive à la frontière de l’Ouganda, dans une région montagneuse et d’accès difficile. Des sources militaires de la Monusco ont confirmé que les troupes congolaises étaient en train de se réorganiser, de se ravitailler et de définir une nouvelle stratégie.

Dans le cadre d’une vaste offensive, les troupes de Kinshasa ont repris le contrôle ces derniers jours de cinq localités de la province du Nord-Kivu, après Kiwanja, Rutshuru, Buhumba et Kibumba, les soldats ont reconquis il y a deux jours la base militaire stratégique de Rumangabo, située à une quarantaine de kilomètres de Goma. Les rebelles se sont depuis lors cantonnés dans les collines de Bunagana et les chefs du M23 ont expliqué avoir délibérément opté pour un repli “stratégique” des localités susdites pour épargner des vies humaines. Dans un communiqué diffusé ce mercredi matin sur leur site internet, les rebelles ont réaffirmé que le retraite de Bunagana n’était pas un signe de faiblesse mais une décision tactique.

Les opérations militaires conjointes des Fardc et de la mission locale de l’Onu (Monusco) ont été considérées comme un “succès” par la communauté internationale. Selon le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour le Congo, Martin Kobler, le M23 est désormais presque entièrement neutralisé sur le plan militaire. En visite mardi à Kinshasa, le chef de l’Etat sud-africain, Jacob Zuma, a à son tour fait l’éloge des résultats obtenus par l’armée congolaise et la brigade d’intervention de l’Onu – formée de soldats d’Afrique du Sud, Tanzanie et du Malawi – et formulé le souhait que “l’heure de la paix et de la sécurité a enfin sonné” pour l’Est du Congo. Le M23 a quant à lui négativement réagi aux propos tenus par le président Zuma, en indiquant que l’Afrique du Sud devrait aider les Congolais à vivre en paix au lieu d’aider le président congolais Joseph Kabila en déployant ses soldats au Congo, tel que l’a observé un porte-parole des rebelles, Lawrence Kingston, au quotidien sud-africain Mail & Guardian.

Le Conseil de sécurité de l’Onu ainsi que les Etats-Unis ont déjà prôné la reprise des négociations de paix de Kampala, interrompus la semaine dernière, afin de trouver une solution politique à cette crise de longue date. Selon d’aucuns, la seule réponse militaire ne pourra en aucun cas rétablir une paix durable au Nord-Kivu.

 

 


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